Oui, parce qu’en fait, il y a une morale ? cette histoire. (Je te préviens, Galaxie, c’est également une histoire-boulet, c’est pas l’inspiration en ce moment)
Bon, Galaxie, je t’ai déj? expliqué (ici) que des fois on fait des évènements sociaux entre collègues (c’est le syndrome de Stockholm)(moi après cinq jours passés assise ? coté de Satana je suis toujours surprise de voir des gens avec de grands bras)(du coup pour pas me heurter trop vite au monde réel du week-end, on fait des apéros quoi).
L? , carrément, y’avait Collègue-Petits-Pieds qui nous avait invités ? un barbecue le samedi (en même temps Collègue Petits-Pieds est parti, du coup on était triste, du coup on voulait bien sacrifier le samedi soir).
Dans les commentaires du précédent billet sur ce concept charmant qu’est le boulet, nombreux fanfous ont remarqué qu’on était toujours le boulet de quelqu’un.
Je vous confirme que sur ce coup-l? , j’ai été le boulet de tout le monde.
Déj? , ça m’a pris une heure pour m’habiller.
Quand je mets du temps ? m’habiller, non seulement ça me gave parce que Mollo pense que je reste en culotte devant l’armoire ? m’arracher les cheveux et ? formules des « rhaaaaa » de soulade exprès pour me faire palper les fesses, ensuite je perds du temps (j’aime pas perdre de temps), et ensuite une fois que je lui ai tapé sur la tête avec une chaise pour qu’il me laisse tranquille, Mollo a en général cet argument ultimement pourri « mais t’es une fiiiiiiiiiiille, c’est normal ».
Rhaaaa.
Non.
Tupu.
Bref.
Donc j’ai passé une heure ? me demander comment m’habiller, mais pas genre parce que j’hésitais entre un T-shirt noir très clair ou gris très foncé ; non : parce que je sentais qu’il y avait un piège (mais impossible de me souvenir quel genre de piège).
A un moment, mon portable ? sonné et j’ai vu que je m’étais fait une alerte « chaussures » (je ne me souvenais pas non plus pourquoi, du coup j’en ai déduit que c’était ma jumelle maléfique et j’ai oublié. )
Si tu veux savoir, Galaxie, j’hésitais entre mes baskets pourries et mon jean moyen-classe et mes habits noirs de travaillement/soirée avec des chaussures ouvertes parce qu’il faisait chaud et merci bien le su des pieds.
Mollo a essayé de m’aider et ça a donné ? peu près ça :
- Mais t’as qu’? mettre tes habits noirs, de toute façon t’as que des habits noirs.
- Mais y’a un truc qui va pas.
- Non mais je sais pas, c’est quoi comme soirée. ?
- Un barbecue ?
- Barbe-cul ? Cul-nu-cul-nu !
- OH EH ! Du calme, zlip-man, c’est pas le moment.
- Je sais pas, y’aura une piscine ?
- …
- Tu vas faire du poney ?
- OK, ça suffit, casse-toi. Et METS UN PANTALON.
Bref, je suis arrivé au rendez-vous habillée en fille, avec dans mon sac de quoi dresser un buffet pour Nadine de Rotschild et aux pieds des chaussures ? talons et lanières et trucs (des chaussures de fille, quoi). C’est Collègue Albert qui nous emmenait en voiture, Satana et moi.
A dix minutes de l’arrivée ? Ploudégonde-la-Ratière (Collègue-Petits-Pieds habite très loin) Satana, qui n’était pas très réveillée non plus, s’est exclamée : « ah mais merde, c’est vrai que c’est dans la forêt ! «
Déclic.
L’alerte « chaussures », c’était ça. Ou, en plus développé : te pomponne pas le cul, Henriette, tu vas allez te péter la gueule dans la boue. Raté.
Du coup, j’ai commencé ? me plaindre, et ? dire que c’était la faute de Collègue Albert, que si j’avais su, j’aurais pu lui emprunter des pompes.
« Hum-hum », a dit Collègue Albert qui avait vraisemblablement peu envie de me prêter des chaussures (les chaussures c’est comme les slips, c’est personnel), en regardant soudain très très fixement la route.
Par ailleurs Collègue Albert a pris l’habitude de ne plus rien répondre qui puisse l’engager ? quoi que ce soit.
La dernière fois, j’ai dit « Eh, avec Satana, on va venir chez toi ce soir, regarder le Monde de Nemo en finissant tes bouteilles ! « , lui il a dit « Mais oui, bien sûr », et comme j’avais entendu que « oui », ben du coup on y est allé, quoi. Depuis, Collègue Albert dit : « hum-hum », et nous on peut plus regarder de dessin animés sur sa télé géante(1).
A suivre (pas trop d’émotions un lundi matin hein)
(1) : géante en taille d’écran hein, pas géante en mètres cubes comme celle qu’on a Mollo et moi. Je précise.
Preum’S !
et deuzzzzzzzzzzzzz! bonjour tout le monde!!
troizzzzzzzzzzzzzzzz
mais au final comme ça s’est fini cette histoire? vous vous êtes cassé la margoulette dans la gadoue ou point du tout?
Quarttttzzzzzzzz !
Arf, ben cinQZZZZZZZZZZZZ !
Il doit y avoir des mini failles temporelles dans mon ordi du travaillement, il veux me faire croire que je travaille pareil alors qu’en fait il passe plus de temps !!! le keukin…
Nan, mais c’pas vot’ fauuuuuuuuute !! C’est Collègue Petits-Pieds, il a qu’a pas habiter aussi loin dans les bois ? Saint-Rufus-Les-Branchage …
Le dénis est notre allié Impératrice.
Dubisou et bonne journée la Galaxie !
Mais si on sait qu’on a une mémoire de poisson clown, il est stratégiquement opportun d’utiliser des alertes signifiantes.
Des tas de garçons auraient mis bêtement dans la même situation "venir en chaussures de rando", aurait réservé les abbréviations en klingon pour des tâches faciles ? retenir comme "rebooter le serveur X après le dîner" ou "penser rediriger tous les spams du gars qui est parti vers la boîte du directeur commercial".
Sinon, d’un point de vue ethnologique, ce qui est très distrayant ? observer dans ce genre de situation, c’est l’attitude des filles – qui se regroupent pour ricaner collectivement dans un coin de la situation de celle qui a est venu habillée en princesse, alors qu’il avait été dit "tenue de camouflage-commando recommandée".
Hum. Cette note qui se termine par un départ dans les bois plein de suspense et avec des chaussures qui empêchent de courir, juste après la remarque de M. Tête de Cul sur les films d’horreur. Je frémis d’avance.
L? , j’avoue, je suis pas. La demi-heure devant l’amoire ? hésiter entre 40 t-shirts, je suis pas un habitué du genre du coup ce genre d’interrogation métaphysique m’a laissé perplexe.
Suis mon conseil vestimentaire, qui consiste ? prendre les premiers trucs que tu vois dans la pièce (d’où l’intérêt de ne jamais ranger complètement ses fringues) et tu verras que tu seras idéalement chaussée le jour où tu devras marcher dans la boue!
J’ai bien rigolé en te lisant, sinon. Merki!
Hé bien j’espère que tu t’es roulée cul nul dans la boue et que tu as attrapé la mort parce que bien fait pour toi, t’as qu’? pas faire attendre les gens… Mais naaaaan je rigole, je suis sure que l’histoire se termine par une partou-partouze tellement que vous étiez seuxy des chaussures!
Oui alors bon, forcément les membres garçons de la galaxie ne font pas la compassionitude. Heureusement qu’il y a Nouchette quand même.
Alors les aspirants papillons, sachez que bien que la fille soit parfaite, parfois, il est très RARE, qu’elle faillisse. Et remarquez que même dans la faille, elle est belle hein. Genre, l’inverse n’aurait pas pu se produire. L’inverse c’est plutôt un truc de garçon justement.
Impératrice je compatis (pati pati). J’ai des cicatrices d’ampoules qui me rappellent de toujours me renseigner sur le nombre de kilomètres ? parcourir dans la soirée ("on va faire un genre de petit jeu de piste ce soir, tu verras ce sera marrant"… Haha… Aïe)
Le pire c’est quand on se met des rappels pour des trucs exceptionnels (genre "chaussures de forêt") ? des heures proches de rappels dits "normaux" (genre "pilule" pour mon moi personnel) parce que quand le rappel exceptionnel sonne, tu le coupes par automatisme et tu gobes ton cacheton. Une demi-heure plus tard le cacheton sonne vraiment sur ton téléphone et l? tu te rends compte que l’objet de la sonnerie précédente est perdu ? jamais… (ben oui parce que si tu l’avais programmé c’était pas pour t’en rappeler tout seul dans ta tête, hein?!)
C’est trop sekeussi cette historiette
ah mais nan mais c’est petit-pied (HIHI TROP MEUGNON) le boulet, quand on invote les gens on fournit le parterre adequat tout de meme
"Est ce que tu vas faire du poney ?"… Moi je dis qu’un mec capable d’anticiper avec une question pareille, c’est un mec ? garder.
DIX HUITZZZZZZZZZ
non mais aussi si collègue Albert vous avait prévenu vous auriez pas fait l’erreur :c’est SA FAUTE A LUI !
Disnoeufff!vous contez toujours aussi bien Imperatrice !je trepigne de la chaussure
en parlant de racontage, c’est moi ou on est toujours en suseupense de la fin de l’histoire de Tata Jeanine?
Dites moi pas que les 2 histoires vont fusionner quand même??
Bonjour, bonjour,
L’idéal, c’est d’avoir un GRAND sac Zéant dans lequel on peut mettre la tenue inverse de celle qu’on a sur le dos.Mit les saussures. Expérience de mon vécu perso : invitée avec mon choli papillon ? une soirée "toute simple entre copains", on a débarqué limite en tenue-de-quand-on-a-repeint-la-maison alors que TOUS LES AUTRES étaient super sapés avec des talons. Du coup, on est resté dans le sombre ? côté de la réserve d’alcool (c’était pour se désinhiber, pas pour s’imbiber !)
… boaf une demie-douzaine de piña-coladas, on jette les godasses par dessus son épaule, et on devient l’invitée la plusse couuule de l’univers galactiqueque même que … hic … pardon … c’est moi qui je suis LA CHEF !
Farpaitement !
BRavo Groumpfff ! suis hyper d’accord… ce sont les AUTRES qu’ont rien compris