Galaxie, lundi il y a un truc tout simplement merveilleux qui a tourné sur la toile de l’interouèbe mondial du monde.
Tu connais ELLE, hein ? Le magazine qui fait des règles très claires sur ce qu’il faut faire ou pas faire quand tu es une fâme.
Sur la blogosphère, j’entends parler d’Elle à peu près une fois par an, et toujours pour de grandes idées :
- Le concours de blog où que tout le monde avait triché mais on savait pas et c’était pas sûr et en fait c’était une fille de leur rédac qui avait le meilleur blog mode de l’univers (j’ai très envie de vous parler des blogs mode dans l’absolu mais je garde ça pour un jour où je voudrai faire plein de généralités très très méchantes) (oui, encore plus).
- Le « street style spécial rondes-à-gros-cul-dégueu » où ils avaient interrogés des filles qui faisaient du 40 (et dont le seul réel problème esthétique était qu’elles étaient habillées avec des collants en dentelle et des robes sacs couleur moutarde tournée, à mon avis)
- Le spécial chirurgie esthétique où c’était important de s’accepter comme on était et come as you are un peu quand tu vas prendre un burger, mais sinon si tu préférais pas passer pour un vieux sac plein de rides horribles et d’oreilles décollées tu pouvais te faire lifter les oreilles, l’intérieur du nez, le derrière de genoux, en y réfléchissant à peu près aussi sérieusement que quand tu vas prendre un burger, justement.
Moi, je lis ELLE des fois, surtout les parties où on interviouve des gens célèbres à la fin, où ils expliquent immanquablement que leur rituel beauté c’est « un grand verre d’eau chaude au lever » et « s’étirer comme un chat » ; ça et chaque « spécial rondes » parce que je sais que ça ne me déçoit jamais.
Donc figure-toi que dans Elle, y’a une femme qui s’appelle Alix Girod de l’Ain, qui a fait un édito, qui est de touteuh bôté.
Au top de l’actu (= 1 mois plus tard), elle parle de cette histoire de Madame/ Mademoiselle (on m’a demandé pourquoi j’en parlais pas : parce que pour l’instant j’ai pas d’avis. Perso mon souci c’est qu’il n’y ait pas de case « Impératrice », surtout, et là par contre tout le monde s’en fout).
Donc tiens, regarde, Galaxie, ce que pense la dame du débat Madame/ Mademoiselle. (Je te laisse lire hein, après on s’en parle.)
C’est l’histoire de plein de dames qui veulent la peau d’une demoiselle… Lorsqu’un collectif d’associations féministes, dont >Osez le féminisme ! et les Chiennes de garde, a lancé sa campagne « Mademoiselle, la case en trop », exigeant la suppression de >ce terme sur les documents administratifs, on a d’abord cru à un gag. C’était si urgent que ça, si grave, si discriminant pour les >femmes, vraiment ? Seulement voilà, depuis, sur Internet, le buzz est devenu vrombissement et la pauvre mademoiselle voit fondre >un escadron de guerrières bien décidées à lui régler son sort. Mais ça va pas la tête ? Sexiste, condescendant, insultant même, le >terme « mademoiselle » ? Moins bien que « madame », quoi qu’il en soit ? Ça signifierait que, pour ces féministes-là, c’est mieux >d’être officiellement casée, plus respectable ? Ça signifierait que mon arrière-grand-mère qui disait à ses filles « mariez-vous >d’abord, vous déciderez de ce que vous voulez faire de vos vies après » était une grande figure de la cause des femmes ? Blague à >part, dans l’esprit comme dans la lettre, est-ce qu’on n’est pas en train de faire tout à l’envers ? Il faut défendre mademoiselle parce >qu’elle est libre, parce qu’elle ne dépend pas d’un homme, parce qu’elle a plein d’enfants (depuis 2007, plus d’une naissance sur >deux est hors mariage) et parce qu’elle s’en fout des cases.
Il faut défendre mademoiselle parce que Mademoiselle Jeanne Moreau, Mademoiselle Catherine Deneuve et Mademoiselle >Isabelle Adjani. Il faut défendre mademoiselle parce que quand le marchand de primeurs de la rue Cadet m’appelle comme ça, je >ne suis pas dupe, mais je sens que je vais avoir droit à mon basilic gratuit. Il faut défendre « mad-moi-zell’ » parce quelle est « >charmante », la supprimer serait porter un coup fatal aux loulous qui nous interpellent sur les trottoirs : comment on va faire, si ça >devient illégal de se faire draguer dans la rue ? Il faut défendre mademoiselle parce que ma fille de 18 ans, avec ses boucles >blondes et ses joues roses, n’a pas du tout, du tout, une tête de madame. A la limite, si on doit changer quelque chose sur les >formulaires administratifs, il faudrait rajouter une case : « Pcsse ». Mariées ou pas, jeunes ou vieilles, ce qu’il faut revendiquer, c’est >notre droit inaliénable à être des princesses.
C’est bon, Galaxie, tu as tout bien lu ?
Bon, le premier paragraphe, éventuellement. Je croyais avoir plutôt compris que l’idée c’est qu’il n’y ait qu’une seule case, pas nécessairement seulement une case « Madame », et effectivement le Ms des anglos-saxons (qui font tout bouillir mais ont parfois de bonnes idées, rhoooo allez ça va d’ici dix minutes on sera plus à une idée reçue-lol près), on pourrait s’en inspirer.
Le souci c’est qu’entre le premier et le second paragraphe, cette dame (demoiselle, du coup ? ) a dû faire une bien belle session de R&D-drogue.
Il faut défendre mademoiselle parce que Mademoiselle Jeanne Moreau, Mademoiselle Catherine Deneuve et Mademoiselle >Isabelle Adjani.
Alors là, je te le dis tout net, la force de l’argument m’a laissée béate. Il faut sauver les pandas, parce que Jean-Claude, Pierre-David et Roger-Hubert. (Si avec ça je vous cloue pas le bec !)
Il faut défendre mademoiselle parce que quand le marchand de primeurs de la rue Cadet m’appelle comme ça, je ne suis pas dupe, mais je sens que je vais avoir droit à mon basilic gratuit.
Plusieurs choses : 1) j’ai effectivement croisé la dame responsable de l’édito su-copié/collé, un jour, rue Cadet.
La seule question que je me suis posée sur le moment (parce que je l’ai reconnue) n’était pas de savoir si elle était une madame ou une mademoiselle, mais si elle savait qu’à un moment, il faut s’alimenter. Mais bon, si elle se nourrit de basilic, voilà au moins un mystère de résolu.
Vous allez me dire « c’est bien les fâmes ça, de critiquer le physique au lieu des arguments ». Je ne critique pas. Mais quand je croise un samedi matin une dame qui fait 30 kg toute mouillée, la tête « sans une ride-mais y’a quelque chose qui cloche », en Louboutin (ça s’accorde ? Faudrait demander à une bloggeuse mode), à l’heure où tout le monde se balade en yogging pourri, je me dis qu’elle semble vivre effectivement sa vie de femme avec une conscience aigüe de son statut, de son image, de ce qu’elle renvoie en termes de séduction et de désir.
C’est tout, mais ce n’est pas anodin.
Après, vous remarquerez que j’ai pas dit que son marchand de la rue Cadet la prend peut-être pour une prostipute, du coup, et qu’il espère avoir un coup gratuit avec son basilic (à mon avis c’est mort parce que si elle ressemble à une pute, alors c’est à une pute très très chère et un bouquet de basilic, ça me semble insuffisant).
2) Pas dupe de quoi ? (ce n’est pas une question en l’air, hein) Est-ce que ça veut dire que les gens t’appellent « mademoiselle » parce que tu fais plus jeune ? Comme une sorte de compliment ? (Reste à prouver qu’être jeune soit positif, ceci étant je ne vais pas non plus vous la faire détachée et maître ninja, quand on a commencé à me donner du Madame ça m’a fait bizarre). Du coup, ce que l’édito semble évoquer, pour moi c’est plutôt une histoire d’âge que de statut marital. Or, je connais :
- Des femmes mariées qui ont en théorie l’âge d’être des madames (mais quel est-il ?) et ont gardé leur nom de jeune fille
- Des femmes célibataires de tous les âges (qui n’ont besoin de personne et t’emmerdent profond si tu penses le contraire, bien cordialement), qui s’en tapent qu’on leur donne du madame ou du mademoiselle
- Des femmes mariées très jeunes qui corrigent le « mademoiselle » en « madame », ou l’inverse d’ailleurs et personne n’en fait un édito
- Et je vous ai prévenus que j’avais pas d’avis donc si mon argumentation est toute pourrie, en même temps, bon.
Il faut défendre « mad-moi-zell’ » parce qu’elle est « charmante », la supprimer serait porter un coup fatal aux loulous qui nous interpellent sur les trottoirs : comment on va faire, si ça devient illégal de se faire draguer dans la rue ?
C’est ici, là, oui juste là, que Krazy kitty et moi avons commencé à pousser des hauts cris. « Whopopopop holà holà time out quoi le baise ! » nous récriâmes-nous de concert. Chère Madame/ Mademoiselle, si tu kiffes ta race te faire draguer par des « loulous » (vraisemblablement importés exprès pour toi des années 80) dans la rue, grand bien te fasse.
Ça tombe bien, d’ailleurs, parce qu’à Paris (pas que, mais), si tu sors maquillée et avec des talons, justement il y a de fortes chances pour que tu entendes « vous êtes charmante, mademoiselle » (si tu as de la « chance », sinon c’est juste « eh, pute »).
Mais ça me semble compliqué de mixer la « drague de rue » (aussi appelée et/ ou ressentie comme du harcèlement par certaines) / le statut « administratif » de la femme (tu le sens, Galaxie, comme ça me gave déjà cette histoire ? Quand je mets des guillemets, c’est que je m’auto-embrouille et que ça me soûle) / et le basilic (n’oublions pas le basilic de la discorde).
De manière générale, ça ne me met pas forcément très à l’aise quand on mixe féminisme (mouvement, combat, globalité) et arguments pourris (« mais toi, quand même, tu trouves pas ça super craquant quand on te tire ta chaise ou qu’on t’offre des fleurs ? ») et individuels. Pour faire un parallèle bien naze (ouuuuuh je me fatigue moi-même là) : je suis contre la peine de mort. Mais forcément, si un malade enlève mon gamin, le viole et le coupe en tranches, je vais avoir très, très envie qu’il meure. C’est d’ailleurs pour ça qu’on fait des lois, en théorie, non ? Pour opposer pulsions, vengeances et envies individuelles au bien commun, à la vie en société, au bisou global et collectif, tout ça.
Il y a des pays où personne ne te drague dans la rue. Que c’est bon. Ça fait bizarre, certes ; tu finis des fois par te demander si tu as toujours tes seins, tes fesses, tes coudes, si tu as toujours un corps, quoi. Mais que c’est bon. La drague « à la française », on en a beaucoup parlé en mai dernier ; éventuellement, d’ailleurs, on s’en reparle, là moi je galère assez comme ça avec le basilic.
Que viennent faire le désir, la drague, dans cette histoire ? Franchement, quand je remplis mes coordonnées avec un Mademoiselle, je ne reçois pas direct un mail d’Opodo disant : « ouiiii bonjoooour, j’étais en train de créer votre dossier, là, pour votre week-end dans le Lubéron… et je n’ai pu m’empêcher de remarquer que vous étiez célibataire ? Du coup, jme disais, on prend un verre ? «
Il faut défendre mademoiselle parce que ma fille de 18 ans, avec ses boucles blondes et ses joues roses, n’a pas du tout, du tout, une tête de madame.
La personne qui a écrit l’édito devrait fumer moins de basilic.
Je m’embrouille et je m’énerve, en fait, parce que je trouve que ce qu’elle raconte n’a rienà voir avec la question. En revanche, je la trouve très forte pour faire un gazpacho étrange entre statut, âge, séduction, disponibilité (et être disponible dans l’absolu ne signifie pas pour autant que tu te déplaces dans la rue pour aller d’un point A à un point B pour te faire interpeler comme la fille 10 mètres devant, et celle 10 mètres derrière, d’un « eh madmoiselle »).
Mais c’est peut-être une histoire de recul sur la vie, de conscience aigüe de l’Univers, qui ne vient qu’avec le basilic, ou la taille 34, ou quand tu es Sagittaire, parce que clairement pas un mot de tout ça ne trouve écho en moi.
Or, moi aussi je passe des fois rue Cadet, moi aussi ça m’arrive d’acheter du basilic, moi aussi je porte des talons (moins chers que des Louboutins, allez cette fois c’est fête j’accorde).
Mais autant je m’en tape de cocher « mademoiselle » ou pas, autant être sifflée dans la rue comme une chienne me dérange. Je ne comprends pas cet édito. Ce que je comprends, c’est que la personne qui l’a rédigé (l’édito de l’un des hebdos féminins les plus lus de France, quand même, je suis pas fan d’ELLE mais c’est pas « Tracteurs & Philatélie en Loir-et-Cher », quoi) trouve ça cool, trouve que ça vaut la peine de se battre pour continuer à être une pièce de bœuf qu’on estime, alpague ou palme au passage, et ça, ça me laisse très perplexe.
(Autant je suis pas certaine que Madame/Mademoiselle soit le bon combat, autant celui-là, je suis certaine qu’il est tout pourri).
A la limite, si on doit changer quelque chose sur les formulaires administratifs, il faudrait rajouter une case : « Pcsse ». Mariées ou pas, jeunes ou vieilles, ce qu’il faut revendiquer, c’est notre droit inaliénable à être des princesses.
Tout ce verbage fastidieux pour en arriver là. Mais tu es stone, Bernardo ?! :
- Alors déjà moi, je voulais être chevalier.
- Krazy Kitty a lu « pacsée », j’ai lu « pétasses » : la dissension dessert la lutte, que le basilic paye pour ses crimes.
- en termes de droit inaliénable, si on pouvait plutôt choisir le droit inaliénable à son intégrité physique, le droit inaliénable à décider de son mariage, voire, allez, jouons petit, l’égalité des salaires, je préfèrerais.
preums (parce que ça fait longtemps!!)
Deu’ZZZZZZZZZZZZZZ
Troaaaaaaaaaaaaaaaazz’
Troiz
J’ai pas saisi le pcsse….
"TU ES STONE BERNARDO ??"
AH le bidonnage de Madamelle de bon matin (oui je propose la création d’un nouveau mot pour qu’enfin tout le monde admette qu’on s’en bat la rate avec un cochon de lait de cette histoire de nom).
Je suis tellement d’accord avec vous, Impératrice. Marre de ces conneries de péronnelles stupides qui adooooorent que leur mec paie tous les restos, qui aiiiiiment qu’on leur dise "mais princesse tu peux pas bricoler voyons t’es une fille !"
Moi j’adooooore le boeuf pas cuit, les raclettes et les blagues de cul, rien de plus fréquent pour une fille de nos jours, et pourtant qu’est ce que je m’en ramasse des remarques ? base de "mais t’es pas une vraie fille tu manges pas de salade au macdo !?"
FFFFFFFFFFFFFUUUUUUUUUUUUUUUUUUCCCK les gens !!!
Voil? ce que j’aimerais qui change bordayl de burnes !!
Quatrzzz
On rajoute une case damoiseau et on n’en parle plus!
Pfff c’est bien un édito écrit par une vieille peau qui serait frippée si le Dieu Botox n’existait pas, et qui kiffe trop sa race de se faire dragouiller par des abrutis dans la rue parce que ça flatte son énorme égo de modeuse de mes fesses et ça lui donne l’impression qu’elle est toujours jeune et fraîche. Pathétique.
Vous savez quoi. J’ai trouvé cet édito tellement plein d’auto-sexisme (vous savez, quand la femme est un loup pour la femme)(j’ai hésité ? changer "loup" en "connasse") que j’ai lu votre article de la même manière que vous l’avez écrit, en étant un touptipeu énervée.
Je vais aller vomir ma hargne, je reviens.
Du coup je suis allée sur le site de Elle pour lire les commentaires de l’édito et ils sont très bons!
Il y a une fille qui dit:
"? 17 ans, sur les diplôme du Bac, il est écrit "MADAME". donc oui, on peut être une jeunette et se faire appeler madame. ça m’aurait fait très bizarre que le rectorat me décerne un diplôme au nom de "princesse" !"
Bon, il y aussi un paquet de connasses qui sont entièrement d’accord avec cette idiote d’Alix de mes Fesses, mais bon… On a le lectorat qu’on mérite, hein…
@_@ Mais mais mais…
Et puis surtout, les "loulous" (ohlala), ils balancent pas seulement du "madmoizell’", mais tout autant du "m’dam"…
Je connais rien de la nana qui a écrit l’édito, mais ? la lire je comprends vieille rombière esseulée et célibataire qui est trop contente qu’on l’appelle "mademoiselle" car elle se sent jeune, et qu’il suffit qu’on l’appelle "mademoiselle" et EN PLUS qu’on lui offre un bouquet de basilic (comme certainement ? tout un tas d’autres client/e/s), pour qu’elle se sente trop unique, jeune et désirée… Finalement, super triste. :/
@Kro : dis tu l’as trouvé où l’édito online ? Parce que moi je suis au bord de la gerbe ? naviguer entre deux articles minceur et look du jour ou encore les it-trucs chers de la semaine… :/
Puisqu’on parle de Princesse, je suis obligée de me mêler.
Bon, je lis pas Elle, ? part dans les salles d’attente. 3 pages d’articles intéressants pour 197 de conseils cosmétiques et de photos de fringues moches qui ne vont qu’? Alix Girod de l’Ain, j’ai du mal ? m’intéresser.
Encore plus depuis ce fameux numéro spécial "Rondes", cité par votre Impériale Majesté, numéro qui était la démonstration même de l’imposture de ce magazine pour les femmes, écrit par des journalistes qui n’ont aucune idée de ce que c’est qu’être "ronde", alors que moi, si.
A part ça, ça m’agace depuis des années qu’on me demande Madame ou Mademoiselle.
A chaque fois qu’on me pose la question, la pensée qui me vient illico, c’est "de quoi je me mêle ?"
Surtout qu’on demande pas aux mecs "Monsieur ou mondamoiseau ?". Curieusement, l? , le ridicule saute aux yeux.
Mais bon, je vais pas monter un parti pour ça. Juste, ça fait des années que je réponds Monsieur systématiquement.
En particulier sur les formulaires, dont on se demande vraiment qu’est-ce que ça peut leur foutre.
AH TROUVE.
Eh franchement pour l’instant j’ai lu que les premiers commentaires mais ils m’ont tous mit du baume au cur, la pauvre Alix elle s’est prend plein sa gueule liftée !!
J’aime particulièrement celui l? :
"Pathétique ! Le droit de se faire draguer ? D’être jugée sur son physique ? D’être une PRINCESSE ??? Mais qu’est devenu ce magazine pour publier tant de niaiseries ? Mademoiselle a été supprimé des papiers administratifs dans plusieurs pays d’Europe ainsi qu’au Canada, au Etats-Unis, il n’a même jamais existé en Asie ou au Maghreb. La question n’est pas : pourquoi le supprimer mais pourquoi la France s’y accroche aussi désespérément ? Machisme latin ou ignorance crasse ? A lire cet édito, on se dit qu’il reste du boulot. Oui Mademoiselle est un reste d’une société patriarcale qui faisait passer la femme du domaine du père au domaine du mari, tout comme le terme "nom de jeune fille" qui fait croire qu’une femme ne garde son nom de naissance que de manière temporaire et qui doit passer par le mariage pour accéder ? un statut d’adulte ! Mais évidemment, parler de ce mot dans une perspective historique et internationale est trop complexe, il est bien plus facile pour un édito de Elle de revendiquer d’une manière futile et populiste pour les femmes un statut de princesses !!!! Ou quand l’ignorance rencontre l’immaturité…"
o/
Cette Alic Girod Truc est une golden pétasse qui se prend pour une winneuse et une jeunette alors qu’elle est fripée comme un vieux coing. Je lis ELLE toutes les semaines et je ne commprends pas qu’on donne encore des pages ? cette fille qui n’a qu’un but : se mettre en scène. Elle se croit drôle et en fait elle est ridicule ? jouer les djeuns.
Bref. Pour revenir ? nos moutons, on n’a vraiment rien d’autre ? foutre que de lancer des débats aussi stupides … perso je milite pour le Mademoiselle car oui, effectivement votre Impératrice a le mot juste : il y a des femmes qui ne dépendent pas d ‘un mec et ce sont les mademoiselles, dont le nom est bien inscrit sur leur fucking feuille d’impôt ! dans des temps anciens, quand j’étais mariée (un moment d’égarement)je recevais ma feuille d’impot au nom ET PRENOM de mon mari … fiscalement je n’étais que la femme de … PLUS JAMAIS CA BORDEL !!
C’est l? les gars http://www.elle.fr/Societe/Edito...
PS : Moi, je suis pas mariée, pas pacséée, mais je couche, est-ce que je peux avoir une case "vit dans le péché" ?
Impossible, les princesses ne peuvent vivre dans le péché, tu usurpas ton titre, vile femelle !
"Il faut défendre mademoiselle parce que Mademoiselle Jeanne Moreau, Mademoiselle Catherine Deneuve et Mademoiselle Isabelle Adjani."
Ah ben oui mais c’est bien sûr, trois personnes qui se font donc apparemment appeler Mademoiselle, sans doute parce qu’elles assument pas trop-trop le temps qui passe, vu qu’aucune des trois ne doit plus arriver ? fermer les paupières, en raison des travaux de rénovation régulièrement entrepris sur leur tronche …
C’est ridicule ou c’est moi?
Du fin fond de mon Estrangie belge, j’avais zappé ce débat, qui ma foi me laisse perplexe …
Moi je suis une mademoiselle même si j’ai un Gigot, un fiancé et presque 30 ans. Je serais une madame quand j’arrêterai de pleurer devant Bambi ou de craquer pour le couple Nick/Macy de la série Jonas. Je serai une madame quand j’arrêterai de griffoner le nom de mon CholiPapillon dans mon agenda quand je suis au téléphone, ou de faire des coeurs autour des dates importantes pour notre couple. Je serai une madame quand j’arrêterai de garder les demi-coques de noix pour en faire des lits pour les fées.
Mais bon, le mademoiselle est un état d’esprit plus qu’autre choses et je ne crois pas que le virer des formulaires abolisse le mot de la langue française. C’est pas parce qu’on ne pourra plus cocher "Mademoiselle" sur les formulaires de paiement en ligne que le vendeur de basilic va arreter de nous appeler mademoiselle.
J’avais compris pacsée aussi pour le pcsse.
Et merci pour le "TU ES STONE BERNARDO ??". Je vais le conserver et le ressortir avant longtemps.
C’est juste que ça part dans tous les seeeeeens elle m’énerve. Pas AUTANT que Louis Garrel, mais presque (et si vous saviez comme Louis Garrel m’énerve)
Perso, je m’en fous. Mais un peu comme vous, le truc qui me fait rager, c’est le paragraphe sur les "loulous" dans la rue. Déj? , parce que je les appelle pas loulous, je les appelle connards. Deuzio, parce que si au lieu d’avoir un "Madmoizelle vzêtes charmante" qui lui file un orgasme d’aise tous les six mois rue de Rivoli, elle se faisait agresser comme moi une ? trois fois par jour dans les ruelles sombres, elle le prendrait un peu moins bien. Tertio, parce qu’un argument principal de la revendication d’Osez le Féminisme c’était justement d’éviter le "Oh Madmoizelle" dans la rue – ce qui ne prouve pas qu’Osez le Féminisme a raison, puisque comme l’a dit un mec ? la télé, effectivement, ça serait *beaucoup* mieux si on interdisait "Mademoiselle" pour passer ? "pétasse", mais ça prouve juste qu’AGA saute en gros sabots (Louboutin) dans le débat sans en avoir rien suivi ni y avoir rien compris.
Après, pour moi, c’est un débat complètement idiot, c’est pas en luttant contre la langue qu’on va lutter contre le sexisme.
"Pcsse" : moi, je lis Pécresse. Je suis pas sûre d’avoir envie qu’on m’appelle comme ça…
@ Faerika : il ne s’agit pas de supprimer le mot "mademoiselle" de la langue française, juste de ne plus le faire apparaitre dans les formulaires administratifs.
Ca parait futile au premier abord, et c’est vrai que ça n’est peut-être pas le combat le plus important ? remporter pour les femmes, mais il n’en reste pas moins que dans l’administration les femmes sont toujours définies par leur statut marital, et pas les hommes.
Je ne compte plus notamment le nombre de témoignages de femmes mariées mais qui ont voulu garder leur nom que j’ai lus et qui se plaignaient de devoir se battre pour tout simplement recevoir leur courrier ? leur nom et pas au nom de "Madame Jean-Paul Muche". Ou encore, plus grave, qui sont obligées de passer par une autorisation de leur mari pour utiliser les cartes/comptes/contrats qu’ils ont en commun parce qu’il est apparemment impossible d’enregistrer d’autre nom que celui de l’homme.
Vraiment c’est pathétique.
@Gertrude : "Après, pour moi, c’est un débat complètement idiot, c’est pas en luttant contre la langue qu’on va lutter contre le sexisme."
Je ne suis pas d’accord ! Bien sûr c’est loin d’être une mesure suffisante, simplement le langage est porteur de sous entendus et de significations sous-jacentes, et est donc un des vecteurs du sexisme (parmi d’autres nous sommes d’accord)
Pardon pour le flood c’est vrai que c’est un sujet qui m’intéresse
Juste pour dire que madmoizelle a fait un chouette article sur le sujet de cet édito, en droite ligne du votre, Impératrice (en moins drôle certes^^) :
http://www.madmoizelle.com/eradi...
@Came : si tu supprimes Mademoiselle simplement sans changer d’abord les mentalités, les gens trouveront tout simplement autre chose ("pétasse" par exemple, comme je disais plus haut). Dans les administrations, le problème ce n’est pas d’avoir ? cocher Madame ou Mademoiselle, c’est de ne pas avoir le droit de choisir celui des deux que tu veux, ou de garder ton "nom de jeune fille" au lieu de celui du mari (ce qui, entre parenthèses, me paraît un chouïa plus important). C’est pas le langage qu’il faut changer l? , c’est le cerveau du gars qui a conçu le logiciel (et qui est d’ailleurs en contradiction avec la loi puisqu’aucune ne t’oblige ? porter le nom de ton mari ou ? te faire appeler Madame une fois mariée).
Les débats sur le langage "sexiste" c’est comme quand tu veux appeler une femme auteure ou professeure ou précurseuse ou ministresse ou que sais-je. C’est ridicule. Dans ce cas, faut aussi arrêter de donner des noms féminins aux hommes, et on ne pourra plus les appeler une flèche, une armoire ? glace ou une andouille.
Le langage n’est pas vecteur du sexisme, il en est simplement le révélateur. Change d’abord les mentalités, et le langage changera avec, de lui-même. Mais alors bon franchement, ça fait un mois ou plus que tout le monde s’étripe sur Madame Mademoiselle, et je ne sais pas si vous avez remarqué mais pendant ce temps ça ne parle plus *du tout* du harcèlement sexuel au bureau, des inégalités de salaires ou des violences conjugales (c’était revenu au moment de l’affaire DSK, et maintenant pouf – plus rien). C’est quand même bien pratique, se disent les machos, soulagés par la débilité des associations féministes.
Effectivement les arguments de la personne ayant écrit l’édito (j’ai hésité entre madame et mademoiselle huhu) sont assez perturbant. A ce demander si elle vit dans le même monde que les autres. Etant un homme je trouve déj? lamentable que certains s’adressent aux femmes dans la rue en les sifflant et en disant "mad’moiselle, hé mad’moiselle, tu me files ton 06", mais apprendre qu’il y en a au moins une qui trouve ça dommage que "la supprimer serait porter un coup fatal aux loulous qui nous interpellent sur les trottoirs", j’avoue avoir un doute sur l’état d’esprit de cette personne… ou alors c’est un alien.
Sinon pour en revenir au débat qui va révolutionner le monde, on peut simplifier les formulaires administratifs, une case "femme", une case "homme" point.
Ce que tu dis est sensé, simplement pour moi que le langage soit un révélateur (et non pas la cause) des mentalités ne change rien au fait que les deux doivent changer : on aura du mal ? changer des mentalités en gardant le langage attenant au sexisme et inversement, pour moi c’est un tout ? faire simultanément.
Donc le débat Madame/Mademoiselle pour moi ça n’est pas futile mais ça ne représente rien et ça restera inutile si on ne l’inscrit pas dans une démarche plus globale.
Bon c’est mon avis qui n’engage que moi évidemment.
Et je suis bien d’accord que les histoires de garder son nom de jeune fille en post mariage que j’ai citées en exemple sont encore plus urgentes, mais bon j’ai fait un parallèle parce que ces deux débats ont le statut administratif de la femme pour point commun.
Comment on est sérieux et engagés sur le beulogue ! On se croirait chez l’Odieux Connard.
@ Came > La princesse que je suis, vit dans le péché de droit divin puisqu’elle est Monarque absolue/Déesse vivante/Trésor national de sa Principauté, oùsk’elle a droit de vie et de mort sur ses sujets, et des accords secrets avec l’Empire Galactiqique pour aller couper la tête aux galaxiens qui la contredisent.
Re-PS : Quand j’étais petite, lors d’un autre siècle et d’un autre millénaire, peut-être bien avant que vous soyez tous nés, être "Mademoiselle" n’était pas un signe de liberté.
Quand on était jeune, ça signifiait qu’on était sans doute jeune et belle, mais surtout pas encore mariée.
Quand on était vieille (quelque part autour de 25 ans), ça signifiait qu’on avait raté le coche et qu’on était "vieille fille", traduction : "plus mariable".
Je vois pas bien de liberté l? -dedans…
mais comme je suis d’accord !!!! Non parce-que je suis blonde, et normande de l’origine, du coup j’avoue ce "mademoiselle" je suis dubitative pt’èt ben qu’oui ou pt’èt ben qu’non faut le supprimer, je sais pas trop.
pi je suis comme Princesseh je vis dans le péché, du coup je suis un peu perdue.
Ceci étant dit figurez-vous que le jour où un monsieur a trouvé que j’étais une princesse et que ça lui donnait le droit de s’allonger sur moi en me demandant de lui mettre une fessée j’aurais préféré être chevalier hein !
pi d’ailleurs je pète et je fais pas caca paillettes, je suis pas une princesse !
Perso j’ai croisé Louis Garrel dans la rue un jour (il cherchait son chemin) il a le cheveux gras…
ELLE me désespère depuis tellement longtemps entre ses régimes pourris et ses dossiers "je fais un 36 comment assumer mes rondeurs (enfin ma poitrine opulente parce qu’en vrai j’ai le cul plat comme une limande)"
Je trouve ça triste que ce soit une référence parce que j’ai l’impression qu’il véhicule une misogynie malsaine alors qu’il est écrit par des femmes ! Enfin des rombières, parisiennes en majorité, qui n’ont jamais payé un produit cosmétique de leur vie mais qui te conseillent ce fabuleux soin incroyable ? 1 200 euros et te parlent de crise économique quand le macaron Ladurée augmente… (je pourrais continuer pendant des heures mais ca m’énerve trop c’est mauvais pour mon karma)
Faerika : zêtes mon double du web tout pareil (? un ou deux détails près (le gigot, le fiancé et les 30ans …rien d’important)): je suis tout d’accord avec vous!
Et je rejoins PrincessH: être une princesse c’est cool ? partir du moment où on se décrète princesse toute puissante!
(intervention inutile s’il en faut…)
@ Came : oui, finalement on est peut-être un peu hors-sujet, vu que le débat de départ c’était : Alix Girod de l’Ain est un cornichon en bocal.
En même temps, quelle idée de lire Elle, aussi. (Ne vous méprenez pas, je ne jette pas de cailloux aux magazines féminins. Mais y a quand même moyen d’en trouver qui ne postulent pas que vous avez soixante ans, du Botox qui dégouline par les oreilles et un 240 m² dans le XVIe…)
Le débat de départ, ce sont les conneries qu’elle aligne. Elle, je m’en tamponne un peu.
Princesse intergalactique Pétronille : dans mes bras !!
J’ai archi tiqué aussi sur l’image du "loulou" qui se permet de siffler une femme dans la rue. J’écris qu’il se permet parce que je fais partie de celles qui trouvent ça agressif.
Il me semble que défendre cela est bien dans l’air du temps : on est hyper méga bourge, mais on va s’encanailler dans les banlieues. Oh, mon dieu que c’est excitant ! Un mélange de grande bourgeoise et de pute très ? la mode.
Je vais lire les commentaires, et peut-être que j’en rajouterai une couche.
Ben, si elle aligne des conneries, on peut en déduire quelque chose sur son niveau d’intelligence, non …
Si ça se trouve, c’est fait exprès, ELLE voulait créer le buzz????
(Espoir, quand tu nous tiens…)
Vous êtes de mauvaise foi : tout cela se tient parfaitement ; s’il n’y a plus de malandrins pour dire "Hé Mad’moizelle, pompe moi l’dard zyva", ces dames ne pourront plus se plaindre auprès des copines entre deux macarons que "les rues de Paris ne sont plus sûres" ou que "c’est difficile d’être désirable".
Il faut donc sauver Mademoiselle pour préserver le niveau moyen des conversations devant Dirty Dancing.
Rappelons que l’argumentaire de nos amies féministes était d’une rare qualité, expliquant que s’il y avait des préjugés sur quelque chose, il fallait éradiquer le quelque chose en question.
Imparable.
Cher Odieux Connard, votre prose fût signalée et lue avec attention. Comme on mange aux même râteliers, je ne vais pas critiquer. Ceci étant, contrairement ? vous, je pense que tous les combats sont bons (sinon on retombe rapidement dans : "tu veux l’égalité des salaires ? Pourquoi ? t’es pas bien l? ? Tu préfèrerais être pute séropo ? Caracas ?") ; mais je suis prête ? reconnaître que l’argumentaire laissait ? désirer.
Par ailleurs, merci Gertrdude pour son : "Mais alors bon franchement, ça fait un mois ou plus que tout le monde s’étripe sur Madame Mademoiselle, et je ne sais pas si vous avez remarqué mais pendant ce temps ça ne parle plus *du tout* du harcèlement sexuel au bureau, des inégalités de salaires ou des violences conjugales (c’était revenu au moment de l’affaire DSK, et maintenant pouf – plus rien). C’est quand même bien pratique, se disent les machos, soulagés par la débilité des associations féministes."
Merci PrincessH pour son "je réponds Monsieur"
Et merci MickyMax pour son : "Sinon pour en revenir au débat qui va révolutionner le monde, on peut simplifier les formulaires administratifs, une case "femme", une case "homme" point."
(Et merci en général, parce que ça relève le billet qui était quand même pas hyper clair)
Le Loir-et-Cher c’est tres bien.
(et le feminin du Loir-et-Cher c’est la Loire est Chere?)
Moi j’aurais pense a la case Cnsse, voire une case "ne se prononce pas".
Je tiens a signaler aussi que quand j’etais pre-ado pre-pubere et que je repondais au telephone, j’avais le droit a "bonjour mademoiselle" et que "bonjour madame" ca n’aurait pas change grand chose.
Ah et puis en Angleterre on a tout une tripote de case hein: Mr, Mrs Ms, Mss, Dr, Sir, Master…
Et finalement perso homme, femme, ou pas, j’ai ai strictement rien a cogner. Comme dirait Brassens: "quand on est con"…
Ah, mais tout ? fait : le problème de fond était l’argumentaire. Ce sur quoi je m’arrêtais (en rajoutant de la mauvaise foi, curieusement).
Le site aurait posé la chose comme une demande d’égalité : Monsieur/Madame, Homme/Femme ou même, "Appelez-moi camarade-citoyen", c’était valable.
Sauf qu’il a fallu utiliser la technique dite de l’über-patacaisse-j-en-fais-des-tonnes pour finir par se prendre les pieds dans le tapis.
Après, effectivement, on peut lire partout "Il y a plus grave ailleurs", ce qui est l’argument ultime pour tirer le monde vers le bas. Le classique étant "Ah, les enfoirés, ils font grève ! Alors que dans le même temps, il y a des gamins qui travaillent au fond des mines en Bolivie !". Un raisonnement qui permet de paralyser toute forme de progrès et de maintenir moult bêtises, puisque l’on trouve toujours pire ailleurs.
Et encore une fois, m’est avis que le problème est plutôt ailleurs :
– sur les potentiels préjugés allant de pair (et que du coup, on trouve relayés et amplifiés par ceux expliquant qu’ils les combattent)
– sur une situation bâtarde : soit on laisse Madame/Mademoiselle, mais on applique la loi et donc on explique que l’on peut se faire appeler "Madame" sans avoir ? justifier quoi que ce soit
– soit on met une appellation pour chaque sexe et en route
Mais propager les préjugés et expliquer que chacun peut s’appeler comme il veut, mais qu’en fait on va supprimer la case administrative choisie par les associations féministes parce que c’est celle l? et pas l’autre qu’ils préfèrent, et rappeler par courrier que toute personne qui voudrait se faire appeler "Mademoiselle" (et c’est son droit) est une potentielle petite délurée cherchant ? voir le loup, ça revient juste ? créer une nouvelle situation bâtarde, ? préjugés, et ? côté de la plaque.
Le problème n’est pas la cause défendue au travers du combat : ce sont les armes et les combattant(e)s.
Cher Odieux, je suis fan!
Moi je jète des cailloux sur les magazines féminins (les magazines en général en fait…) où le peuple croit trouver la Vérité entre deux pages de pubs, alors que cet article moisi a été pondu par un être humain plus préoccupé par ce qu’il va manger le midi que par le sens de la vie.
Et bien au moins les gamins dans les mines en Bolivie ils sont pas dans la rue ? siffler les cougars de la presse féminine
c’est rigolo, pour un debat soit disant tout pourri et qui n’interesserait personne…record de commentaires!!!meme OC s’est deplacé pour la circontance! comme quoi le sujet est plus grave qu’il en a l’air! hé hé hé
Rendons-nous ? l’évidence : nous n’avons pas d’humour, probablement parce que nous sommes mal baisées, ce qui est bien normal quand on ne sait pas apprécier les galants compliments des « loulous » dans la rue.
Petronille, je vous aime.
Après Paris, je vis ? Berlin. Et oui, quel bonheur de ne pas se faire emm… ? chaque coin de rue, de bistrot, voire de bureau, par des lourdauds qui pensent qu’on n’attend qu’eux, et qu’on est l? pour ça.
Ninie, je plussoie: la CAF qui écrit UNIQUEMENT ? mon mari "M. Robert Dupont" après déclaration de ma grossesse ; les impôts, alors même qu’on m’avait déclaré "contribuable" en colonne 1 et lui "conjoint", qui me remettent en place de conjoint, et nous écrivet ? "M. et Mme Robert Dupont"… Cette persistance de l’idée de chef de foyer ne me paraît pas du tout être une question négligeable. Par ailleurs, je ne m’appelle pas Robert, merci.
Enfin, comme magazine féminin lisible, il y a Causette.
*chef de famille*
Alors, en vrac.
– Sur les blogs mode, il y ça : odieuxconnard.wordpress.c… mais vous le saviez probablement déj?
– Louboutin ne s’accorde pas parce que c’est un nom propre.
– Celles qui se revendiquent féministes me font bien marrer. Pas parce que je trouve qu’elles ont tort de se battre pour les droits des femmes (même si certains de leurs combats sont totalement ridicules). Mais parce qu’elle se battent pour l’égalité des sexes alors que le mot "féminisme" est en lui-même une forme de sexisme (puisqu’il sous-entend qu’on est pro-femmes). Mesdames (et mesdemoiselles ?) les féministes, renommez-vous en "égalistes" et vous aurez tout de suite l’air plus crédibles.
– Supprimer une case sur un formulaire, surtout administratif, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut que les décideurs proposent de le faire. Il faut ensuite qu’ils décident de le faire. Il faut enfin qu’ils le fassent faire et qu’ils en informent les personnes qui seront concernées par cette modification (voire qu’ils fassent former ces personnes si ladite modification doit changer leur manière de travailler). Et tout ça, ça prend du temps et ça coûte de l’argent. En tant que développeur pour une grosse boîte d’assurances, ça m’arrange (car c’est ce genre de choses qui font que je touche un salaire tous les mois) mais du point de vue des responsables de la boîte, ça occasionne un manque ? gagner considérable. Et du point de vue des politiciens, c’est pas bon de se mettre ? dos des responsables de grosses boîtes.
– Mademoiselle Jeanne Moreau, Mademoiselle Catherine Deneuve et Mademoiselle Isabelle Adjani parce que ce sont des actrices. Tout simplement.
@Jamic. Vous me faites trop plaisir. J’adore jouer ? la vieille conne qui corrige les erreurs des petits jeunes qui croient tout savoir. Oui, on dit (ou on disait, ça fait un peu vieilli) Mademoiselle pour les actrices, je ne sais pas d’ailleurs pourquoi (c’est suspect, est-ce synonyme de "pas mariable" ou de "toujours jeune"). En revanche, le noms propres s’accordent parfois : on dit "les Italiens" et "le combat des Horaces contres les Curiaces".
Ah,ça fait du bien !
Et sur le fond, je comprends que ma soeur retraitée et célibataire n’apprecie pas de s’appeler Mademoiselle sur les papiers officiels et moi j’ai vivement réagi, il y a de nombreuses années, quand je me suis retrouvée avec une carnet de chèque au nom de Madame Roger Dupont (j’ai épousé le frère du mari d’Elise) et quand, plus récemment, j’ai fait le chèque pour nous acheter une voiture et que le garagiste a fait faire la carte grise au nom de Monsieur !
Je ne rajouterai pas une couche sur la série d’arguments, avec lesquels je suis d’accord parfois pas. Mais le fait que le "Mademoizell’ t’es charmante" se transforme, après un refus de communiquer avec le loulou en question en "Hé, sale pute j’te parle" ou autre propos agressif parce qu’on a blessé leur amour propre et viril semble avoir été oublié par la bourgeoise. C’est la phase de l’échange qui personnellement me fait regretter de ne pas avoir pratiqué quelques sports de combat histoire de me sentir vraiment ? égalité (dans ta face) et pas connement effrayée.
Pour moi le problème de Mademoiselle, c’est qu’il annonce la disponibilité (dans le sens pas toujours très classe du terme) de la femme et que dans les structures mentales de notre société ainsi que dans le ciboulot d’une certaine frange d’hommes, les femmes sont encore considéré comme un cheptel… Du coup, quand les deux se rencontrent en rue, le Mademoiselle est juste une façon de s’approprier un bout de gras…
@ Faerika :
"Mais tu es stone Bernardo !" n’est pas de Son altesse Sérénissime et Inter-Galactique mais d’Alain Chabat, période les nuls, dans une vidéo où il incarnait Zorro et où le regretté Bruno Carette, jouant Bernardo justement, essayait de faire comprendre ? Zorro par de grands gestes que "sa braguette était ouverte".
@ OdieuxConnard : je suis fan, totalement et définitivement…(Mon dieu que j’ai ri sur votre critique des 3 mousquetaires)
@Krazy Kitty : rapport avec madame/Mademoiselle et le manque d’humour/fait d’être mal baisée ?
@je me rappelle plus: pour le Mademoiselle et les actrices, voir le blog de Maître Eolas…(vi honte ? moi je lis d’autres blogs que celui-ci .. )
Came : "il ne s’agit pas de supprimer le mot "mademoiselle" de la langue française, juste de ne plus le faire apparaitre dans les formulaires administratifs."
Justement, c’est ce que je disais moi ! Je répondais ? la nana de l’édito qui faisait une confusion entre les cases administratives et le mot du dico.
Tibidiplouf : Je le savais depuis longtemps qu’on était presque sosies du web. La plupart du temps, vous me coupez l’herbe sous les pieds avec vos commentaires. Pour une fois c’est moi qui aie posté en premier. Nananère.
Odieux : Merci de parfaire mon éducation mais je préfère dire que l’Impératrice toute puissante est la créatrice de cette expression mémorable. Gloire ? elle. Et moi aussi je veux me faire appeler camarade-citoyen sauf qu’? la place du "camarade" je veux un "jolie" et ? la place du citoyen, je veux un "princesse".
Ouch !
"Camarade-citoyen", c’est un coup ? faire planter Notre Ami l’Ordinateur, ça.
@Faerika : fichtre ! Nous voil? donc en fait diapasonées sans le faire exprès.
naaan mais atton, t’as vu comment elle s’appelle la fille ?!
elle ne PEUT pas voir les choses simplement, c’est pas possib pour elle
Elise : Causette, magazine lisible ? Mais j’ai jamais lu plus insupportable! Ils se la jouent tellement "on est pas des quiches" avec leur slogan et leurs articles bien féministes et élitistes… Genre on
Le sous titre même de Causette prouve qu’ils sont parfois le contraire de ce qu’ils affirment: "plus féminine du cerveau que du capiton". C’est quand même un peu pourav’, non?
Et voil? , dix jours d’absence au bureau et je suis en retard de beulogue !
Je n’ai qu’un commentaire : bravo. Ah, si, un deuxième : les loulous importés des années 80 m’ont bien fait marrer !
Impératrice, je vous aime. J’ai appris avec inquiétude que vous fûtes énervée en écrivant ce billet, qui est pourtant délicieux. J’espère que ça vous a passé.
Galaxie, vous êtes drôle et inspirée dites-moi.
Du birnu ? ceux qui veulent.
???????
OUI!
J’ai lu cet édito il y a quelques temps de cela (C’était parce que simone de bougeoir en parlait…) et c’est EXACTEMENT ce que j’ai pensé en le lisant. Tout pareil. (Sans les considérations sur le basilic)
Mais vous, Ô impératrice, vous l’écrivez et c’est si bon.
D’ailleurs, je viens de monter mon entreprise, et je reçois de TRÈS nombreux papiers administratifs adressés ? :
"Tangee et son nom féminin sur lequel on ne peut pas se tromper
MONSIEUR le directeur de l’entreprise"
…
Les femmes ne peuvent visiblement pas monter une entreprise en France! Et c’est pas faut d’avoir coché "MADAME" sur tous les formulaires (J’ai 25 ans et ne suis pas mariée…)
…
Premier fois que je m’arrête sur ce blog, et ce fut un réel plaisir, c’est du très bon, vraiment. Merci pour cet article et les commentaires qui ont suivi sont de vraies migniardises après s’être délecté de votre prose.
Par contre, deux toutes petites choses, je pinaille :
Primo, vous avez omis l’hypothèse que notre notre chère gourdasse en chef en la personne d’Alix de gnagnagna ait confondu persil et basilic. Il m’a semblé qu’il était aussi possible que son primeur ait de l’humour et veuille secrètement qu’elle se fourre une botte dans chaque orifice jusqu’? des profondeurs extrêmement douloureuses, en la vertu du fait qu’il la prend pour ce qu’elle est vraiment, une putain de grosse truie de bourgeoise de parisienne.
Deuxio, j’ai été étonné, surtout au vu du ton médiéviste donné ? ce blog par votre prose, que personne n’eusse pensé ? proposer pour cette fameuse paperasse la réhabilitation du terme vieillot "damoiseau", et donc in extenso de mondamoiseau. Les hommes appartiennent autant aux femmes que les femmes aux hommes, fair enough me semble-t’il, donc autant y ajouter le préfixe.
Puis, entre nous (même si ça n’engage que moi), quel jouissance ce serait d’entendre au détour d’un quartier un peu chaud, d’une terrasse de café, d’une rame de tram ou de métro un peu vide, ou encore d’une rue un peu sombre ; un groupe de minettes sponsorisées par Sergio Tâche alpaguer un jeune métrosexuel ? mèche sans défense en scandant "eh mondamoiseau, t’es bien charmant. Allez viens l? , fait pas ton timide, paye ta teub bâtard".
C’est vraiment incroyable tous ces faux débats lancés, il y a 100.000 choses plus importantes ? voir/ ? faire avant de s’attacher ? ce genre de conneries …
Tiens juste la finance qui est en train de mettre le monde ? genoux pour augmenter ses revenus sur le dos des peuples, et le pire, c’est qu’après ils rachètent les infrastructures pour une bouchée de pain … Ils gagnent sur toute la ligne les salopiauds …
ça c’est une sujet important ? mon sens, cela nous évitera, ? nous et plus tard ? nos enfants, de survivre dans le 1984 d’Orwell
Réveillons-nous et vite …
Alors, madame ou mademoiselle, ne vous en déplaise, je m’excuse par avance car je m’en tamponne royalement de comment je dois vous appeler, du moment que je le fait avec respect et dans des termes courtois