Après toutes ces émotions, ZOU, au monastère de Shaïpur, où tout le monde est vêtu de toges. « La grèce Antique, c’est moins cher à accessoiriser », explique PFF.
Une meuf avec des faux-cils grecs antiques et du gloss grec antique demande à un prêtre son avenir. Il lui dit qu’elle ira par-delà les montagnes. (Si ton seul destin c’est d’aller à Vulcania pendant un week-end, merci la Grèce antique).
Kranus et sa fille arrivent et ne s’embêtent même pas à toquer à la porte du monastère : ils défoncent tout avec un bélier-éléphant-bateau en pierres (mais quoi le baise). D’ordinaire, les habitants du monastères se baladent au ralenti en palpant des papayes, du coup ils sont saisis par le contraste (= ils meurent tous).
L’héroïne s’enfuit. Conan est de plus en plus habillé (il a une capuchette protectrice de capillaire), et je suis scandalisée.
Je vois pas trop bien l’intérêt d’embaucher Mitry-claye Saint-Alban si c’est pour lui mettre des vêtements.
Conan croit que Kranus est dans la carriole de l’héroïne, alors il saute sur le toit de la carriole, le défonce à coup de poings, et se trouve fort surpris quand il voit Gwendoline. Scène de poursuite en forêt. « C’est tout pompé sur Willow ! » s’indigne PFF, qui a des principes.
L’héroïne a pas tout à fait les doigts dans les fesses parce qu’elle se défend avec un petit couteau et s’accroche aux trucs et tout. Et ça, c’est bien. Elle finit par piquer un des chevals et s’en va dans la forêt, mais un autre des lieutenants de Kranus la fait tomber. Heureusement, Caprice des Dieux intervient. « Ça gère pas mal, en cascades à cheval », concède PFF.
Sur ce, Plessis-Belleville a la plus longue réplique du film (jusqu’ici) et affirme au lieutenant qu’il va le retrouver où qu’il aille, et l’égorger et s’asseoir sur ses plaies avec un pantalon du métro. Parce qu’il a décimé son village. Et que c’est pas copain. (Ce en quoi il n’a pas tout à fait tort)
Au monastère, Marique est occupée à goûter toutes les nanas présentes pour trouver celle au sang-pur.
Elle en met partout.
Pour être honnête elle ne s’est pas tout à fait bien sortie de sa crise d’adolescence, elle a viré techno-trans-skaï et en plus, son niveau de reniflette a baissé (elle sentait un coffret à 800 bornes, là il faut qu’elle égorge toute une ribambelle de jeunes femmes pour arriver à conclure que la sang-pur n’est pas là).
Kranus demande au prêtre où est la sang-pur. Le prêtre enterre le poisson en expliquant qu’ils ne s’occupent que de la vie, ici, pas de la guerre, et que tout ceci n’est pas très urbain. « Ah ouais ?! » répond peu ou prou Kranus. Et il rappelle au prêtre que lui et ses potes ont attrapé sa femme Migela (ou Minela ?), l’ont flagellée sur une roue et l’ont brûlée. Alors eh, oh, hein, alors. Le prêtre rappelle que Migela était une sorcière qui voulait asservir toute la région.
Le dialogue est une impasse.
Kranus tue le prêtre.
Le dialogue est totalement interrompu.
c’t’affreux, je me marre tellement que j’en ai presque envie de le voir ce filmissime…
Vous voulez dire que l’Aminoir ne meurt pas et que l’héroïne se bat un petit peu ? (et qu’elle commente sur le beulogue aussi qui plus est)
Ce film est une RÉVOLUTION.
Rassure moi, « les chevals » c’était volontaire ????
Ah mais ouais mais non.
J’avais presque envie de le voir, mais si on rhabille les beaux gosses ça vaut plus la peine, quoi.
Dites, c’est pas parce que je licence poétiquement mit l’ironie qu’il faut devenir familier.
Je ne veux pas que ça finisse, name, name ! Jamais ce film ne m’a paru aussi palpitant.