Chère Galaxie,
Mon travaillement est étrange. On a des chefs, oui, certes, et il faut être sérieux et motivé et pas arriver en retard. Mais en même temps, les chefs il faut les tutoyer, et des fois on fait des fêtes où ils nous font beaucoup boire et après tout le monde fait le sexe dans les toilettes (enfin pas moi mais j’ai entendu des trucs) (oui, fréquenter dans les toilettes c’est un peu beurkeuh-beurke mais en même temps on n’a pas de local à photocopieuse alors comment veux-tu ? )
Du coup, en experte de la classe et du savoir-vivre, et à force d’expérience, j’ai mis ces règles essentielles au point.
- Ne pas boire.
- Si vraiment il faut boire, ne pas boire beaucoup.
- Si vraiment il faut boire beaucoup, ne pas boire trop vite.
- Si vraiment il faut boire beaucoup et vite, ne pas faire des réserves comme une bande de hamsters alcooliques qui ont peur de manquer et conservent des cannettes dans leurs bajoues.
- Si vraiment il faut faire des réserves, ne pas envoyer Satana piquer des bouteilles sous prétexte qu’elle est petite et discrète et que personne ne la remarquera.
- Quand il s’avère que tout est perdu et qu’on est tous irrémédiablement bourrés, éviter au moins de parler à Gros Naze (qui tient très très mal l’alcool et pense que tu es son ami dès qu’il a siroté deux gorgées de Panach).
- Si vraiment il faut parler à Gros Naze, ne pas oublier après 5 minutes qu’il est toujours là derrière toi (ce qui date de quand tu as dit : « ohlala, j’ai paaaaas envie dte parler, djà, bon, quand chu obligée j’aime paaaas mais là spadeurdtravail alors bon » et que tu t’es retourné pour parler à des autres gens, qui sentaient bon et avaient des bouches-coussins, eux) et dire du mal de lui très fort.
- Ne pas perdre de vue Satana qui agite ses petits bras dans tous les sens quand elle a bu et peut faire mal aux gens.
- Partir pas trop tard.
- Si c’est raté, partir dans pas longtemps.
- Si ça aussi ça rate, pas traîner pour partir.
- Si en fait il faut courir pour attraper le dernier métro, pas oublier son sac dans les toilettes, parce que quand tu retournes le chercher, y’a des gens dans les toilettes, qui ne font clairement pas la clôture des comptes. (Ou alors j’en connais qui regrettent de ne pas être devenus comptables)
- Une fois dans le métro, ne pas s’assoir dans le sens inverse de la marche.
- Une fois assis dans le sens contraire de la marche, ne pas oublier qu’on va être malade.
- Quand on descend précipitamment du métro parce que ça va vraiment pas, ne pas vomir comme un gros clodo sur le quai.
- Ne pas oublier de mettre son réveil le lendemain pour aller comparer un peu qui a les plus gros cernes au travaillement.
- Ne surtout pas demander au responsable de l’entretien des locaux dans quel état il a retrouvé le jardin en arrivant le matin (sinon il va te répondre : « en suivant les galettes » et ça c’est pas trop une réponse que tu as envie d’entendre pendant que tu combats toi-même difficilement l’envie de l’arracher le foie pour mettre fin à ses souffrances).
Donc voilà, je pense que mes collègues et moi avons sous la main tous les conseils qu’il nous faut pour survivre aux apéros d’entreprise la tête haute et le foie intact, avec classe et componction.
La prochaine fois, faut juste pas que j’oublie de leur envoyer le mail.
Preum’Seuh !
Ouille. Les apéros du travaillement qui durent, ça fait mal au combiné foie/tête/avancement parfois.
ça fait mal ? la dignité aussi des fois !
Le seul apéro entreprise où on a tous atteint nos limites éthyliques on étaits chez nos collègues Belges et ? la fin de la soirée fallait retrouver l’hotel…
enfin trouver l’hotel…
Et bah on a bien rigolé toud’mêm ^^
(et ? ma connaissance ya pas eu de saikesseuh inter-professionel)
Ouhhhh et puis deuuzz de ninja !
Voil? ! Voil? ! Pourquoi je ne suis ABSOLUMENT pas corporate et pourquoi j’ai toujours une rendez-vous au médecin/ piscine/ mal ? la tête (rayé la mention inutilisable) dans ces cas l? !
Annejuliette : vous êtes ma soeur ! (pour le moins)
Après l’apéro, moi je retourne ostensiblement travailler ? mon bureau. De toute façon une fois que tous les bouteilles sont vidées, on va quand même pas rester faire la conversation ? des commerciaux.
Par contre les conduites innapropriées dans les lieux d’aisance, jamais vu. Le problème ne se pose pas grâce ? notre éthique professionnele en acier trempé, mais de toute façon il faut dire qu’il y a déj? pas beaucoup de filles et que les dits lieux sont plutôt exigus.
Je comprends tutafé ce qu’exprime l’Impératrice.
Moi même personnellement, au dernier séminaire, je me retrouvais en voie de torchitude avancée après que ma boss m’ait torché l’encéphale ? coups de vodka-jus de fruits avec pas du beaucoup de jus de fruits, déshabillant collègue jeune-blond sur la piste de danse pendant que collègue jeune-brun choppait sauvagement une inconnue au bataillon dans la pièce d’aisance (judicieusement munie d’une caméra dont la sortie se trouvait en sus de la porte des susdits lieux, l’écran donnant sur le bar).
Au final j’ai ramené collègue-fraichement-divorcée ? sa chambre en croisant collègue-jeune-et-brillante dans les escaliers qui cherchait le 8e étage. Dans un hôtel qui n’en comptait que 7.
Parfois le travaillement c’est de la grosse fendure de prune !
J’ai fait une seule fois un apéro en entreprise, on s’est pris par la main, entre bons collègues, et on a été boire ailleurs dehors (après le temps réglementaire de lèches-bottes), pour dire du mal en toute paix de l’esprit des collègues encore plus lèches-bottes qui étaient restés ? l’apéro…
Du coup, on se sentait moins en territoire conquis et y’a pas eu de sexe dans des toilettes…
C’est marrant, les apéros chez les universitaires ça se passe pas du tout comme ça…
Troiz du super ninjah ? 17h18.
J’avais une connaissance désormais ? jamais rayée de mon répertoire qui fantasmait de faire le sexe sauvage dans les toilettes du lycée. Elle est devenue prof (je ne sais pas si c’est pour ça), elle a fait le sexe sauvage dans les toilettes avec un collègue (marié). Bilan : Un distibuteur de PQ et la lunette des toilettes cassés, elle a mis le pied dans la cuvette au cours de l’action et ? la sortie de la cabine, elle s’est retrouvée nez ? nez avec six de ses élèves munis de leurs portables-appareils photo.
Et elle n’était même pas bourrée.
@faerika : mouhahahahahahahhahaha #badkarma comme on dirait ailleurs ! un peu dingue votre connaissance non ? (pour ne pas dire totalement ravagée !)
Ayant eu l honneur de brainstormer avec collègue barbu le lendemain matin, il faudra en effet transmettre cette liste en amont la prochaine fois… L alcool c est le mal, seulement en semaine
Collègue barbu m’a soutenu avec une mauvaise foi ? la limite de l’attendrissant que c’est le petit verre de rhum pris ? 3h du mat avant de quitter les lieux qui a eu raison de lui (mais bien sûûûûr)
@ Faerika : Mwahahahahahahahahaha aussi. Les fantasmes c’est bien, faire gaffe quand on veut les réaliser c’est mieux. (La connaissance eut-elle eu la prévoyance de faire des folies de son corps APRÈS le départ des élèves ET avoir testé la solidité des appuis possibles, elle s’en serait mieux sortie)
@ Impératrice et les poivrots de la galaxie (laul) : C’est pas que je n’aime pas boire, loin de l? . Mais vu que je passe directement de "pompette" ? "endormie dans un coin" je suis légèrement forcée ? la modération dans ce genre de circonstances. Et je peux vous assurer qu’être consciente quand tout le monde est bituré ? mort, c’est soi super fun (ils sont marrants, j’ai un appareil photo, j’apporte le doliprane le lendemain) soi super malsain (nan je veux pas coucher avec toi. Nan je veux pas voir ce qu’il y a dans ta main. Nan tu me raccompagnes pas, je vais trouver quelqu’un qui tienne debout plutôt)
(Cela dit moi je suis jalouse. Dans mon ancien travail, nos fêtes de boulot, c’était pendant nos temps de pause, une demi-fesse sur une chaise de l’office des infirmières, des gâteaux faits par nous et des boissons sans alcool – puisque heures de boulot – et cancans sur les garces des autres services.
C’est sympas mais ça vaut pas un buzz Youtube de Collègue GrosLard qui mime le Grand Chef, avec le string de Machin de la Compta sur la tête.
Je suis déçue.
Je vous envie.)
Au travaillement de moi, il n’y a qu’un "pot" dans l’année, c’est celui de la fin (d’année) avant le départ en grandes vacances (Voui, ici, c’est l’envers, Noël est en plein été).
D’expérience, toujours boire de la bière : ça désaltère, c’est pas fort en alcool et surtout, ça donne envie de pisser (quand t’es aux pipi-room, tu picoles pas, CQFD) et toujours se barrer avant la phase collègues rougeauds-les-yeux-vitreux-auréoles de sueur-sous-les-aisselles qui s’imaginent qu’on a garder les escargots ensemble en Corrèze.
Je plussoie Ninita, ne buvant pas (mais juste pasque j’aime pas ça), ça permet de vachement apprécier le spectacle des collègues bourrés.
Et malgré ça, j’ai loupé jeudi soir Camarade-de-classe-crétin qui roulait une pelle ? un prof bourré pour se faire payer le resto par Camarade-de-classe-idiot.
Chuis tellement déçue.
Attendez, moi je ne bois pas hein, je ne suis qu’abstinence et dignité, je parle des autres l? .
Mais bien sûr… ^-^
Je trouve ces sous-entendus mensongers extrêmement blessants.
Attasssiiion… Histoire qui n’a aucune importance (mais y’a de la sessoualité).
Un matin, j’arrive tôt au travaillement afin de finaliser mes dossiers de recrutement, accueillant une session de 20 personnes plus tard dans la matinée.
J’imprime mon premier dossier, et me dit qu’il serait plus simple de faire des photocop avé la super phocopieuse qui copie recto-verso et qui agraphe (grand luxe au début des années 2000).
J’y vais donc gaiement.
Et je tombe sur collègue Truc et collaboratrice Muche (ou moche selon le point de vue duquel on se place) entrain de faire du sexe violent sur MON moyen de copiage !
Damned !
ils ont été surpris, et m’ont demandée s’ils pouvaient finir… Trop hébétée j’ai dit oui et suis sortie du local… Pour hurler dans la foulée ("mais 2 minutes pas plus, j’ai des photocopies ? faire merde !).
Ils n’étaient pas bourrés.
Ils étaient mariés mais pas ensemble.
Ils étaient coutumiers du fait m’a t il confié.
J’allais désormais aller ? l’étage du dessous pour ne plus avoir d’images horribles me revenant en mémoire dès que je touchais la porte du local.
Par la malepeste ! Elle s’appelait pas Jeanine, par hasard, votre collègue ?
J’aime l’accroche!
"Attasssiiion…"
Ohh?
"Histoire qui n’a aucune importance"
Rhaaaa…
"(mais y’a de la sessoualité)"
Ah ouaiiii !
Beuuuuuh faire de la sessoualité, l? où tout plein des gens posent leurs doigts sales! J’ose espérer qu’ils désinfectent avant et après usage ! ( et je n’évoque pas les germes divers et variés ? recueillir en faisant du sexe dans des toilettes de lycée… Ayé, je défaille! )
Bien sûr, la pacion sensouelle est, c’est bien connu, tout ? fait compatible avec le gel antibactérien.
En même temps, vivre sa pacion dans des lieux d’aisance… pourquoi pas le métro aussi…
YURK
Ça va pas bien non de me dire des choses pareilles ?!
ça s’est vu. Et dans le bus aussi.
Bon faut arrêter maintenant.
Deux jours que je ne commente pas parce que vos histoires de sessoualité avec photocopieuse, toilettes (variante toilettes de Lycée avec pied DANS la cuvette) et maintenant METRO, c’est trop pour mes barrières mentales.
(j’ai l’impression de voir des microbes sur le beulogue tellement ça me yurk et me iiiiirk)
Mais bon quand même, le goût du sensationnel et du magazine people m’a rattrapé : mais vous avez des travaillements de fooooou ! Jamais il se passera ça dans mon nid ? fonctionnaire ! (et finalement c’est vraiment pas plus mal, je vis vos histoires par procuration, je glousse ET je n’ai aucun risque de tomber sur image qui me traumatiserai ? vie).
Ah, mais si on en est aux anecdotes affriolantes, Tam, il se passe des choses totalement licencieuses DANS les bureaux administratifs du service public.
Il y a 3 ans de ça, vers tard le soir, j’ai voulu déposé un document Hyper confidentiel dans le bureau du précédent big-big-chef (j’ai un passe). Et, bin, j’ai eu un aperçu de la secrétaire particulière allongée sur le bureau au miyeu de la paperasse et big-big-chef qui devait certainement lui dicter un courrier trèèèès important juste avant qu’ ils ne me claquent la porte ? la gueule !
Je te dis pas le malaise quand je les croisais…. (voui, tous les deux mariés, mais pas ensemble)
Haan, mais il s’en passe des choses ! Bon, moi mon big-big chef, a priori, c’est Mr le ministre de la culture puisque lorsqu’il est en visite, on sort le (bon) champagne qui coûte le prix de l’ordi que je réclame depuis 6 mois. Mais, fort heureusement, personne ne se cuite et point de choses z’affriolantes ( Dieu merci ). Vive le service public!
Chez nous la secrétaire préfèrerait s’arracher les tripes ? coup de trombone que de juste sourire au chef, qui lui préfèrerai LUI arracher les tripes.
Donc on a droit ? des scènes de boudage très réussi de part et d’autre mais point de film tata jeaninesque.
Et heureusement pour mes yeux.
C’était po Jeanine la moche… Quoiqu’elle avait peut être un pseudo la keukine.
Sinon, pour la sessoualité dans le métro, oui oui, y’en a. Et plus qu’on ne pense. Et c’est pas joli joli ? voir sur les caméras de surveillance.
Y’en a qui n’ont pas peur ni des microbes, ni des amendes (atteinte aux bonnes moeurs comme on dit).
Nan mais partout ils le font. Partout. Sur les banquettes, contre les portes, par terre, (oui vous avez lu par terre), sur les fauteuils sur le quai, dans les couloirs. C’t’horrible. Et c’est si sale. Ca me file la nausée d’en parler.
@ Aurélien. Merki, je travaille mon introduction pour capter l’attention (rien de sessouel l? pour le coup).
sinon pour la prof qui a fait du saikse en toilettes d’éléves , j’ignorais qu’y avait des salles où les éléves et les profs avaient le même WC.
chez nous ,les WC des profs sont en salle des profs et interdit aux éléves . Je comprends pourquoi maintenant ils nous sont interdits.
enfin dans mon ancien collège-lycée ,maintenant je suis en fac ,et oui les toilettes sont communs profs-éléves-autres-membres-dans-le-bâtiment-des-cours-ou-de-la-BU