Breaker Breaker, quand Chuck Norris a brisé mon coeur 24

A l’heure où je commence ce post, ami, fan, Galaxie, je ne sais pas si j’aurai la force d’aller jusqu’au bout.

Regarder ce flime m’a tellement épuisée que j’ai écrit tout de travers et que je n’arrive presque pas ? relire mes notes oui j’ai pris des notes, et alors ? .
J’ai pas tenu tout du long.
A un moment, Mollo a vu que je tombais ? l’intérieur de moi-même et d’un geste sauvatoire et volontariste, il a arrêté le flime.
Je suis restée bloquée quelques instants, mais j’ai fini par revenir.

Et ça, c’était pour la première demi-heure. J’ignore si je pourrai survivre ? la fin de Breaker Breaker.

Parce que laisse-moi te prévenir, Galaxie, que quand Chuck Norris fait des flimes, il s’y colle pas ? moitié.
Breaker Breaker est donc ? 100% une bonne grosse daube.

Bon.

Le film commence avec un camion pouetpouet. Dans le camion, y’a Chuck. Mais il est difficile de le reconnaître, parce qu’il a nicht moustache.
T’imagines, Chuck Norris mit nicht moustache ? Il a la carrure d’une moule sans coquille.
Il porte également un picheurte jaune poussin sur un patte d’eph, et sous une veste, en jean très foncés. Du coup, Chuck Norris apparaît sous nos yeux ébahis comme une sorte de facteur de l’extrême.

Il s’arrête le long d’un terrain vague. On le soupçonne vaguement de mater les pré-ados qui s’y livrent ? de la cascade vague et poussiéreuse.
En fait, non : il attend son ptit frère. Qui doit prendre le relais pour effectuer une livraison (Chuck et son frère ont l’air de bosser ? deux sur le même camion).
Son frère a 13 ans.
Et conduit des poids-lourds (d’accord. On va pas s’arrêter maintenant sinon c’est foutu).

Pendant que son frère vogue vers son destin, Chuck déjeune avec son ami au chapeau dans un restaurant ? chapeau.
C’est un restau où tout le monde doit porter un chapeau. La serveuse porte un foulard, l’autre serveuse, une sorte de corbeille ? pain retournée, et y’a aussi un mec avec une belle casquette en cuir et aussi un autre mec avec un chapeau de pirate, un vrai tricorne avec une longue plume blanche, vas-y donc voir Breaker Breaker si tu me crois pas.

La serveuse dit ? Chuck :  » J’me d’mande vrayment c’qu’un mec de to closse fait ? s’asswayre avec ce genre de magouilleur !  » Nous non plus, on sait pas. Après, le copain ? chapeau, pendant que Chuck y mange, y dit : « Une ville du nom de Texas City. Mais si t’y passes avec ton r’pas, faut qu’tu donnes une bouchée ? tout l’monde ! Ils le mâchent, te tournent le dos et le recrachent ! « . Djidi (le personnage de Chuck), se fait provoqueter en duel par un gros gars qui ferait super peur s’il était pas hautement ridicule ? cause de son débardeur en résille.

Djidi, qui a pas la moitié d’une couille, il accepte le défi. Mais on sait pas pourquoi . Y dit : « d’accord mais je finis d’abord ». Paske Djidi, il a du respect pour la nourriture. Après, y’a un bras de fer mit un gros plan sur le biceps ? Chuck. Il gagne. Après y’a une bagarre générale.

Pendant ce temps, le frère ? Djidi conduit son camion pouetpouet.

Il est pris dans une embuscade. Lui il pense que c’est juste une déviation, mais nous on sait bien qu’un drame dramatique d’une ampleur sans précédent est en train de se nouer.

Après il est arrêté pour excès de vitesse alors qu’il est en train de patiner dans la boue ? 20 ? l’heure. Après, il est amené chez un juge-maire-avocat un peu fou qui le condamne, mais le frère il essaye de s’enfuir mais il est acculé dans une petite grange et il saigne et les deux flics méchants dont celui qui parlait dans la cibi mais tout le monde se parle que dans la cibi dans ce film c’est pour ça qu’on n’a rien compris et celui qui a fait genre y’a une déviation allez donc par l? mon bon monsieur et c’est l? qu’on a vu que le frère ? Chuck Norris il avait pas son troisième œil ouvert et entraîné et tout, parce que ? sa place Chuck Noris aurait SENti le DANger comme un ninJAH FURtif.
Bref le frère est mal barré.

Coupe.

Chuck Norris apprend ? des disciples ? maîtriser le troisième œil.
Il porte une chemise de mariachi, mit moulte gauffrettes et liseré doré, il est beau comme un camion. Le téléphone sonne, ça casse toute la concentration.
C’est son ami-chapeau qui lui dit qu’il a retrouvé son frère (malgré sa concentration ? liseré doré, Djédi était très inquiet en fait).

Bon.

Il part ? l’aventure dans son mini-van bleu avec un aigle zéant dessiné dessus, le beau bleu de l’Amérique et de la Libre Entreprise.

V’la-t-y pas qu’il a pas fait 30 mètre que des paysans (= ils portent des salopettes) méchants (= ils n’ont pas de chapeau, ça peut pas être les amis de Chuck) lui tirent dessus. Chuck s’enfuit dans son beau van, et va vite faire réparer son radiateur dans le premier garage qu’il croise.

Dans le garage, il tombe sur un attardé mental (par la Sainte Rillette, rien ne nous sera donc épargné) qui s’entraîne ? tuer des pneus (on sait jamais). Chuck est très gentil avec l’attardé, qui est bien entendu joué tout en finesse, et du coup on se dit que le Bon Dieu le lui rendra. Chuck, quel homme. Quel quel. Braaagh. la ça y est rien que d’y repenser je recraque. (Ah oui et dès que Djédi s’en va le frère de l’attardé arrive et on comprend qu’ils se livrent ? un trafic de pneus, quels vils, euh, méchants).

Du coup bon, Djédi déambule dans la ville ? la recherche de renseignements sur son frère disparu.

Mais ? Texas City, on n’aime pas les étrangers.

Chuck demande ? utiliser le téléphone d’un dinner, on lui répond qu’il est en dérangement.  » C’est cette ville qu’est en dérangement ! «  rétorque Chuck. Et vlan, prends-toi ça dans les dents. Moi on me vannerait comme ça je pleurerais ma mère.

Après, Djédi a plein de poussière dans la tête car Texas City c’est une ville ou la poussière non plus aime pas trop bien les étrangers. Alors, plein de mâle assurance et de cette élégance innée qui fait les grands conquérants, il fait flapeuh-flape avec son gant.

Je suis désolée, je peux pas faire un seul post. Vous réalisez qu’on est genre ? la 20ème minute et que j’ai zappé plein de trucs ?vous allez devoir revenir en deuxième semaine ! (Et moi aussi, pauvre de moi !)