Les gens auxquels tu aimerais parler (mais dommage, ils ne sont pas en ligne) sont parfois le dernier de tes soucis.
Quand tu penses qu’il y a aussi :
- ceux auxquels tu n’as pas du tout envie de parler mais qui te parlent quand même. En général ? part te comporter en pure connasse impolie, en fermant la fenêtre, débranchant le téléphone, bloquant msn, changeant de pays, tu n’as aucun moyen de t’en défaire. (Et puis quand tu penses que c’est enfin fini ils rajoutent toujours un truc. « ++ » (j’ai jamais compris ce que ça voulait dire) ; ou bien « et au fait, t’as vu les photos de la soirée chez Tom » (non je connais pas Tom, et j’étais pas ? la soirée) mais ils ne te disent pas qui est Tom, n’ont pas de photo ? te montrer de toute façon, et ne ponctuent jamais leurs phrases, ni ? l’écrit ni ? l’oral du coup, un peu comme quand tu écoutes Pascale Clarck, tu ne sais jamais quand c’est enfin fini, et ça dure des heures. Rhaaaa. (Je sais, parce que je suis comme ça.)
- ceux ? qui tu n’as rien ? dire parce que tu as envie de les voir. Et que leur parler par mail ou téléphone ne suffit pas. Mais tu peux pas. A moins bien sûr de pouvoir te téléporter ? Ottawa. Ce qui n’est pas très évident. Tu me manques. Et je… Non, c’est tout. Tu reviens quand ?
- ceux ? qui tu as envie de dire plein de choses, mais tu dis rien. Parce que tu sais ? quel point ils pensent te connaître, et du coup y’a des trucs que tu ne peux plus leur dire. Pour ne pas décevoir. Parce que certaines choses sont trop compliquées ? reprendre depuis le début, trop douloureuses ? ébranler. Du coup, pétrifiée de peur ? l’idée qu’ils cessent de t’aimer, tu restes planquée derrière ton mur de silence. Un bien beau mur, solide, fiable, inébranlable, fait en parpaings d’habitudes et en ciment d’amour (je dis beaucoup « amour » en ce moment. En ce moment = je dis jamais ça d’habitude. Faut le lire « Amûûûre », bien entendu). Je déteste ta quiche lorraine. Cette blague que tu fais tout le temps, elle me donne envie de mourir. Arrête de faire comme si je me foutais de tout.
- ceux ? qui tu voudrais ne rien dire mais tu es obligée. Il te trompe. Elle boit. Je pense que tu devrais trouver un endroit où te reposer, et que cet endroit soit si possible fortement équipé en médicaments anti-psychotiques.
- ceux ? qui tu voudrais dire des choses nouvelles après avoir répété les mêmes pendant des années. Tu ne dis rien non plus, mais tu n’as pas l’excuse de ne rien dire pour ne pas les blesser. C’est toi que tu tentes de t’épargner. Ça ne marche pas. C’est juste toi, toi et ta trouille. Toi et ta lâcheté. Je ne t’aime plus. Je t’aime encore. Oui, je t’ai trompé avec lui, aussi.
- Ceux ? qui tu as plein de choses ? dire, et auxquels tu as très envie de parler, mais qui ne tombent jamais au bon moment : tu es en retard pour passer un entretien pour le job de ta vie-j’y-crois-? -mort, tu vas accoucher, tu as la diarrhée. Ouiouioui on se rappelle vite-vite ! Non je ne t’évite pas ! Oui je dois VRAIMENT y aller !
- Ceux ? qui tu ne veux plus rien dire. Parce que des fois, ça suffit. Et ils te manquent (ou pas, en fait).
- Ceux auxquels tu as l’impression de n’avoir rien ? dire. Tu n’arrives jamais ? te souvenir de quoi vous avez bien pu parler la dernière fois, et celle d’encore avant, et toutes les nuits blanches depuis dix ans. Des fois tu es tentée de ne pas les voir -puisque vous n’avez rien ? vous dire, et des fois d’ailleurs, le quotidien s’en mêlant, tu ne les vois pas, pendant un peu, beaucoup, tout le temps. Mais un jour ils sont re-l? , et la conversation reprend où elle s’était interrompue. Tu dis du rien. Du pas beaucoup. Des trucs énormes. Du très léger et du très grave. Tu dis ta vie. Et tu te souviens de ce gars-l? ? Non c’était quand on était ? … han attends t’as jamais vu les photos ? Alors donc… eh, on reprend ? boire, non ?
prumss
ça fait du mondeee tout ça…
deuzz !
troizzzzzzzzzzzzzzzzz
c’est justement pour ça que ce soir toute seule, ba je suis bien contente… mais sinon je suis bien d’accord avec vous. mais ça me fout un peu le cafard. mais vous avez raison. mais la vie est une pute !
j’insiste hein je sais. mais souvent/généralement/presque tout le temps (pas de mentions inutiles) vous me filez la patate et je vous aime Impératrice Sérénissime.
Mais pas l? quand même. pas tout ? fait. mais c’est vrai. mais je vous aime quand même. Si j’étais de lesbiannie et vous aussi je tenterais de vous épousailler !
Dites, c’est grave profond voire doux-amer en ce moment le beulogue !
Bah mince alors, comment vous savez que je suis ? Ottawa?
Sans rire, ça vient de me faire comme une faille spatio temporelle. Impératrice, j’ai découvert votre identité secrète: Christophe, c’est toi?!
Je voudrais pas que vous vous sentiez vexée… mais non je ne suis pas Christophe et j’ignorais que vous vous trouvâtes ? Ottawa. Si vous croisez Christian en revanche dites-lui que je le birnute.
Je suis fan.
Dites, ça va bien en ce moment Impératrice …..parce que c’est pas trop la joie vos derniers posts l? …….
Je me permets de vous mwa.
Ça parle de caca, pourtant.
Fort bien, je m’en vais de ce pas arpenter les rues ? la recherche de Christian. Je pense que si j’agite les coudes en cirant "BIRNU CHRISTIAN, BIRNUUU" il devrait se reconnaître, non?
Il y a une tristesse latente dans tout ça…
J’aime ce style littéraire
A vrai dire beaucoup que le birnu style ? outrance.
Tout ? fait, il se mettra sans doute ? danser le MIA en signe de reconnaissance.
Ah ben tiens donc, c’est vrai ça, ça fait longtemps que tu nous a pas parle de Mollo.
C’est marrant, j’ai l’impression que ce billet parle d’une seule et même personne quand je l’applique ? ma vie.