Dead Sea 4 9

Oui, je suis toujours en train de raconter Dead Sea.

Parce que je l’ai regardé jusqu’au bout, en prenant des notes, et qu’il est hors de question que cette souffrance ait été vaine.

Bien.

Johnny (je vais être tout à fait honnête, je ne sais plus du tout qui est qui) se fait un petit flash-back pour réutiliser le footage et gagner 3 minutes.
« The shadox of death follows you », sussure le souvenir. Johnny boit. Gros plan sur le verre, à moitié plein (ou à moitié vide, peut-être que c’est quelque chose de très philosophique après tout).
Victoria appelle le glandu qui l’a envoyée à Pue-sur-Lac. Pour dire que des gens posent des questions. Glandu est dans un motel avec un bonnet sur sa tronche. il chuchote des trucs (j’entends rien). C’est le mystère. La seule chose claire c’est que son amant marié part des fois seul porter un bonnet dans une chambre d’hôtel. La pauvre ; sentimentalement, elle est pas sortie du sable.
Victoria va dans le bar où est Johnny demander un Vodka-tonic, le barman rit très fort. Puis sort son verre à cocktail pour lui faire un martini alors qu’il n’a pas d’olives (?) (ce « ? » est là parce que c’est exactement la teneur de leur échange et qu’encore une fois… je… ? allez, en chœur : ne comprends rieeeen). (Il est tout à fait possible que nous soyons tombées par hasard sur une pellicule perdue d’un projet improbable de Salvador Dali)

La portée de la métaphore m’échappe totalement, mais le barman a le plus beau lissage brésilien qu’il m’ait été donné de voir. Aussi je marmonne un « Certes soit, Gonzague consent », tout en sirotant derechef, slurpeuh-slurpe.
Johnny rejoint Victoria à sa table de bar et la regarde fixement avec son regard très PTSD, en toute convivialité. (AH OUI PARDON ça y est ça me revient, Johnny c’est l’ex-militaire, mais pas le Dodu. Shorty. Le petite garçon mal coiffé du début).
Il lui dit qu’il se souvient d’elle et elle répond « Ikéa ! » On a au moins le nom de Johnny-Shorty. Une belle victoire.

Le dialogue qui suit est  retranscrit avec la meilleure foi possible:
- »Tu crois vraiment que tu peux mettre un chapio et revenir ici sans que personne ne te reconnaisse ?  » Demande Ikéa-Shorty.
- Ikéa ! Comment va ta mère ?
- Pas aussi bien que ton père on dirait des vannes de CM2 mais ils se disent vraiment ça. Tu l’as vu ?
- Non.
-Il est dans l’arrière-salle, il lave les assiettes…Personne ne part d’ici, tu sais ».
HAN, C’est salopette-casher le papa à Victoria ! (on est un peu passé en mode Wystéria Lane ici)(le moindre événement prend des allures de révolution). Yeux globuleux regarde victoria et fait une moue déchirante ! Aaawwwaaaa, je fais. Tiens, on dirait le bruit du lac, remarque KK. Elle s’en va.

Son papa-salopette vient la voir dans le parking et elle est pas très gentille, mais ils décident qu’ils vont se voir le lendemain.
La dame d’obédience prostiputale qui était défoncée sur son lit d’hôtel regarde ses mains au ralenti et se fait enlever -moi je pense qu’elle s’est fait enlever à la place de Victoria.
HAN. c’est Ikéa qui l’a enlevée. Il lui renifle la tronche -littéralement. Puis il lui colle un pain, très littéralement aussi. Ikéa et son collègue/codealer/ancien caporal joufflu la déposent dans une mare et lui disent ‘aller dans l’eau. Et puis ils regardent la dame de profession prostiputale supplier -non sans lui avoir tiré dessus au préalable. Le monstre flou revient sous l’eau et la dame se fait trilobiter le jarret jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Ils partent en disant peut-être let’s get out of here (mais c’est pas sûr, malgré qu’on a repassé la scène 3 fois).

Le lendemain matin, Victoria en goguette se balade sur les bords de la mare avec un masque par-dessus ses lunettes. Le cas fait Gniooooorgg, et la brune relou qui a par miracle trouvé un dos-nu kaki abandonné se cache derrière sa voiture. Conversation au sommet entre les deux brunes.

- »Tout le monde ici sait, mais ils ne disent rien », dit dos-nu. (Mes notes disent « pourquoi elle est partie sur le cas, alors ? On sait pas », et je n’ai AUCUNE idée de ce que ça signifie).

-Dans la voiture ! » Dit Victoria.

D’accord. (Déjà que je suis pas, je vais pas en plus faire ma mauvaise tête) .
Donc, tous les 10 ans, un truc arrive et tue tous les poissons. D’accord. Dos-nu explique à Victoria : c’est un serpent. Un monstre ».

- »Ok, super, casse-toi », répond Victoria.

- »Non mais en vrai… tente d’argumenter dos-nus. Il y a des caves souterraines, un réseau… c’est possible ! »

Victoria se gausse (elle est scientifique marine officielle, elle, pas une free-lance de merde en dos-nu), et la vire de sa caisse. hop comme ça.
- »Mais casse-toi de la ville », recommande quand même Victoria. OUI BEN jfais cque jpeux, hein, on peut pas tous partir ! Répond dos-nu.
Nous sommes à 50 minutes de film et dès qu’une nouvelle scène commence, la première réaction reste une perplexité compacte et pesante. « Mais qui sont ces gens ?!? », nous récrions-nous plus souvent qu’à notre tour. Le barman au brushing, les deux dealers (dont Ikea) et la cheffe de la police se réunissent pour dire des trucs qu’on comprend pas. Il semblerait que la bestiole n’accepte qu’un homme. Ou une personne née sur place (c’est flou). HAN c’est peut-être pour ça que le lac à refait Grrroooo après qu’on lui ait donné la prostipute ! Parce qu’elle était pas élevée localement (j’ai l’impression de parler d’un poulet fermier).

Salopette attend sa fille victoria en lisant l’annuaire….

(TADADAME, A SUIVRE ! )