Lundi-bisou 7 (joyeux zaaaanniversaire) 8

C’est lundi. (Enfin non, je suis un peu en retard mais BON, ça marche aussi avec mardi, perso mardi je trouve que c’est presque encore pire que lundi, tu n’as plus le coma vaguement alcoolisé du lundi qui te fait passer la journée dans le brouillard, non, tu es parfaitement conscient-e que la semaine va durer pour toujours).

Bon, alors d’accord, si vous insistez : c’est mardi.

Oui, mardi. Et tout est vain.

Ahaha mais noooon ! Rholalalala, je vous ai bien eus hein ? Tout n’est pas vain, au contraire. C’est le printemps, le monde est Possibles. Si ça se trouve, l’amour va venir frapper à la porte.

Toc-toc !

c’est le printemps, disais-je, les oiseaux chantent.

Et mon nez coule. (Je ne dis pas ça pour faire un haïku improbable, mon nez coule vraiment)(et j’ai de la fièvre)(du coup je fais des rêves et rotiques, et bizarres)(et je me réveille fatiguée). Mais trêve de billevesées, je voudrais surtout vous rappeler qu’en Avril, on ne se découvre pas d’un fil. Ne remisez pas encore vos cols roulés aux oubliettes, on ne sait jamais.

Bon, et surtout, je voudrais pas dire, mais aujourd’hui, le Beulogue a 8 ans.
Voilà. Non mais tout va bien. HUIT ANS. TOUT VA BIEN.
Je ne vais pas vous dire que ça ne me fait rien. Je ne vais pas non plus vous dire que ça ne me fait pas plaisir. Mais moi les anniversaires, j’admets, c’est moyennement ma tasse de thé. Il y a des gens pour qui c’est un peu des bisous et du cotillon et la perspective d’autres aventures merveilleuses, et pour moi c’est plutôt un lutin maléfique qui viendrait me rappeler tout ce que je n’ai PAS ENCORE FAIT.
Un lutin comme ça.

« Coucou !  »
(un peu comme un LUNDI d’ailleurs)

Voilà, j’ai fini d’écrire mon roman, j’ai ma liste de deadlines à respecter pour des projets cools qui fait peu ou prou la taille de mon cul (c’est une longue liste), j’ai une étagère Ikéa à monter, c’est vous dire si le futur palpite de possible tel un oisillon dans l’horizon doré du bonheur.

Allez des poutous, comme disait Lénine.