Avec le temps et les années, bien souvent, si ce n’est systématiquement, la routine s’installe et dépose une atmosphère lassante, voire pesante sur votre vie sentimentale.
Tata Jeanine est d’humeur poétique Car c’est vrai, la routine se dépose tel le limon nauséabond sur les plages de nos jeunesses. Surtout si on dort en chaussettes.
A propos des chaussettes, on m’a soutenu que, comme le chasseur Champenois, il y aurait des bonnes et des mauvaises chaussettes. Les « bonnes » chaussettes étant en fait des bas en soie. Faut arrêter de croire qu’on dort naturellement en nuisette et en jarretelles. C’est comme d’aller se pieuter avec un noeud coulant autour du cou et du raphia ficelé bien serré sur les cuissots. Eh. Oh. (Le nouveau son de Manau).
Cette idée de routine n’est pas à aborder à la légère puisqu’elle est l’un des facteurs les plus catégoriques des ruptures de nos couples.
Un facteur cètagorique ! J’en tremble dans mon combizlipe.
Pour èviter cette conclusion, il existe diverses manières de combattre la routine et rendre votre vie de couple « nouvelle » et épanouie comme autrefois.
Je souhaite moi aussi èviter la conclusion catègorique de la rupture (en même temps Áa veut rien dire, et en même temps c’est presque beau).
Voici quelques idées conseils pour éviter la lassitude et faire renaître la complicité d’antan :
Sortez de chez vous !
… comme dans « cassez-vous » ? Ah c’est sûr que quitter ton partenaire, ça va mettre fin à la routine.
Même si vous ne vous en apercevez pas, peut-être que votre partenaire ne se plaît plus autant de vos sèances films-maison et autres passe-temps habituels !
Je ne me plais plus autant de tes passe-temps habituels, Raymondo.
Pensez de temps à autres à sortir de chez vous avec lui/elle.
On dirait que Tata Jeanine s’adresse à quelqu’un qui aurait kidnappé un-se serveur-euse. Mince. C’est peut-être le cas. Peut-être qu’elle garde Tonton Maurice à la cave ; récemment il a réussi à se ronger une patte pour atteindre le soupirail et du coup elle s’est dit oh, il a l’air de se lasser, je vais le sortir un peu.
Cinéma, billard/bowling, zoo, vous l’aurez compris : toute sortie est bonne à prendre ! Ne lui précisez pas forcément la destination, cela ne fera qu’ajouter du piment à votre sortie !
Nous sommes fin janvier. Je suis à peu près certaine que si tu te trimballe au zoo maintenant, tu vas voir deux pauvres flamans blanc javel s’absorber dans le reflet trouble que leur renvoie l’eau boueuse d’une mare glauque. Non, j’ai envie de dire que non, toute sortie n’est pas bonne à prendre.
Inversez les rôles !
Messieurs, si l’habitude a voulu que ce soit elle qui fasse à manger, rien ne vous empêche de contredire cette même habitude !
Ah mais certes. (Dites on sent que 2014 ça va être le grand changement, je suis d’accord avec Tata Jeanine !) Messieurs, vous pouvez même vous sortir les doigts du cul !
De plus, votre conjointe sera surprise et enchantée de savoir que c’est vous qui serez aux fourneaux cette fois-ci !
Une fois par an, ça va faire un beau cadeau ! Comme la sortie au zoo vous a épuisés émotionnellement, restez bien au chaud, et réchauffez-lui une pizza-du-romantisme !
Profitez-en pour lui préparer un dîner romantique, un repas dont vous savez qu’elle raffole. Si vous ne vous appelez pas « Cyril Lignac », vous pouvez toujours lui demander aides et conseils pour la préparation de votre met, elle en sera sûrement ravie !
R-A-V-I-E, elle va être. En plus quand les gens te demandent des conseils pour faire à bouffer, c’est connu, ça se passe toujours hy-per bien. (Par « hyp-per bien il faut entendre » : soit ils finissent par t’engueuler en disant qu’ils sont pas débiles, mais c’est quand même raté, soit tu finis par le faire à leur place, parce qu’ils font n’importe quoi).
Pensez aussi à l’emmener au restaurant une fois de temps en temps, soit dans un restaurant proposant des spécialités qu’elle aime, soit un qui lui soit inconnu et que vous voulez lui faire découvrir.
Tata Jeanine a -on ne peut pas lui enlever ça- un sens aigu de la pédagogie. Un restaurant « proposant des spécialités qu’elle aime ». Bien joué ! « Poupoute, comme t’es allergique au sodium, jme suis dit, des sushis, ça serait sympa !* »
Variez les plaisirs !
Bien entendu, même la nuit a ses plaisirs.
MÊME la nuit a ses plaisirs. Aller au Zoo voir Hubert le lion pelé qui se branle dans un vieux pneu dans la lumière blême de l’hiver est un plaisir, mais la nuit en réserve bien d’autres encore !
Je dis « la nuit », mais ça ne doit pas toujours être le cas, au contraire, tout moment de la journée est bon à prendre quand il s’agit de se changer les idées !
… Je crois que Tata nous recommande une saillie diurne. Possiblement devant Hubert, pour oser l’ambiance jungle fever.
L’idée ici, serait de ne pas fonctionner par ces rituels habituels, on cherche à changer d’air non ? Alors procédez différemment d’à l’accoutumée, veillez à changer de positions, de technique, tout en gardant ce petit plus dont vous avez le secret et qui la fait craquer…
Vos chaussettes. Votre bite. Votre couteau. Vous êtes mauvais mais au moins ça dure jamais bien longtemps je sais pas, aidez-moi.
Pour pimenter ces moments, vous pouvez les alimenter d’accessoires par exemple, mais ne vous méprenez pas, il y a « accessoires » et « accessoires ».
Ah vous voyez, c’est subtil, comme la chaussette.
On peut démarrer avec un masque, visant à la démunir d’un de ses sens les plus utiles : la vue. Par ce fait, il/elle sera bien plus récepteur/trice de ses autres sens.
Et puis vous avez toujours rêvé de besogner Jacques Chirac. (oui tu me parles de masque, je vois Jacques Chirac. Oui bon hein. Ou à la rigueur, Reagan. )
En effet, la privation de la vue alimente une appréhension des gestes du partenaire et accentue le désir et son intensité ! On peut aussi utiliser des accessoires plus déjantes pour ceux qui ont moins de tabous, comme des jouets intimes, tout dépend des personnalités.
Tata Jeanine nous dit beaucoup de choses sans rien nous expliquer. Tout ceci est bien mystérieux. Du mystère. De l’érotisme.
Faites une liste !
AH on laisse tomber l’anarchie et on revient aux fondamentaux : sexualité bien ordonnée commence par soi-même. Non. Tant va la touffe à l’eau qu’elle… Non. Je suis perdue dans mes proverbes. Heureusement, je vais prendre mon cahier à spirales de la pacion pour faire une liste de la pacion et cocher au fur et à mesure de la pacion.
Vous pouvez vous rédiger une petite liste. L’idée est alors de vous noter des petites choses à faire avec votre partenaire, soit des choses qu’il/elle n’a jamais fait, des aliments qu’il/elle n’a jamais goûté et que vous avez envie de lui faire découvrir…
Vous pouvez donc d’ores et déjà biffer le zoo, les pâtes au chocolat-ketchup, la steak house alors qu’il/elle est vegan, et bien sûr cette histoire de masque de Donald, qui ont été des fiascos complets (la science avance).
Cette pratique est utile dans le sens o˘ chaque étape de votre liste visera à changer vos habitudes et à le/la surprendre agréablement.
Surtout si on vous reproche de manque de spontanéité.
N’hésitez pas à lui autoriser ce qui jusqu’à aujourd’hui lui était interdit pour lui apporter un plaisir d’autant plus intense et réjouissant !
C’est marrant comment quand on parle de quelqu’un qui aurait à faire des efforts pour que quelqu’un d’autre retrouve le goût du hier qui chante, les pronoms s’invitent à l’improviste.
Avec ces astuces et conseils, vous visez à vivre des jours et des moments nouveaux pour votre couple.
Comme c’est la pacion de la liste et du vocabulaire d’entreprise, profitez-en pour faire votre bilan-comptable ! Ce sera toujours ça de pris, et vous pourrez ainsi passer encore plus de temps à aller faire des pique-nique le cul dans la pelouse pelée et constellée d’étrons canin du parc le plus proche. Toujours en janvier.
Cela ne fera que raviver votre amour qui, bien que présent, s’est un peu atténué avec le temps.
Surtout à cause de l’oedème de Quincke.
En espérant avoir pu aider certains couples, bien sûr, ce ne sont que des idées et libre à vous d’en trouver d’autres et de les mettre en oeuvre.
Mais oui ! Après 2013, année de la baise, où personne n’a baisé, voilà que grâce à Tata Jeanine, la pacion du non-quotidien déferle déjà sur 2014 comme la vérole sur le bas clergé !
Heureuse vie amoureuse à toutes et à tous !
Et bonne bourre.
J’ai rien compris, c’est le facteur qui cause la plupart des ruptures, c’est ça ?
(et preums, ça faisait longtemps)
ça a été traduit par Gougueule Trad ? On se croirait dans un article du Point : « l’art de Basquiat révèle avant tout la collusion d’une onde temporelle ancienne avec l’immédiateté effervescente d’une existence underground dans le New York des années 80. »
Ou bien dans une pub Facebook : « Rendez votre bave homme ! »
Mais Poupoute, c’est ma fille!
Je croyais qu’elle avait l’exclusivité de ce surnom (on m’a assez reproché l’atteinte à sa dignité qu’il constitue)… Je suis très déçue.
Elise : Poupoute, c’est le surnom de ma cousine aussi. Diable !
Le surpopulation de Poupoutes prend un tour inéquiétant. Bientôt une dictature des Poupoutes ?
Le monde tremble !
Ouiiii!!! Et avec à la tête de toutes les poupoutes, un russe! Poupoutine.
Non?
Merde, Tata Jeannine écrit dans le Huff Post maintenant :
http://www.huffingtonpost.fr/alexandre-roth/messieurs-5-choses-sexualite_b_4638960.html?ir=France