Chère Galaxie, décidément, qu’est-ce que je ferais sans toi ?
Aujourd’hui, j’ai un peu de temps mais pas d’idée (en plus Gros Naze est revenu de vacances tout orange, ça m’a enlevé toute foi dans le futur de l’avenir).
Mais grâce ? un enchaînement zincroyable, je vais pouvoir te faire un billet ET écrire des gros mots ET pousser une gueulante féministe (et mes aisselles ne regardent personne) ET attirer plein de monde sur ce Beulogue grâce ? des mots-clés fort populaires.
Chapitre 1 :
Il y a peu de temps, je conversais avec des amis, appelons-les Floupi et Bidule, (au cas où, si je vous dis qu’ils s’appellent Damien et Manu vous allez décider de les stalker sur le internet, je commence ? te connaître, Galaxie, des fois tu es joueuse).
Floupi, je le vois souvent, mais Bidule, je l’ai perdu de vue pendant très longtemps. Longtemps comme 7 ans. Du coup, fallait faire un update.
Chapitre 2:
Comment résumer 7 ans de vie ? Si tu as des enfants ou un pays ? ton nom, tu le dis tout de suite, mais résumer des années de petits événements du quotidien, c’est pas évident, et surtout, c’est super chiant.
Alors avec Floupi, on a décidé de ne parler que des choses marquantes, incroyables, extraordinaires (du coup tu fais le tour beaucoup plus vite).
Par exemple, Floubi est allé au Pérou et a créé sa boîte. Moi, j’ai fait des livres et je suis devenue rousse (c’est bon on fait c’qu’on peut quoi).
Chapitre 3:
Et puis, le mohair.
Oui, le mohair.
Un été, Floubi avait trouvé LE lien. Le lien qui menait vers le repaire des amateurs de mohair.
Et ce lien, mes amis, ce lien… ce lien restait au panthéon de notre vie durant ces 7 années, un peu avant Mollo, pour ne rien te cacher (Mollo qui est fort urbain mais crée moins la surprise qu’un hurluberlu en combizlipe intégral tricoté main).
Chapitre 4:
Le lendemain, guillerette et primesautière comme ? mon habitude, je poste donc le lien vers les coquins en poche ? bite tricotée sur Facebook.
Chapitre 5:
Et ce matin (parce que les trucs qui me font rire me font rire très longtemps. C’est pas du tout usant. Je suis un rêve au quotidien, j’en ai déj? parlé), j’affirme bien fort et derechef mon envie de me tricoter une poche ? bite.
Chapitre 6:
Et une fan de la Galaxie avec qui je dis souvent de bestises sur Facebook me répond (parce que mes fans sont très attentionnés) de faire attention, parce que la laine, ça gratte la nénette.
Chapitre 7:
Et l? du coup je me pose un Grande Question. La fan en question est une personne rigolote et majeure (encore un peu plus majeure que moi), et qui doit être au moins vaguement au courant des choses de la vie parce qu’elle a un enfant.
(Enfin je vous accorde que ça veut pas dire grand chose, des fois tu vois les ados américaines t’expliquer que si tu fais l’amour la tête vers le nord tu peux pas tomber enceinte et tu comprends mieux pourquoi elles ont déj? des triplés – mais étrangement, elles, ça a pas l’air de les faire réagir plus que ça.).
M’enfin bon voil? une femme adulte qui du coup parle du sexe féminin et dit « nénette »
Vous me direz, ? lire au petit dej en mangeant ses chocapics, c’est peut-être moins violent que « chatte ». Par ailleurs, la fan en question ne connait point mes sensibilités, peut-être que si tu me dis « zézette » ou « trilili », déj? je rougis, alors bon elle préserve ma susceptibilité.
Mais pourquoi ces circonvolutions, cette peur de choquer, justement, d’employer le mauvais mot, alors qu’on écrit bite comme on prend un café ?
(Enfin, perso moi bite j’aime beaucoup le mot. Sinon s’il faut être un peu classe je dis pénis. )
(Et maintenant que je me relis le concept de conversation polie où on parle de pénis… hum… mais bon c’est encore autre chose, pour l’instant partons du principe que la bite ? droit ? une place indiscutée dans la vie en générale et le champ lexical en particulier).
Eh bien justement, parce qu’on n’a pas de mots.
Il y a tous les mots doux, ronds, inoffensifs mais du coup très infantiles : j’ai lu ç? et l? « boum-boum », « nénette » justement ; même « foufoune » rentre dans cette catégorie de la répétition qui calme, du « ou » qui adoucit la bouche (et un bisOU au passage).
Après il y a les mots qui tentent vainement de localiser : « en-bas », « par l? « , « devant ».
J’ai une amie très proche avec laquelle j’ai des conversations où la politesse n’est clairement pas une préoccupation (ouuuuh quelle jolie métaphore ! ) et qui m’a un jour demandé si le gel douche que je lui avais prêté convenait aussi pour « la culotte » (et on ne parlait pas de faire des lessives).
Pas de mot, ou bien pas de « vrai » mot qui nous permettent de désigner clairement ce qu’on a entre les jambes. C’est terrible, en fait. Mon sexe définit ma nature génétique, définit (malheureusement) ma place dans la société et les efforts que je vais devoir faire pour « compenser » mon sexe (mais c’est encore un autre débat), ma possibilité de faire un enfant « toute seule » : tout cela, c’est énorme. Et je n’ai pas de mot pour le nommer.
« Sexe »… est unisexe, justement.
Les américaines (enfin, quand elle ne sont pas occupées ? mettre la tête au nord), disent « vagina« , ce qui englobe a priori (mais arrêtez-moi si je me trompe) l’appareillage tout entier : clitoris, petites et grands lèvres, vagin (et utérus ? ).
En français, « vagin » reste très médical, et surtout incomplet.
Ce manque du mot juste me met mal ? l’aise parce qu’il traduit aussi une idée de recherche de terme poli, acceptable, ? la fois clair et agréable ? l’oreille.
Les femmes qui appellent un chat un chat et leur sexe une chatte sont sans doute plus ? l’aise avec ce terme. Moi, ça ne me plait pas. Ce son du « h », qui me renvoie ? « hachette » ou pire, « hachis », et bon appétit bien sûr. Par ailleurs, essayez un peu d’employer « chatte » et observez les réactions. C’est cash, c’est cru, et ça ne passe pas inaperçu.
Le problème c’est aussi ça : de ne pas oser employer de terme cru pour désigner quelque chose qui m’appartient.
Si je n’ose pas, est-ce que ça signifie que mon sexe me met mal ? l’aise ?
J’avais l’impression qu’on s’entendait plutôt bien, qu’il m’avait pardonné les épilations hasardeuses, les séances de ramonage avec Kévin-qui-était-pas-une-bonne-idée, et tous les triturages de pré-adolescence avec « mondieumondieu, mais est-ce que c’est normal ça ? Je suis un monstre, je suis un monstre » en bruit de fond.
Depuis, ça va très bien, merci.
Ce qui me gêne, c’est peut-être surtout cette possibilité de la honte. Alors que, bordel de chatte, je n’ai pas ? m’excuser d’être une femme.
Ça te fait bizarre hein, Galaxie ? C’est rare que je sois sérieuse.
Alors pour dédramatiser, on va faire un petit sondage. Dites-moi un peu en commentaires quel nom vous donnez ? votre sexe de femme, faute d’une meilleure dénomination, et si vous avez un pénis, (bite, bite, huhuhu), ne vous sentez pas exclu, proposez.
Je me doute bien que soudain, pas mal de nouveaux pseudos vont apparaitre alors que les habituels seront curieusement absents. C’est pas grave. C’est un début.
Si on trouve un mot ? la fois précis dans ce qu’il désigne, dont la sonorité n’a rien de mièvre, ou d’inquiétant, ou d’infantile, voire un mot drôle, parce que le sexe c’est supposé être funky, sur ma vie j’envoie une lettre ? l’Académie Française.
Et d’ailleurs tiens, je vous dis, moi : dans le livre sur les filles, j’ai utilisé le terme « trombinette ». Voil? une fière affirmation de la légitimité du sexe féminin ! Trombinette… avec ça, l’institution patriarcale va trembler sur ses fondations.
Preummmmmmsssss! (mais c’est de la triche. )(mais tant pis).
Whoah. C’est de l’article très sex-mantique tout ceci.
Euh. Vers le Nord, vraiment? *note, mais déchire*
Et sinon, merci pour la rigoulette. Je pouffai, camouflai en toussotement. Pourtant, j’devrais avoir appris.
Ben, deusse alors.
Et sinon, je me posais tout juste les mêmes questions ces temps-ci, mais j’ai pas trouvé la réponse alors je peux pas trop aider.
Bin quand ya des nenfants je dis nenette. Sinon nenette je trouve que c’est l’équivalent féminin de "péni" (NB: quand je veux écrire péni, mon phone veut absolument écrire "pénible". Marrant non?)
bref. Sinon dans la vraie vie je dis foufe. Exemple : "pitin j’ai la foufe qui me gratte". Non point, je précise, que mon hygiène soit douteuse, mais bon quoi, ce sont des choses qui arrivent. Des fois c’est le nez. Des fois c’est le dos. Bin des fois c’est la foufe. CQFD.
PS : sinon souvent aussi je "pose mes couilles sur la table" car ( nonononon je ne suis pas transsexuelle) je suis dotée d’un fort caractère.
moi je pose mes ovaires sur la table (je tiens ? préciser que cette expression fabuleuse me vient d’un prof oui oui oui), mais ça ne résout pas cette histoire de nom… en y réfléchissant même avec mon partenaire de sexualité je dis "ta bite" mais je sais pas trop ce qu’il dit… ETRANGE… encore un complot des envahisseurs je suis sure !!!!
J’ai cherchouillé pour de rire et ça m’a fait repenser ? lui:
http://www.youtube.com/watch?v=6...
Du coup euh. "Blason".
Nenette…
Après tout pourquoi on pourrait pas dire vagin… si je me trompe pas quand on dit pénis, ca englobe pas les couilles si?
Chère lulu : oui mais le clitoris, vous en faites quoi ? (enfin jvous demande pas des conseils hein, vous voyez ce que je veux dire).
Ranrik> certes, mais de toute façon je suis loin d’être la première ? me poser la question. Et merci parce que je ne connaissais pas la chanson.
Ha oui! Tout ça me fait penser ? un mec qui imitait la-nana-en-chasse-dans-un-bar-voulant-attrapper-dans-son-filet-plein-de-micobe-le-garzon-mit-nichte-cervelle-mais-un-péni :
"mon verre est vide…
*faire volleter les cheveux d’un mouvement ondulatoire et gracieux de la tête "
… et ma vulve est humide.
Hum. Tout ça pour ça.
Je dois avouer que moi aussi je suis fan du mot "bite" ainsi que de son anglicisme "cock" qui me font bien glousseter.
Après j’aurais beaucoup de mal ? dire "ho oui chéri, bouffe moi la chatte". Je trouve ça juste dégueu. Mais depuis que j’ai lu les BDs de Maé par le sieur Pacco j’ai piqué le mot "coucoune" ? sa fille que je trouve mignon et que tout le monde ne connait pas ce qui est pratique pour les conversations en public.
Le "vagina" des américains est tout aussi faux en anglais que dire vagin pour chatte en Français…
Le mot poli et biologiquement correct pour désigner les parties génitales externes féminines, c’est "vulve" (vulva en anglais)… On comprend mieux pourquoi personne ne le dit
SI vous avez un mot pour l’ensemble pénis+couilles je suis tout ouïe.
Je pense qu’une question philosophique a été relevée ici.
Je me lance donc, parce que depuis que j’ai lu cet article, je réflechis.
J’aurais tendance ? dire "minounette"mais c’est très enfantin. Ou sinon, plus simplement, "foufounette".
Et j’aime bien "patcholle", "patchou" ou "patchounette", ça sonne mignon.
J’viens de lire sur un forum que certaines personnes utilisent le mot "schneck" qui signifie "escargot", en Alsace.
Je sais pas quoi penser.
Héhé… Amis de la poésie bonjour!
Alors moi j’utilise plusieurs termes, selon les circonstances:
– Quand, après épilation plus ou moins hasardeuse, les poils commencent ? repousser, j’aime bien dire ? mon doudou "j’ai la chatte qui gratte"… Au moins ça rime et je sais pas pourquoi, j’en ris pendant des longues minutes après.
– Quand je parle avec un médecin (cas TRES rare), je parle de mon "entrejambe", parce que je suis pudique et que le médecin, il est pas con, il comprend bien de quoi je parle.
– J’aime bien dire "foufoune" ou "foufounette", parce que j’ai l’impression d’avoir moins de 10 ans quand je dis ces mots-l? .
– J’ai choisi de remplacer le vulgaire mot "chatte" par le mot plus délicat de "minou" ou "minette".
Mais moi j’ai de la chance, mon choli papillon se focalise plutôt sur les nénés, roberts, seins, obus, etc. que sur la partie du Sud… En pourcentage ? votre avis les filles, combien d’hommes s’en tapent complètement du surnom de minette, et ne voient que la "forte personnalité" des femmes qui les entourent?
Pour ceux et celles qui veulent du très cru, il y a "con" que tout le monde connait (mais plus vraiment pour son sens originel).
Ah oui, je ne vais pas faire un Edith pour ça, mais si je ne suis pas fan du mot « chatte », je suis en revanche totallement accro ? l’expression « chatte en éventail » qui m’a fait hurler de rire quand on me l’a fait découvrir. Pete, oui, c’est vrai, ce n’est pas exact non plus en anglais mais l’expression est dans les moeurs, non ? Ou j’ai rien suivi ?
Votre Impérieuse Majesté, sur Toulouse on dit la minche (prononcez minnnnnch).
Voil? , voil? .
Pissou… Ca c’était quand j’étais enfant…
Potiron… Ca c’est maintenant…
Ouioui, le "vagina" -même s’il n’est pas correct- est complètement dans les moeurs US, avec ses dérivés vayjayjay (Oprah) et autres idioties.
Pour les britanniques, je crois que c’est "fanny" (dommage pour celles dont c’est le prénom et qui veulent y émigrer).
Alors j’avoue que vayjayjay je ne savais pas. On en apprend, des choses.
Outre les classiques foufoune et nénette, par chez moi on emploie aussi le mot "kikine". Pourquoi, ça j’en sais rien de rien.
Au fait anneju, comment va Ben? Avez vous convolé dans une escapade coquine?
Au fait anneju, comment va Ben? Avez vous convolé dans une escapade coquine?
Ooooiops cha a buggué. C’est péni-bleu.
Je vous propose cette belle chanson de Colette Renard qui date quand même des années 60 (et qui montre bien qu’? l’époque, on était beaucoup moins coincé de la nouille que dans notre société post-industrielle complètement aseptisée). Un bel exemple de la richesse de notre langue!
LES NUITS D’UNE DEMOISELLE
Que c’est bon d’être demoiselle
Car le soir dans mon petit lit
Quand l’étoile Vénus étincelle
Quand doucement tombe la nuit
Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon
Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l’abricot
Je me fais farcir la mottelette
Je me fais couvrir le rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette
Je me fais donner le picotin
Je me fais laminer l’écrevisse
Je me fais foyer le cur fendu
Je me fais tailler la pelisse
Je me fais planter le mont velu
Je me fais briquer le casse-noisettes
Je me fais mamourer le bibelot
Je me fais sabrer la sucette
Je me fais reluire le berlingot
Je me fais gauler la mignardise
Je me fais rafraîchir le tison
Je me fais grossir la cerise
Je me fais nourrir le hérisson
Je me fais chevaucher la chosette
je me fais chatouiller le bijou
Je me fais bricoler la cliquette
Je me fais gâter le matou
Et vous me demanderez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Oh! cela tient en peu de lettres
Le jour , je baise, tout simplement
Ha oui tiens ya la moulette aussi.
Et aussi au cours daccouchement on vous enjoint ? sentir votre périnée s’ouvrir comme une fleur.
Mizznut’ en plus de bugguée vous êtes bien curieuse…
Mizznut’ > Hélas non, nous n’avons pas encore con-volé! (Ce jeu de mot est vraiment digne des discussions sur doctissimo)
Mais je ne désespère pas de résoudre avec elle l’épineux problème du nom qu’il faut donner ? une chatte (oui, bon, quoi, c’est vulgaire, et "bite", c’est de la poésie pitêtre??)
En attendant votre réponse, je vous prie d’agréer, Mademoiselle, etc…
N’empêche, j’aimerais noter le haut-niveau du post d’aujourd’hui. Derrière ce problème de sémantique, y a quand même un gros problème qui touche ? l’identité de la femme, non?
C’est vrai que ça donne un peu l’impression qu’il ne faut pas nommer cette chose absolument terrifiante (comme le démon au moyen-âge, quoi). Il me semble pourtant que "ça" n’a jamais mordu personne (? part dans le film "teeth", mais ça c’est une autre histoire)!
En une fois avec mon cher et tendre on dégustait un plat de moules et on s’est amusé ? les identifier, et bien sur toute ressemblance avec des personnagesZexistentes de la vraie vie n’était pas fortuites. On s’est bien marrés.
Haaaaann ya " touffe" aussi, comme
dans le célèbre " ta touffe m’etouffe". Hum je suis inspirée aujourd’hui.
Ben, l’imperatrice soulève aujourd’hui l’un des problèmes fondateurs de la psychanalyse. Le zhom se construit autours du phallus, qu’il a mais fait semblant d’incarner, et la femme se construit autours de l’absence de phallus, que du coup elle fait semblant d’avoir.
J’allais oublier :"bush" en américain. Et ce n’est pas une plaisanterie (promis, promis) ! C’est l’équivalent de foufoune.
J’utilise les termes "chatte" ou "cramouille" (spéciale dedicace ? M. Manatane)
Et une amie lesbienne parle de "ventiler l’escalope", et ca me fait beaucoup rire
Petite, je disais la zizouille, version féminine bizzaroide de zizi.
Durant des préliminaires, un partenaire-sexe trop bavard m’a demandé ce que ça faisait quand il "tournait autour du pot". Le pot a été un peu vexé.
J’aime pas non plus dire la chatte, parce que je visualise du coup des petites pattes griffues qui me sorte de la culotte, et je trouve pas ça très accueillant.
Tout ça pour dire que je n’ai pas de petit nom non plus, et maintenant qu’on me le fait remarquer je trouve ça proprement révoltant. Alors qu’il y a ? peine 10mn je vivais très bien avec.
Remédions, ? partir de maintenant je parlerais de mon calistibri, parce que je sais que ça existe quelque part.
Bon, aprés faut que les gens comprennent ;p
Bah moi je dis "mon sexe" et je dis aux mecs "ton pénis", on est très formels de génération en génération chez nous que veux tu…
maintenant si on veut du fleuri, du créatif, du cru, du rocambolesque, on ouvre un san-Antonio au pif et on cherche un peu. Normalement au bout de trois lignes on a une douzaine d’exemples, dont certains savoureux. Je vais aller prospecter tiens.
(et pour le package bites + couilles, moi je dit "ensemble 3 pièces)
Alors moi je dis "chatte" pour faire exprès d’être crue, "foufoune" quand j’ai moins de dix ans, et le reste du temps, quand j’ai vraiment besoin de nommer, je dis "minou", ce qui me fait souvent penser ? mon chat, mais j’ai beaucoup de tendresse pour mon chat, donc bon. Pour Pete, l’ensemble couilles+pénis est appelé "paquet" par des gens que je connais, mais moi non plus je trouve pas ça très joli. Vala.
Bonjour madame, c’est encore moi. Péché au hasard de ma bibliothèque: point de non-retour, tirelire, avant-scène, moniche, réchaud, boîte ? ouvrage, porche ? crinière (excusez hein, c’est grivois tûdmême. Les babygros, on ferme les yeux), frifri, chaglatte, orifesse, baigneur, fondement, escarguinche… Oui, bon, j’ai une sacrée bibliothéque. Aprés on choisi ce qu’on veut, moi je garde orifesse, ça m’inspire, ça fait un peu oriflamme, toussa.
Moi perso, j’appelle ça un fanny. Je trouve marrant que le nom d’une héroïne austenienne ("Mansfield Park") désigne aussi une partie aussi intime de l’anatomie féminine. En réalité, fanny désigne plutôt le cul mais bon, on s’adapte, s’pas ?
En plus, je trouve que Fanny et Popol forment un beau couple, non ?
Desproges disait "pilou-pilou". Quand on a une caution littéraire (et morale) de cette autorité, il me semble assez vain de chercher plus loin.
Impératrice, vous qui sontez si culturée, vous ne connaissez pas le Blason de Brassens !
Moi, je dis "sexe" pour les filles comme pour les garçons. Généralement dans la conversation, quand je dis "sexe" (ce qui doit m’arriver en moyenne ut fois au moins par jour de la semaine et za fois au plus les dimanches), le contexte permet de savoir si je suis en train de parler du mien, du sien, de celui du voisin ou de celui des anges.
Choisi dans les 10 lignes consacrées au sexe de la femme dans le Dictionnaire du français non conventionnel (12 lignes pour le sexe de l’homme, mais seulement pour le pénis) : abricot fendu (je me vois tout ? fait parler de mon abricot fendu!), pays-bas (c’est assez poétique mais le mien n’est kenmême pas plat comme la Hollande), café des deux colonnes (au départ j’ai pas du tout compris, maintenant je crois que je préfère ne pas comprendre : deux st’un peu trop pour moi, une suffira, merci M’sieu).
@Faerika: marrant, chez moué dans le suuuud, une "Fanny" c’est quand on se prend 0 ? 15 ? la pétanque, il faut aller faire bibise sur le fessier charnu de l’effigie d’une Fanny de dos troussant ses jupons, et que l’on trouve sur tout bon terrain de pétanque.
@cecilelavieille: Les deux colonnes, ce serait pas plutôt les gambettes? Je dit ça, je dit rien. Après le "café" prend une toute autre connotation
ouaaaah voil? une question que je ne me suis jamais posée ….
je vais peut être adopter la version de Misssfw (et donc de Mr Desproges)
Anaïs Nin parlait du sexe de la femme en l’appelant le Mont de Vénus ou le coquillage.
Personnellement quand je parle ? un enfant (ou ? des oreilles chastes), j’utilise le mot mounette.
Pour les adultes je me rend compte qu’il n’y a pas de vrai mot équivalent de bite (que j’utilise peu de toute façon) …. Certains parlent du petit fendu.
En général, je dis sexe.
Bon moi je fais partie des vieilles connes qui hurlent YOU MEAN VULVA YOUR VAGINA IS INTERNAL quand les Américain(e, d’ailleurs)s utilisent vagina pour les organes externes. Et quand Cosmo utilise va-jay-jay je rajoute VAGINA IS NOT A DIRTY WORD avant parce que franchement, va-jay-jay, quoi.
Bon sinon pour moi l’équivalent de bite, c’est chatte. Mais je l’utilise très peu, finalement. (En bonne compagnie — enfin, en compagnie polie, ce n’est pas toujours la même chose –, je crois que j’utilise entrejambe, ce qui est assez pitoyable.)
Passage discret paskeuh je suis en vacances loin loin loin, mais que quand même… Je me suis souvent posé la même question, mais surtout pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’on parle librement de bite, couilles et testicules, mais qu’il n’y a pas de mot clair et consensuel (hum) pour désigner le sexe féminin (autre que justement "sexe féminin" bouh c’est pas très funky).
Alors moi je dis sexe pour tout le monde aussi. Voil? . C’est moche mais ça convient ? mon sens de l’égalité. (ou "mon petit coin" quand je suis dans l’intimité mais je dis aussi "ton gros gros" alors…)
A la maison, on disait bougnette quand j’etais petite. Maintenant je dis foufoune ou fouf.
Je reserve chatte pour les nuits endiablees…!
Ici (Canada), les anglophones disent beaver, mais je ne crois pas que ce soit aussi cru que chatte.
Bite est aujourd’hui entre dans les moeurs (si je puis dire), mais il n’y a pas si longtemps c’etait un mot tres vulgaire et "pas beau du tout dans la bouche d’une jeune fille" disait ma mere. Je me souviens que dire bite en public choquait beaucoup (et je ne suis pas si vieille que ca). Aujourd’hui, je trouve qu’il n’y a meme plus de mot vraiment choquant ou cru pour designer la bite (a part queue peut-etre).
D’ou ces questions existencielles:
1)quel est de nos jours l’equivalent masculin de la chatte?
2)La chatte suivra-t-elle la bite?
j’allais répondre "Pilou-pilou" en citant Desproges, mais missfw m’a devancée.
"petite madame", mais seulement avec Choli Papillon (et "petit monsieur" pour la bite).
J’aime bien "abricot" mais je l’utilise pas.
Pour Nicolas, "bush" en anglais, c’est "buisson"… Ceci explique cela.
Pour Vivianefadet, "calistibri" est il me semble d’origine orientale (marocaine?).
Bon, pas lu les commentaires galaxiens aujourd’hui pasque pressée, mais OH GOD ! J’ai lu le premier impérial commentaire, au sujet de trombinette.
Figure-toi, Galaxie, que sur Leuleu a récemment ramené un chat ? la maison. Une chatte, même.
Prénommée Tromboline en honneur au grand Claude Ponti (même si Foulbazar lui irait mieux, en fin de compte).
Sauf que comme Tromboline c’est long et quand même pas très beau, ça donne souvent Trombi. Ou Trombi-bi.
Ou Trombinette. TOUT LE TEMPS.
Mondieu-mondieu.
Apprenons de nos amis étrangers… Ma colombienne d’esposa dit "el chocho" pour désigner su gata. Quand ? moi, qui suis normand et donc un peu étranger aussi, je dis "la corne d’abondance" , ou "bite", ça dépend.
Fufe,chatte,tortue,foufoune…
Pour illustrer ce post, un peu de Jon la Joie
http://www.youtube.com/watch?v=q...
Soeur, j’allais le dire !
Quelle breche spatio-vocabulo-temporelle a bien pu amener ces deux mots/concepts ? se rapprocher?!
mon sexe, son sexe, ton sexe…mais sa bite sur l’oreille pour la fumer plus tard!(Celle l? je l’adore)
Frifri ou chtroumounette.
Ça a l’avantage de faire rire les compères.
pffff, je réfléchis depuis hier et je ne sais pas quoi répondre.
Déj? parce que je ne dis jamais bite, je suis abasourdie de cette découverte, mais parce que je n’ai pas d’équivalent féminin non plus.
Tu as soulevé une vraie question, l? .
Je continue ? tricoter du cerveau pour voir.
@Leuleu :
bin mine de rien on a eu assez d’exemples "félins" dans les listes de vocabulaire du jour… (ce qui dans le fond est quand même un rapprochement très curieux au départ)
Mais tûdmême, quelle coïncidence.
Que de nouvelles connaissances !
Alors, moi je dis "sexe" pour les deux. Sinon, je dis "pénis" et "vagin", même si je n’avais pas pensé que ce serait biologiquement incorrect.
Je dis très rarement "bite" (C’est vrai que c’est plus vulgaire). Mais "chatte", je n’aime pas. Déj? , parce que j’aime les chats, et qu’il ne faut pas confondre.
Voil? voil? !
petites, on disait zigounette…
même si elle ne l’a pas cité, je pense que faerika s’en rappelle.
mais maintenant, je crois que je n’en parle même pas. il faudra que j’essaie au prochain week-end-petit-copain, il me parle bien tout le temps de sa bite… (mode je raconte ma vie !) (désolée) (en fait non)
bisoubisou
Bah moi je parle de sexes pour les deux genres la plupart du temps, pour le mâle je varie les épithètes pour déconner avec les potes et avec Namoureux je détaille les composants en termes techniques (lèvres petites et grandes, clito, …) pour sa culture personnelle. Après il peut friler devant les potes.
"frimer" dedieu, je fatigue moi.
En tant que fanny et linguiste, je me dois de râler ! :-p
Et ce que je vois dans tous les commentaires c’est des propositions de mots qui existent déj? sous un autre sens, c’est donc seulement un emprunt linguistique.
Trombinette c’est pas mal j’aime bien!
Quand j’ai rencontré mon chéri, il portait habituellement (sous ses pantalons) des caleçons de la marque "Arthur". J’ai donc commencé ? appeler son pénis "Mr Arthur" et il a embrayé en surnommant affectueusement mon appareil génital "Mme Arthur". Ce qui nous permettait certains dialogues de toute beauté "Mr Arthur rendrait bien visite ? Mme Arthur huhu", hé vui. Ce surnom mis ? part, j’ai un faible pour "con", grâce ? la magnifique chanson de Pierre Perret "Celui d’Alice".
Si je me réfère
A mon dictionnaire
Il est temps de faire
La définition
De ce mot espiègle
Qui échappe ? la règle
Plus noble qu’un aigle
Dans sa condition
Ce mot vous le dites
Censeurs hypocrites
Etablissez vite
Son vrai sens profond
Car si on l’ausculte
Au lieu d’une insulte
On peut faire un culte
Du joli mot con
Ce lieu de délices
N’a pas de notice
Mais même un novice
En aurait la clé
Y a sous sa pelisse
Le climat de Nice
Entre deux éclisses
Tendrement musclées
Moi mon seul complice
C’est celui d’Alice
C’est de la réglisse
Du petit sucrin
La frêle couture
Qui pourtant l’obture
Me lit l’aventure
Au creux de la main
L’amour enjolive
Sa discrète ogive
Aux petites rives
Finement lactées
C’est un édifice
Tout en haut des cuisses
Un village suisse
Un matin d’été
Un mont de déesse
Qui gonfle et se dresse
Trouve la caresse
Quand soudain jaillit
Le berlingot rose
Vers ma bouche éclose
Comme un flamant rose
S’échappe du nid
Tartuffes notaires
Bourgeois de Cythère
Qui trouvez austère
Cet endroit charmant
Il vous est bizarre
Rien ne le compare
A votre outil rare
De super-amant
Apprenez Jocrisse
Frustrés de service
Que celui d’Alice
Bat pour le plaisir
Et qu’il se démène
Sous les coups obscènes
D’un mât de misaine
Qui le fait jouir
O tendre blessure
Divine échancrure
Sous votre toiture
De satin frisé
Du petit losange
Filtre l’eau du Gange
Entre mes phalanges
Soudains baptisées
Que la cicatrice
Si jolie Alice
Jamais ne guérisse
Mes amis sinon
Dans ce monde triste
De baiseurs centristes
Qui jouent en solistes
Je me sens si con
En public, je parle de ma "petite fleur" et ce terme, très enfantin, a le mérite de détendre l’atmosphère! Et puis la ressemblance avec une orchidée est tellement indiscutable!
La touffe. Poilue et presque fière de l’être. Un chat est un chat, et une chatte est… vulgaire. Je reste vocabulaire anatomique, en usant de clitoris, lèvre, pubis.
Ca dépend de la sensibilité des oreilles de la personne que j’ai en face de moi.
j’arrive un peu après la bagarre, mais :
pour les enfants : "pitoune". entre copines "foufoune" ou "chatte". avec mon mec "sexe". Ce qui revient ? "merde, je sais pas non plus, et ça m’embête tout le temps, et en plus chuis un peu prof de français, alors tous les noms je les connais, et y’en a aucun qui me convient, ce monde est vraiment pourri". voil? .
j’arrive un peu après la bagarre, mais :
pour les enfants : "pitoune". entre copines "foufoune" ou "chatte". avec mon mec "sexe". Ce qui revient ? "merde, je sais pas non plus, et ça m’embête tout le temps, et en plus chuis un peu prof de français, alors tous les noms je les connais, et y’en a aucun qui me convient, ce monde est vraiment pourri". voil? .
oh mon dieu!!! c’est quoi ce truc de FOU sur le mohair?? j’ai halluciné! c’est un truc de malade!! qu’est-ce qui va pas chez eux??
Sinon, je compatis ? la difficile question de "comment nommer la chose".
Etant étudiante sage-femme, comment dire, c’est un peu mon lot quotidien.
Soit on reste très anatomique, surtout entre collègue. A table, ca parle de vagin de vulve en veux-tu en voila..
Après, avec les patientes, c’est plus difficile. Après l’accouchement et même des fois avant sous péridurale, il faut nettoyer.. *toc toc toc* excusez-moi, mais je dois vous lavez la vulve!
Euh, non. On dit "petite toilette".
Ca reste vague mais elles me font jamais préciser!!
Aaaah, le mohair…
(Désolée, j’avais beaucoup de retard dans la lecture de mes blogs, je réponds donc très ? contretemps, mais bon)
Quand j’ai rencontré voil? 10 ans mon mec actuel (bon, ok, on est mariés et deux enfants depuis mais j’ai beaucoup de mal ? dire "Monmâriii" ou "mon compagnon" tout ça), il appelait ça une "choupinette", et je me suis mise ? l’appeler ainsi en toutes occasions (mais bon, j’ai pas trop trop d’occasions d’en parler en public, heureusement).
Et avant, hé ben avant je faisais en sorte de ne pas nommer cette partie-l? , d’user de périphrases… j’avoue, j’étais un peu honteuse. Ça m’est passé, mais choupinette, j’aime bien, c’est soft, je peux l’utiliser avec ma fille, alors que des trucs un peu vulgos et crus, j’oserais pas, je serais emmerdée.
Bah nous,généralement,on dit "Teuch".
C’est le verlan de Chatte quoi.Ou alors,on dit juste chatte.Ou vagin si on parle de sexe.Ou on le nomme juste pas tu sais,genre "elle m’a mis un doigt" ou un truc comme ça.(Heeeeey ouais,en plus,t’as droit a un cours de vocabulaire du monde lesbien =P Rhoo ste channnce =P).