Dans la famille : les projets qui ont eu à être. (où je spoile personne, du coup)
Pitch : une collocation entre différents êtres super-naturels. En théorie, ça a l’air vraiment cool. En pratique… un peu moins.
Humeur : immortels ou pas, investis de super-pouvoirs ou pas, ils se comportent tous comme des post-ados/ adulescents pénibles.
Titres : grandiloquents, avec sous-titre explicatif, pour toutes les aventures
Format ?
Personnages :
Edouard : vampirisé à 17 ans, il est condamné à… avoir 17 ans pour l’éternité. C’est déjà pourri pour lui… mais encore plus pour ceux qui doivent le supporter au quotidien. Pour ne pas attirer l’attention des services sociaux, il doit continuer à aller au lycée, se taper des cours de maths : des disserts et des expériences de chimie auxquels il ne comprend rien. Si encore il pouvait avoir son bac et au moins aller à la fac… mais. Non. Le Lycée. Pour l’éternité. L’enfer.
Kévin : transformé en loup-garou. Il est bestial, bas de plafond, agressif et misogyne. Et ça, c’est son côté humain. 3 jours par mois, il se transforme en loup-garou. Son meilleur côté fait alors surface : à l’écoute sensible et attentionné, il devient une vraie crème. Malheureusement, il ne peut approcher personne durant ces trois jours. Il reste donc cloîtré, ne sortant que la nuit, mélancolique et atterré par la terrible malédiction qui le frappe.
Lydia : scientifique géniale, elle a percé les secrets de la fission de l’atome à 18 mois. Malheureusement, elle est issue d’une famille profondément persuadée que les filles ne sont pas faites pour faire des maths ; mais plutôt pour faire des études les plus courtes possibles, aller à des cours de danse, des colonies équestres, et faire des soirées-pyjama. Dont acte. Seul petit souci : dans ces conditions de frustration extrême et de totale non-simulation intellectuelle, Lydia est devenue folle, et vaguement (ou pas vaguement du tout, d’ailleurs) sadique. On ne sait pas ce qui est arrivé à sa famille. Elle a trouvé refuge dans la colocation, où elle occupe la cave, transformée en laboratoire. Elle peut/ va créer différentes créatures et machines selon ses besoins.
Lola : Lola est une jeune femme charmante, plutôt jolie, avenante, marrante. En plein éveil sexuel. Elle était en train de fricoter avec son copain dans un pré quand elle est mort –parce qu’elle voulait une première fois folklorique et romantique, l’air était saturé de désir (et d’hormones. Entre autres). Malheureusement, c’est le moment où la foudre s’est abattue sur eux. Son copain est mort. Elle, elle est devenue un spectre impalpable, mais pas que. Elle vit sa mort comme elle a quitté la vie : les fesses en feu et submergée de désir. En gros, elle est tout le temps horny, et vue sa nouvelle nature désincarnée, a peu de chances de pouvoir évacuer la pression. Elle passe donc son temps à traîner dans les vestiaires des stades (masculins et féminins, pour elle le sexe, c’est le sexe, l’amour idem on va pas chipoter), et à chercher désespérément un moyen d’assumer sa curiosité et de pouvoir au moins se toucher, elle, à défaut de pouvoir toucher les autres. Ah oui : elle est morte avec les cheveux en bataille, une seule chaussette, une jupe vaporeuse et un soutif de travers. C’est tout. Et tant qu’elle n’aura pas réussi à avoir un minimum d’influence sur son propre corps (ou ce qu’il en reste), elle va rester dans cet état-là.
Running gags
• Kévin imputant au cycle menstruel de Lydia ses accès de folies ou ses inventions, alors que lui-même change totalement de personnalité suivant l’état de la lune.
• Lydia tente d’aider Edouard à réviser, et s’arrache les cheveux de le voir aussi nul.
• Lola suit Edouard et Kevin pour essayer de se rincer l’œil, malheureusement, ces deux boulets ne parviennent presque jamais à sortir avec des filles –et surtout pas à conclure.
• Edouard et les femmes : de temps en temps, il ramène une ado émo qui le trouve trop dark et mélancolique, mais elles finissent toutes par le quitter parce qu’il passe son tempe à geindre, a l’énergie d’une endive, et pique leurs tampons usagés pour se faire des infusions.
Pitchs à développer :
La Quête Intérieure (Lola fait du shopping)
Lola a rencontré un sage indou, en haut d’une montagne, avec qui elle parvient à communiquer par la pensée. Le sage a entrepris de lui apprendre la méditation. Elle parvient enfin au stade où elle va pouvoir avoir de l’influence sur son corps désincarné. Le sage lui demande ce qu’elle souhaite au plus profond de son cœur. Ce qui va pouvoir lui apporter un déconfort dans la nuit sans fin qu’elle traverse. Lola a déjà tellement de mal à se concentre pour penser à autre chose qu’au sexe, que rien ne lui vient à l’esprit.
Le sage lui demande un truc un peu poétique, cérémonieux, du type : « en haut de cette montagne désolée, au sommet du monde, là où tu as enfin trouvé quelqu’un qui puisse t’entendre, entourée des milliers de flocons de neige qui représentent autant de ces êtres solitaires et voltigeant dans les bourrasques du Destin ? ».
Et Paf, Lola se retrouve avec une planche de snow board.
-« OUAH, trop cool ! Un snow !! »
Le sage s’évanouit, communiquer et transmettre sa concentration à Lola lui a pompé toute son énergie, il meurt dans la neige. Lola :
« -Eh ? EEEh ? Y’a pas les chaussures avec ? »
A partir de ce moment-là, on la représente avec sa planche de snow à la main.
Le Rocher de Sisyphe (Edouard et Madame Bovary)
Edouard reçoit les résultats du BAC. Il a encore foiré. Il va encore devoir changer d’Académie pour avoir de nouveau trois essais. Se trimballer à l’autre bout du département pour avoir un lycée qui l’accepte. Reprendre le programme. Re-re-re-relire Madame Bovary.
-« Sérieux, Madame Bovary ? C’est encore au programme cette année ? Mais ils changent jamais les bouquins ou quoi ? s’étonne Lydia.
-Je sais paaaaas mais j’en peux pluuuuus, geint Edouard.
-Ca fait combien de fois que tu te le tapes ce livre ?
-Je veux même pas essayer de compter…
-Tu dois le connaître par cœur depuis le temps.
-Non, j’ai une super mauvaise mémoire, tu es bien placée pour le savoir, c’est toi qui m’as appris ma table de 8.
-Ouais, pfft…. ça t’a pris deux ans pour mémoriser un truc que tu avais déjà appris en CE1… Enfin, on y est arrivé hein. Du coup il reste de l’espoir pour Madame Bovary.
-ah, ah… ouais… dit Edouard, mal à l’aise. Lydia le regarde, soupçonneuse…
- Réponds sans réfléchir ! Huit fois quatre ?
-trente-trois ?
C’est moult attrayant tout ça !
On peut participer ? Inventer nos pitchs ?
Mais oui mais certes, on en fait ce qu’on veut, ça ne servira qu’à nous, de toute façon.
Dites Impératrice, si avortés soient-ils, ‘devriez pas laisser traîner vos projets perso/idées/scénars.. De méchantes gens pourraient vous les piquer – et avouez que ça serait franchement dommage – et pis ils pourraient bien ressusciter dans quelques temps.
Cela dit, c’est bien ficelé tout ça.. En bédé ça pourrait ne pas être dégueu.
Aloooors…
On a un vampire, un loup-garou, une fantôme et une surdouée. Qu’est-ce qui manque ?
- une mascotte (une des créatures de Lydia, par exemple)
- un-E magicien-NE
- un-E démon-E
- un-E humain-E normal-E
Ça ferait presque penser à du Buffy, mais sans la bagarre.
Mais il est vachement bien ce projet, pourquoi vous le faites pas du coup?
Je propose un zombie-végétarien, et grognonb (du coup).
Voui bon, c’est ma seule idée pour le moment. J’essaierai d’en trouver des mieux.
Mais elle est vachement bien, votre idée, Mme Laverdure !
Justement, le zombie, ça manquait à ma liste.
Je ne le fais pas, parce que comme expliqué auparavant, ça a déjà été fait mille fois, et en train d’être fait, avec une BD pour les mômes (dans Astrapi je crois), et en série avec Being Human..
Le voleur qui arrive à vendre ça, je veux bien qu’il me file sa combine.
Mais le zombie alors on en fait quoi ?
Comme ça parle pas ?
Et ils vivent où ?
J’avoue qu’entre Twilight, Being Human, Vampire Diaries, True blood, Mortal instruments et autres beautiful creatures etc … on est un peu submergé par les vampires, loup-garous, sorcières, toussa toussa. Votre humour corrosif eut toutefois peut-être pu dépoussiérer le genre, ô impératrice.
Que de possibilités, Impératrice… Si vous ne comptez vraiment rien faire de ce projet-là, ptêtre que vous pourriez mettre un lien shpécial en première page du Beulogue, histoire qu’il ne se perde pas et qu’on puisse rajouter nos idées au fur à mesure? Faudrait pas qu’il meure, c’est plein de bonnes idées.
(Pis je vous ai entendue… Ca me fait regretter de pas avoir du tout de temps ces derniers jours, mais promis, dès que je suis en wikende, je participe
)
En attendant, j’ai beaucoup aimé Lola. Vraiment. (Et Edouard me fait glousser, ne serait-ce que parce que celui-là on aurait beaucoup de mal à l’appeler « Edouaaaarde » pour faire américain).
Moultes bisous dans le cou, Galaxie !
Et bonne fin de semaine.
(Et merci de nous ouvrir vos tiroirs!)
Je continue à penser que ça aurait été trop classe, vos persos sont bien en plus!
Mais oui, je vois l’idée.
ça fait un peu un mix entre Misfits et Teen Wolf
(oui j’avoue j’ai regardé un bout de Teen Wolf, heureusement qu’on utilise des pesudos ici)
Il est où le lien vers le crowdfunding ?
Vous voulez crowdfunder mon guénie ?
Le guéniiiiii
oh-hé-oh-hé-le-guéééé-niiii
Oui bon OK.
Ahaha ! en même temps c’est chez moi, je fais comme je veux !
Hum. C’est sans doute la fièvre. Je vais me recoucher.
Pendant que vous crowdfundez mon guéni.
Moi je veux crowdfunder votre guénie, Impératrice!
Gnarf, j’ai trouvé le temps de finir le p’tit synopsis que ça m’a inspiré… Le v’la :
La Bête Humaine (Le rêve de Jenny)
Kevin, un soir de transformation, cède à son bon cœur et sort en douce pour aider un chaton choupi coincé dans un arbre. Ce faisant il est repéré à son insu par Jenny, ado de 15 ans légèrement psychopathe avec en prime une grande imagination et plus d’argent que de raison.
Ladite Jenny se monte le bourrichon toute seule comme une grande et se met à stalker la colloc’ dans l’espoir de revoir l’amûûûr de sa vie, l’homme de ses rêves, le lupin de ses fantasmes, tout ça tout ça. Bien évidemment elle interprète tout de travers, ne fait pas le lien entre Kevin-loup et Kevin-con et se met en tête que les colocataires retiennent Kevin-loup contre sa volonté, probablement dans une cage si minuscule qu’ils doivent l’en sortir à la pleine lune, sinon il l’explose rien qu’en se transformant (j’ai dit qu’elle avait beaucoup d’imagination ?)
‘fin bref, une nuit de pleine lune elle craque et soudoie le personnel de sécurité de la boîte à papa pour libérer son loulou chéri des griffes des monstres infâmes qui le retiennent. Vu qu’ils prennent la bande totalement au dépourvue (remarquez, dans le cas contraire ça n’aurait pas changé grand-chose : ils sont nazes) Kevin est embarqué avant même que les autres aient eu le temps de réagir (ce qui fait enrager Lola, persuadée qu’il a été kidnappé par une bande de fanatiques de Yaoi furry qui va le (faire ?) violer par tous les orifices – et elle ne sera même pas là pour voir ça !)
Coté Jenny-Kevin, dialogue de sourd entre la demoiselle qui s’auto-congratule pour ce sauvetage glorieux et le pov’ garou qui n’arrive pas à en placer une. Surtout qu’elle lui fait peur à délirer sur leur future vie de couple et le mariage grandiose qui les attend.
Coté des autres, après une grosse-grosse panique en mode « OH MON DIEU C’EST TERRIBLE QU’EST-CE QU’ON VA FAIRE ! », Lydia se calme d’un coup et va chercher le calendrier pendant que Lola peste à mort sur ces infâmes kidnappeurs qui ne prennent même pas le temps d’embarquer un public et qu’Edouard envisage rêveusement une vie sans Kevin pour lui piquer ses meufs. Lors qu’elle revient, elle pointe la date du lendemain où il est noté « retour à la normale – hélas » et dit « Paniquez pas, dans six heures la pleine lune s’arrête. J’vous parie trois Pepitos qu’ils vont le trouver si pénible qu’ils vont le relâcher. »
Et c’est exactement ce qui se passa.
Ohlala Ninita merci merci !
Du coup j’étais énervée pour des trucs en caca et j’avais même pas vu votre beau commentaire/ synopsis de l’amour.
De rien, j’étais à la bourre aussi, j’allais pas bouder pour si peu (au pire un mois après je vous l’envoyais à l’adresse Bisou_bite ^^)