Ohlala. Ohlala.
Ohlalalala.
Tu sais quand des fois tu cherches des gens sur le internet, que c’est mal et qu’il faudrait pas ?
(Non mais ne niez pas hein).
Eh ben je vous jure que je ne le ferai plus jamais, jamais.
Je viens de retrouver mon meilleur ami/ amoureux secret/ rouleur de pelles passionné/ amant regrettable du lycée. Il donne des cours d’économie de la concurrence. Dans les salles chichement éclairées d’écoles privées de technopoles.
A la lumière blême des slides PowerPoint.
Le front barré d’une ride précoce de renoncement.
EN POLO.
(Si ça se trouve il est parfaitement heureux, mais en polo, ça m’étonnerait)
Bon c’est sûrement vilain pour lui mais ça m’a fait sourire, et j’en avais franchement besoin ce soir.
Du birnu, chère Impératrice.
Tu sais quand des fois tu te dis que des gens te cherchent (et te trouvent) peut-être sur internet ?
C’est tout aussi déprimant.
En fait.
J’aurais dû prendre le nom de mon mari.
Une fois j’ai croisé un ex. J’ai failli me suicider et puis je me suis rappelée que JE l’avais largué MOUAHAHAHA !
Aux anciens du collège qui me retrouvent sur internet : sachez que je suis très heureuse de travailler comme une esclave pour même pas l’équivalent du SMIC français ! Ahah, carrière de ouf, prestige social, ahahaha !
(Punk’s not dead, puisque je vous le dis).
Un jour une copine m’a montré le profil facebook du grand dadais dont j’étais folle en troisième. J’ai failli m’étouffer avec mon taboulé, et elle a failli s’étouffer de rire en voyant ma tête (il est marié admettons, avec cette relou de Carine-la-relou de la calsse, admettons, rugbyman professionnel, pourquoi pas, mais il n’a plus de cou ou presque et les oreilles en chou-fleur )
Nul ne peut être heureux en polo.
Moi j’ai (par hasard, et si!) vu sur Facebook le garçon pour qui j’en pinçais au collège, il est CANON. Plus qu’à l’époque. J’avais du goût.
J’ai avec insistance pris la tête d’un copain au sujet de ses polos, et j’ai eu tort, parce qu’il était très content avec ses polos. Soit dit en passant, il y apparemment (même s’il s’agit d’une minorité) des filles chez qui le marqueur social polo est plutôt attractif…
Je lis, je ris, et je repense à mon chéri Raphaël de 4ème B qui avait les yeux si bleus et les joues si douce, et dont j’ai vu la photo récente il y a peu. Il a toujours les joues douces apparemment. Genre le type n’a littéralement pas pris UN poil, ni une ride au demeurant. J’espère au moins qu’il a mué (ce salop qui m’a émietté le cœur pendant des années!).
Je ris je ris, puis je relève le nez: mon mari a les joues douces, lui aussi ……..mais il porte un polo
#chiennedevie