Blublublu a décidé de jeter un pavé dans la mare de la tranquillité de ce Beulogue. On est tous là croire en l’avenir du futur du bisou, et voilà ce qu’elle nous sort :
« Enfin bon, voilà: un garçon qui répond à des œillades palpitantes de la croupe par « non merci, je suis pas trop dans la sessualité ces jours-ci » se foutrait-il pas un peu d’ma gueule? Par hasard, quoi. Je veux dire, est ce que l’égalité suivante « garçon=sessualité dans tout le cerveau » est vérifiée scientifiquement? Et applicable à 100% des cobayes? Et des humains? »
Alors moi, je veux bien répondre aux question hein. Servir la Science et tout. Mais bon.
Déjà, il y a quarante-douze question dans cette question, c’est de la triche.
Ensuite, je vais devoir être très claire : j’ai fait un manuel pour comprendre les filles.
Les filles.
Les garçons, moi, j’y comprends rien.
La dernière fois que j’ai voulu fréquenter, figurez-vous que moi aussi on m’a répondu poliment non merci. Ce qui, bien entendu, est totalement scandaleux.
Il y avait cependant une bonne explication à ça : le pauvre garçon étant en fait gigolo de profession, faire le sexe était devenu pour lui l’équivalent -pour moi- de remplir un tableau excel. Donc il voulait bien faire le romantisme, m’attendre sur des quais de gare et me faire virvolter en riant au ralenti (sympa), me rouler moult grosses peyles de qualité (encore plus sympa), mais pour niquer, ben fallait attendre. A mon cucul tout rouge, il opposait l’importance des 35h et des acquis sociaux -que voulez-vous répondre à ça ? (En vrai j’ai dû répondre un truc genre « mais si c’est ça va mourir, pute », et du coup pour une fois ça tombait pile-poil).
Et puis Mollo étant un choli papillion, la dimension de challenge était nulle, du coup j’ai perdu tous mes réflexes d’art de la guerre ninja. Enfoiré de Mollo.
Je sais les choses suivantes (notez bien, y’en a pas beaucoup) :
-Le garçon, en vrai, aime bien sûr beaucoup le sexuel. Mais parfois pas tout le temps. Notamment durant les enterrements de proches, les documentaires sur la pédophilie ou pendant qu’il fait caca. En théorie.
- »Est ce que l’égalité suivante « garçon=sessualité dans tout le cerveau » est vérifiée scientifiquement ? Et applicable à 100% des cobayes ? » = Non. On n’a pas vérifié tous les garçons donc d’un point de vue scientifique de la théorie de je sais plus qui des corbeaux blancs, que Krazy Kitty vienne à mon aide s’il vous plaît, on ne peut pas affirmer que tous les garçon n’ont que le sexuel en tête. C’est la Science, ça rigole pas en fait hein. Enfin si, ça rigole un peu mais disons que c’est pas toujours là pour te faire plaisir. Sinon, par exemple, il y aurait des études pour démontrer que le fromage absorbe la gaufrette de cul.
-La subtilité de l’approche compte un peu. Si c’est trop subtil on ne peut pas vraiment prendre le « non merci » en compte parce qu’une réponse à une non-question, ben ça compte pas. Par exemple si l’approche c’était de dire : « mais sinon éventuellement on va se boire un verre un soir nan ? » en mode détendu du slip, le garçon peut penser que vous aimez juste boire, ce qui est compréhensible parce que c’est quand même souvent agréable, et que vous êtes à la cool. Enfin, là vous dites qu’il a répondu « non merci » donc j’en déduis que la question était claire.
Voilà ça je sais. Après, je me perds en conjonctivites.
Déjà, après il y a le moment où tu proposes et où le garçon répond « non merci » alors qu’il a très bien compris la question.
Là, d’après mon expérience, ce qui est compliqué c’est d’accepter le total manque de goût de cette personne.
En général dans ces cas-là (ça m’est pas arrivé tous les deux jours mais quand même quelques fois, voir plus haut), j’ai un peu envie de faire un mouvement de tête à la Beyoncé, de me claquer vigoureusement la croupe en mode « regarde un peu ce que tu loupes, crotte de nez inconsciente » et de partir en criant « NANA-SIGEULADY-NANA-SIGUEULADY ».
Oui, exactement comme ça.
Ou bien alors je me mets à rigoler (je ne rigole pas toujours au bon moment mais je n’arrive pas vraiment à contrôler). Non mais en vrai ça m’est déjà arrivé de rigoler. Parce qu’enfin, quel abruti dirait non à cette cascade de cheveux de feu, à cet humour subtil et de bon goût, à cette moustache altière, à cet œil inventif (en plus j’en ai deux) et à ce nichon en quantité excessive ? Faut vraiment être stupide, en général la stupidité me fait rire, du coup je ris. Du coup le type en face a pas du tout l’impression que je me fous de sa gueule. Suite à ça, l’ambiance est au beau fixe, ça ponctue bien la conversation (avec un point final).
Après il y a la magie du monde moderne. La magie du monde moderne c’est qu’en vrai il peut y avoir un côté un garçon timide mit le cœur brisé, qui regarde dans le vague du soleil couchant et soupire en caressant doucement des fleurs séchées du bout des doigts, et de l’autre une fille avec le cucul rouge qui aime bien boire du vin et manger du saucisson (aucune métaphore involontaire ici)(c’est au contraire tout à fait volontaire), et lui fait des avances éhontées (et pourquoi devrait-elle en avoir honte d’ailleurs ?) avec de la subtilité relative.
C’est la magie de la libération de la femme !
C’est aussi ce qui fait que certaines d’entre elles peuvent t’affirmer avec l’air sincère que quand même, c’est au garçon de faire le premier pas, de payer le restau et d’avoir du poil. Eh ouais. Parce que c’est plus simple. Quand tu es dans des schémas connus, c’est forcément plus simple (c’est pour ça qu’au lieu de leur péter les dents en disant « ah ouais ? T’es pas féministe ? T’es sûre-sûre ? Tu veux absolument être payée moins que les hommes ? Tu veux avoir besoin de l’autorisation de ton père ou de ton mari pour ouvrir un compte en banque ? » j’essaye de compatir pour trouver une base de dialogue, car moi aussi je suis une grosse flemmasse sur certains trucs).
C’est pour ça aussi qu’on peut avoir envie d’aller sur le internet demander à un faux professeur des réponses faussement scientifiques quand un garçon fait le tout mou alors qu’on lui agite l’épaule dodue sous le nez : parce que c’est pas simple, tout ça. Déjà, Fululu, vous devriez être fière d’avoir posé la question. Faut avoir les glandes bien accrochées pour aller vers quelqu’un comme une grosse huître ouverte, lui tendre du citron et dire : « alors ? On fait quoi ? »
Donc Piublublu, félicitations.
On peut aussi en profiter pour lister les stratégies qui ne marchent pas (non mais parce que je sens bien que j’aide pas beaucoup là hein)(donc ça au moins je suis sûre de ce que je dis)(pareil y’a pas beaucoup notez bien)
- Rester immobile et invisible en espérant que la personne qui vous fait vibrer le slip ne vous voit ni ne vous entend mais nonobstant brûle de pacion pour vous et va venir vous la déclarer par surprise comme ça, elle attend juste le bon moment (ça ne marche jamais à part si vous êtes genre Charlize Theron, et encore).
- Être agressif et insultant et penser que le vibrateur de slip va forcément en déduire que vous avez hyper envie de lui tamponner les muqueuses (c’est ma préférée, je l’ai pratiquée longtemps, avec un non-succès toujours renouvelé)
- Aller draguer son meilleur pote, à la place, et l’épouser, tant qu’à y être, et après s’enfermer dans la salle de bain pendant 45 ans pour se manger les bulbes de cheveux en cachette.
S’en vouloir parce qu’on s’est sorti les doigts du cul et qu’on est allé onduler devant Jean-Raymond en disant : « eh, si tu veux me mordre les fesses, vas-y hein, c’est la sainte Andouillette aujourd’hui » ou un truc du genre. Oui certes, d’émotion il s’est roulé en boule et il tout le bar lui a marché dessus, mais au moins vous mourrez avec des remords et pas des regrets, et j’ai lu quelque part que c’est mieux.
PS : Blublublu : Mademoiselle, en fait, ce n’est plus supposé être sur les formulaires…
Questions subsidiaires :
Une pétasse déclare : T’vas voir si tu m’digères mal ! Ce n’est pas une question, d’une ; et de deux, mais enfin, qu’est-ce qu’il vous prend ? On ne se mange pas entre amies, enfin. Qu’en penserait le Dude ? (Oui je sais, il filmerait. Mais après, une fois le tourbillon émotionnel des douze millions de vues sur Youtube retombé, que dirait-il ?)
Masmedia : moi, quand j’étais petite j’avais pas le droit de regarder la télévision. Donc ma culture des 80′s est parcellaire. Alors expliquez-moi, au lieu de vous moquetter. Ça va bien à la fin. Prout, quoi.
Le Dude il aime nos cat-fights. Je le soupçonne de les alimenter. Le salaud !
Sinon, je suis plus Madonna que Beyoncé. Mais là n’est pas la question.
Ouf.
*respire mieux à 5/7ièmes*
Je me sens tellement honorée d’une telle attention que je vais choisir d’oublier votre petit ton moqueur…
Je vous aime d’amour, Impératrice. Voilà, c’est dit. Coeur coeur etc.
Dites, j’ai fait de mon mieux hein. Je vous ai même chanté un bout de Sigueulady ! Je peux pas faire davantage, je suis désolée.
Na mais en fait le truc à bien comprendre avec les garçons c’est que c’est comme les filles : yen a pas deux pareils.
Donc le garçon qui déçoit tant Blublublu, bah il peut avoir des goûts dupourri (parce qu’une fille de notre Galaxie adorée c’est forcément une fille qu’il fait bon avoir de la sexualité avec), il peut avoir temporairement de la merde dans les yeux parce qu’il soupire sur une autre en secret (ouais, ya des mecs comme ça), il peut croire que c’est pas vrai (ya des filles qui font des mauvaises blagues), il peut VRAIMENT pas vouloir faire de la sexualité en ce moment (j’en ai connu qui se réveillaient un matin en se disant qu’ils en avaient marre de penser avec leur penis ou une irritation mal placée) ou ça peut être totalement autre chose, mais là je sèche.
Le garçon, c’est possible aussi qu’il se sente des obligations avec une fille et donc tu pourrais te mettre nue devant lui en dansant la lambada, des fraises dans la bouche après l’avoir nourri uniquement de gingembre, qu’il ne comprendrait pas où tu veux en venir pour de vrai.
Nah mais …… je sais pas quoi dire … c’est juste trop de conseils à la fois (et de lulz).
Bravo !
D’abord c’était pas la lambada, c’était la salsa, et ensuite tu pourrais me lâcher avec ça…
Les garçons sont aussi des petites choses délicates, sauf qu’ils n’ont pas le droit de le montrer (le même « pas le droit » que dans « les filles n’ont pas le droit de dire des gros mots » ou « les filles n’ont pas le droit de manger du gras parce que sinon elles sont groooooosses »). J’en déduis donc que des fois, le garçon aussi peut n’avoir pas la tête à ça/être fatigué. Sauf que, les clichés pourris fonctionnant dans les deux sens, nous (=les individus de sexe féminin) ne sommes pas préparées mentalement à faire face à un refus (puisque les mecs sont sensés ne penser qu’à ça) et on le prend mal, souvent (doux euphémisme).
Impératrice de mon coeur,
looooin de moi l’idée d’avoir l’outrecuidance d’oser me moquer de votre très sainte et majestueuse personne !
Grand Dieu!
surtout si vous étiez privée de télé… je crois que vous avez assez morflé sur ce coup !
aussi, Massmédia (oui ça prend deux « s » en fait… c’est pour ça que vous pouvez pas connaître! c’est ma faute! je donne les mauvaises infos aussi!) et une des méchantes dans les Mondes Engloutis…
dont voici la petit chanson, et où elle apparait dès 1:10, juste après Sesskapil (uh uh uh! c’est en grandissant qu’on apprécie ce genre de Nom!)
http://www.youtube.com/watch?v=-DQ6EY0V9Gk
Bizarrement, physiquement je m’identifie moyen (à part la taille du fondement peut-être… mais promis, chui pas blonde, chui pire: rousse!)
(oui bon j’avoue c’est un vieux pseudo de l’internet que je traîne depuis caramail tel un fardeau dont on ne saurait se séparer)
valà !
le bisous modeste et timide sur vos royaux petons !
Ah mais ouiiiiii mais si mais d’accord. Avec deux « s », alors, d’accord.
en vrai, je suis bien contente de votre réponse, hein. J’suis juste pas douée pour les mercis!
Et d’ailleurs, dans ma tête, vous chantez super bien le Beyoncé.
Mais le coeur y est. Si je savais où, je vous enverrais des rillettes au fromage.
Mais je sais paaaas, moi, qui a sorti l’histoire du corbeau blanc en premier. Platon ?
Sinon je peux vous garantir que la combinaison carré d’as des 4 stratégies qui ne marchent pas ne marche pas non plus : étape 1, rester invisible au cas où l’objet de votre de désir enflammé se rende compte que vous existez, et donc, potentiellement, que vous avez des défauts ; étape 2, s’énerver parce que c’est quand même ridicule, comme attitude (et/ou parce qu’il ne vous calcule pas), décider que oh vous avez une grande gueule, et vous en servir ; étape 3, redevenir raisonnablement humain(e) dès qu’il a le dos tourné, et ainsi taper dans l’œil de son meilleur ami ; étape 4, prendre votre courage à bras le corps et Claude-Hervé aussi, être surpris(e) quand il tombe des nues (il vous connaît à peine, la moitié du temps vous lui gueulez dessus, et il croyait que vous étiez folle de son pote), tomber en dépression parce que personne ne vous aime.
Krazy Kitty, c’pas possible, on dirait que vous m’avez espionnée pendant toute mon adolescence. Oui parce qu’aujourd’hui ça va mieux, mais tout simplement parce que j’ai eu de la chance. Ma technique de drague n’a pas évolué depuis. Ca consiste essentiellement à me concentrer très fort pour éviter de a/ fuir en courant quand l’objet de mes attentions s’approche , b/ ne pas lui dire des trucs stupides/agressifs qui lui ferait penser que je l’aime pas du tout c/ Me laisser faire s’il essaie de m’embrasser (alors que franchement, quand il en arrive là et que tout ce que vous voulez c’est qu’il le fasse, on pourrait croire que c’est du gâteau).
Sachant que sur ces trois points confondus mon taux de succès est proche des 50% et que ces trois points seuls (même avec un succès total de 100%) ne sauraient réellement être une approche efficace, autant vous dire que je remercie la Sainte Rillette de m’avoir envoyé un choli papillon persévérant…
Je parle que de moi, pardon, mais c’est pour exprimer ma solidarité avec les handicapées de la séduction (totale et sincère, la solidarité)
Alors sachez que j’ai fait la connaissance de ce spécimen appelons le communément le « mecpasdutoutenphasedemasessualité »
c’est un peu long, j’admet toujours est-il que je le fréquentais assidue ment durant ma prime jeunesse et que je me sentais exclue du monde « des jeunes a la sessualité débridée » (rien de raciste) mais alors un jour j’ai compris que comme dans bien des chansons (et moultes moultes road movie) le problème ne venait pas de moi (quintessence de l’oeil aguicheur et de la pose suggestive même (et surtout) passé les 15 verres de rouge) mais de lui, jeune à la migraine sous-jacente et a l’état d’âme (plus grand que les états d’Amérique) mais je m’égards, plait-il changez de mec et non de tactique
Amicalement,
Vôtre