Mes petits pâtés en croute.
Peut-être bien que ça va être une semaine spéciale. Un peu comme la semaine des quatre jeudis, mais avec du bisou.
Parce que j’ai plein de choses à dire, mais que pour l’instant ça remue encore un peu. Trop. Ça remue encore un peu trop.
Parce qu’après les journalistes il y a eu les clients du magasin casher et que maintenant il y a les mosquées vandalisées.
Alors je cherche des vieux posts « Faith in humanity: restaured » ; j’oblige mon entourage à manger de la tarte aux poires et beaucoup, beaucoup de petits biscuits ; et j’essaye d’aller renifler les gens que j’aime, histoire de.
Avant de vous mettre les images les plus neuneus et/ ou lol que j’ai en réserve, je voulais vous parler d’un truc intéressant. Quand j’avais des cours de poétique (j’en ai fait, des choses fascinantes avant, de me retrouver bloquée dans un open-space avec un sombre connard qui a écouté La Macarena pendant la minute de silence de jeudi dernier), j’avais appris un truc très classieux.
Ça s’appelle les fonctions du langage. Parce que la langue remplit et sert différentes fonctions. Et celle qui m’a le plus fascinée est la fonction performative du langage. C’est ce qui fait que le mot est.
Il y en a peu d’exemples, finalement ; c’est entre autres le principe même de la parole divine. « Que la lumière soit« , c’est une proposition performative, parce que quand l’autre, là, Jean-René-David-Mammouhd, a dit ça, que s’est-il passé ? Eh ben la lumière fut. Simple, rapide, efficace.
« Je vous déclare mari/femme et mari/ femme« , c’est également une proposition performative : si l’officiel te dis ça, bah c’est plié, roule bouboule, c’est fait, la viande est dans le torchon.
J’adore cette possibilité parce qu’au fond de moi je suis encore absolument très largement l’insupportable (perso je pense pas, je me contente de rapporter de fort contestables on-dits) blondinette qui tapait du pied en hurlant qu’elle voulait PAS et qui trouvait ça inadmissible que ça se produise QUAND MÊME. (C’est mignon comme image quand on n’a pas de détails mais sachez que quand je pense à moi comme ça, j’ai 20 ans et demi, pas 4).
Comme quoi, on ne fait que tourner lentement sur nous-même, j’en suis revenue exactement au même moment. Et avec cette notion de fonction performative du langage bien en tête, j’aimerais que tout le monde m’écoute bien quand je dis que ça. suffit. les. conneries.
Bon courage à tous en ce mardi pourri.
*****
Vous je sais pas. Moi depuis mercredi 7, je suis un peu comme ça.
« Comme ça » = J’ai très envie de me cacher très subtilement avec que le popotin qui dépasserait un tout petit peu pour que le monde entier sache que je dis prout.
Alors si vous êtes à peu près dans le même état, sachez que j’ai décidé que j’allais d’abord vous montrer un bébé-chien très très fluffy.
Et ensuite, essayer de me concentrer sur les bonnes nouvelles.
Grosse Bite est de retour en ville, plèbe, réjouis toi et ripaille.
Oui je sais, c’est pas le moment de faire des blagues. En théorie. En pratique, jvais vous dire, je pense au contraire que c’est le moment où jamais.
De toute façon, c’est ça qu’on fait, non ? On danse, les uns contre les autres. On se caresse, on se console. Namamana, et insérer ici rime en « ole » etc. Aussi des fois, on marche ensemble, comme dimanche, où en bientôt 25 ans de marches et manifs diverses, j’ai vu deux choses inédites : 1) des gens ultra bisounours qui se disaient des « oh pardon », des « excusez-moi ! » des « non allez-y » et 2) des représentants des forces de l’ordre applaudis. Oui. c’est fou.
En plus on a marché avec Satana et du coup toutes les 4 secondes quelqu’un se retournait en panique en disant « on a perdu Satana ! « . C’était la crainte générale parce que bien entendu, si on la perdait dans la foule, c’était fichu. Elle est encore plus toute petite que Sarkozy, t’imagines.
Heureusement, on ne l’a pas perdue, tout s’est bien passé et j’ai pu avoir la joie immense d’aller au travaillement ce matin comme si de rien n’était, en prétendant que j’étais joie et funkitude.
Et parce que c’est le Beulogue, ici, putain de merde, pas un panier garni de pleureuses Mayennaises, on se quitte sur ce jeu de mot subtil pour les bilingues JCVD.
Plein de gros BISOUS.
Que votre galaxie rigole à nouveau et que la connerie s écoule telle un fleuve diarrhéique de bêtises souriantes!
C est perfromageatif de parmesan ça?
On vous fait le câlin. Venezvenez.
Faut se dire, tant qu’il y a des gens pour gueuler que ça suffit, les conneries, maintenant, c’est la preuve que tout le bâtiment ne s’est pas cassé la gueule. Je sais pas si je suis très claire…
J4AI DU CHORIZO, euh pardon, j’ai du chorizo sur ma pizza, z’en voulez?
Oups
tel
Leina, vous n auriez pas pris mon tel par hasard? Non parce qu il écrit comme le mien!
Je vous aime ! Je veux renifler Votre Impérial cou et me souvenir des temps heureux où nous parlions poney au mariage de Julie (les trente secondes où on a réussi à discuter). On Vous écoute. Mais c’est con, on est pas du genre à faire des conneries, nous. Enfin si, mais les nôtres elles sont cute comme des bébé lamantins.
C’est pas moi qui ai chouré votre tel, M’sieur Ouais. Je me sers présentement d’un honorable ordinateur. C’est juste qu’il aime faire le con-con.
Mince!
Et celui là est pire:s