Qu’y a-t-il de meilleur dans la vie que de danser la polka sur le bord d’une falaise ?
Il n’y a pas longtemps, on m’a ressorti cette connerie de « danse comme si personne ne te regardait ».
(Et cure-toi le nez comme si personne d’autre n’attendait au feu rouge).
Je n’ai pas non plus douze façon de danser différentes.
J’en ai une, à peu près honorable, je m’estime déjà heureuse.
Enfin, « honorable ». Pas tout à fait.
Ah oui et quand j’y pense, en fait je n’en ai pas tout-à-fait une, non plus.
J’en ai une « normale » et une de quand j’ai bu.
Où j’ai l’impression de n’être qu’érotisme torride et sensualité débordante, alors qu’en fait je déborde surtout de la bière, avec l’érotisme de Gérard Depardieu (période contemporaine).
Ce qui ne m’empêche pas de compléter une de mes listes habituelles.
Celui qui a pris des cours de salsa. Il a appris un pas. C’est le pas de base de salsa.
Ça lui a pris plusieurs mois, mais il se disait que ça valait le coup ; il se disait qu’avec un déhanché pareil, aucune femelle ne pourrait plus lui résister sur le dancefloor. Raté. Comme en plus il a l’air super fier de lui, en général il déclenche surtout un débriefing d’urgence à l’autre bout de la piste. « Tout le monde a capté le connard au fond là ? » « ouais » « tout le monde a vu comment il danse ? » « ouais. » » il doit baiser n’importe comment » « putain, ouais. » « Donc mot d’ordre : même si on finit toutes raides beurrées, personne ne laisse personne rentrer avec ce gars-là » « check. « .
(Après on couche plutôt avec celui qui essaye, même s’il est chauve) (c’est pas un « on » collectif hein, c’est un « on » de principe)
Celui qui danse le MIA. Il est la Dignité. Jamais il ne se laissera entraîner dans une chorégraphie alternative, ou même une vague gavotte collective de fin de soirée de mariage sur « nabànabà anana CONEMARAAAA ».
Non, lui il danse le MIA. Hophop épaule- hophop pas sur la gauche -hophop épaule- hophop pas sur la droite. Tu trouves qu’il a la classe absolue de résister à la pression populaire, du coup tu essayes de faire pareil -ça marche pas, bien entendu : c’est pas à la portée de tout le monde, le MIA.
Jusqu’au moment où il te traîne à l’écart pour demander : « t’as pas bientôt fini de te foutre de ma gueule, oui ? » et tu comprends qu’en fait, il danse le MIA parce qu’il ne sait pas danser, en vrai. C’est pas grave.
Il aura de toute façon toujours plus la classe que « celui qui a pris des cours de salsa » et « celui qui danse bourré ».
Celui qui danse bourré illustre malheureusement fort bien l’injustice génétique qui prévaut sur toutes les pistes de danse du monde : la fille qui danse bourrée tangue d’une jambe à l’autre, parfois même vaguement en rythme, et éveille chez le mâle moyen l’instinct du chasseur/violeur de parking qui fait qu’il trouve qu’elle danse « trop bien ». (Oui oui, elle danse trop bien, et elle rentre avec MOI, parce que c’est ma copine et que je la surveille, du coup t’as plus qu’à retourner dans ta chambre en carton au Formule1 le plus proche pour te toucher seul sur une redif de « Vidéo Gag »)
L’homme qui danse bourré jette ses bras de part en part, semble faire une crise d’épilepsie, ou éventuellement essayer d’étranger ses co-danseurs (même le chauve qui est gentil et qui essaye et qui a rien demandé).
En général, on l’expulse de la salle alors qu’il voulait juste communier avec les dieux de la danse (ou éventuellement communier de la bite avec les fesses de ta copine mais vu qu’il tente désespérément de pénétrer sensuellement sa jumelle en forme de porte-manteau depuis 15 minutes, il représente un danger de moins en moins dangereux. ).
Le chauve qui est gentil et qui essaye ramasse un max de points, surtout en fin de soirée, quand il ne reste sur la piste que des filles qui ont les pieds en sang mais ne s’arrêteraient d’onduler pour rien au monde, et commencent à se dire qu’il va faire froid, cette nuit.
Il ressemble vaguement à un bébé labrador un peu désarticulé, mais il ne lâche pas l’affaire, essaye consciencieusement, du coup ne regarde fixement le décolleté de personne, ne passe donc pas pour un pervers psychopathe, et finit par arriver à percevoir une sorte de rythme (pas celui de la chanson qui tourne, là, ni ce celle d’avant ni de celle d’après d’ailleurs, mais ça va finir par coller).
Avec ses grosses papattes.
Un max de points, je vous dis.
Celui qui danse très bien mais sans se prendre au sérieux. En général c’est celui sur les fesses duquel j’ai tatoué mon prénom. (#connasse)
Celui qui fait n’importe quoi et qui kiffe. Quand tu finis par oser enfin lui demander ce qu’il fait exactement (et surtout, grand dieux, pourquoi ?), il te répond, tout-à-fait à l’aise, qu’il danse. Qu’il a passé 15 ans à faire absolument n’importe quoi pour n’en avoir plus rien à foutre du regard des autres, et que ça marche. Voilà. on y retourne ? (Moi j’arrive à voir mon reflet dans une feuille de PQ si j’ai besoin de vérifier urgemment que j’ai pas un truc dégueu qui sort du nez ou une trace chelou sur les fesses, du coup les gens qui s’en foutent du regard des autres c’est un peu comme les mecs violents ou les alcooliques authentiques : je sais que ça existe et que j’en ai forcément un dans mon entourage proche, mais j’attends de le voir pour le croire).
(Sinon la réponse à la question du début était bien évidemment : faire la Danse des Canards sur les ailes d’un avion)
Preum’SSSSSSSSSSSSeuh !!!!
Deuz’
mais quelle fine analyse!
Troiz. C’était donc ça que faisait le groupe Ozone ?
Je peux pas quartzer vu que j’ai encore la gueule de bois de vendredi et que mes pieds refusent d’arrêter de danser, et que j’ai les valses de Vienne en tête (ce qui est le mal absolu)…
Je peux pas quartzer vu que j’ai encore la gueule de bois de vendredi et que mes pieds refusent d’arrêter de danser, et que j’ai les valses de Vienne en tête (ce qui est le mal absolu)…
Quatrz ! Ça faisait longtemps, et ça fait du bien !
Personnellement je suis adepte du "danser bourré poing en l’air", ce qui permet de m’adapter ? des choses aussi diverses et mauvaise qu’Europe ou Zebda.
Je préfère le "Fais semblant de danser comme si personne ne te regardais alors qu’en fait tu t’entraîne depuis des mois sur la wii".
TokyoPowa, j’ai pas la gueule de bois de vendredi mais vous m’avez collé les Valses de Vienne ! Du coup maintenant j’ai envie de boire !
Malin ça !
Moi c’est presque comme Ben, je danse le doigt levé, telle une mini Amel Bent sous ecsta, la narine frémissante, telle le lièvre en alerte, et le fondement animé d’une vie propre, telle une doublette de Beyoncé en plus flasque.
Telle est ma vie.
Buvons C. (pas gagné) (=ex Azerty) (mais quel pseudo d’ailleurs seukessy ? souhait !)parce qu il parait que boire encore réduit les signes visibles de la gueule de bois.
il faut danser ! C’est bien de danser. Pour les hommes qui doutent de leur talent, conformez vous au cours de danse donné par Hitch dans le nanar-romantico-groscommeunemaison du même nom.
Pour les autres, les feux-follets du dancefloor, matez Footloose et everybody dannnnnnnnnnnnnces !!
(je retourne me coucher)
PS : maintenant que deviennent que deviennnnnnent, les valses de Vienne, dis moi qu’est c’que t’as fait, pendant ces années, si les mots sont les mêmes… dis moi si tu m’ââââîiiiimmmmeuuuuuhhhhh…
TokyoPowa> J’ai découvert hier "Elsa" de Didier Barbelivien, ça défonce les valses de Vienne.
A bon entendeur.
Ben > Pour moi DIdier Barbelivien s’arrête aux "mariés de vendée" qui fait la nique "aux amants de saint jean" de Bruel.
Et ouais, la grande musique, ça m’connait.
Alors Barbelivien, je pense qu’il mériterait une sous section spéciale de "chanse mit nous".
http://www.youtube.com/watch?v=h...
Agadez le superbe clip
TokyoPowa > Le croyez-vous ? J’ai fait un mariage en Vendée, ils ne nous ont même pas passé de Barbelivien. J’ai fait un scandale.
Par ailleurs, je vous encourage ? approfondir votre culture barbelivienne, ça pique un peu au début mais une fois dedans on est bien.
Sur la photo?
Elle Bande, la falaise, non?
@punaiz: Ah ! J’me sens moins seul du coup!
Bon sur ce j’vous laisse j’ai une montagne de taff ? faire et plus d’un mois de com’ du beulogue ? rattraper…
Rhô bah non alors, moi je croyais que c’était un bonhomme avec un grand nez… *retourne lire Winnie l’ourson*
"Et cure-toi le nez comme si personne d’autre n’attendait au feu rouge" : ha c’est malin ça. Je suis dans une BIBLIOTHEQUE, je vous signale. Et je ne maîtrise pas encore le concept de "glousse comme un dindon comme si personne ne te regardait".
Et sinon, il manque des filles, dans la liste, non ? Parce que j’ajouterais bien les quatre écervelées qui font une choré sur la chanson (oui, une choré) et invariablement les trois autres s’éclatent comme si personne ne les regardait, mais moi je me sens observée avec une lourde commisération (oui, j’en fais partie)… beuh.
Gertrude: moi aussi j’ai l’âge de lire les winnie: ça me faisait penser ? la visière de la casquette d’un bonhomme…
(ouais avec le bonhomme en dessous, mais ouaaaais, la le trou ça fait la bouche, mais ouiii, l? , tu vois pas? Mais siii… non? bon…)
AAAAAhhhhh, Billy Idol …. ça c’était du truc pour pogoter n’importe comment !!!
Nostalgie.
soupir ….
Bon, je vais reprendre les piles d’urgences qui me comblent de bonheur béatitudesque depuis 2 mois.
AAAAAhhhhh, Billy Idol …. ça c’était du truc pour pogoter n’importe comment !!!
Nostalgie.
soupir ….
Bon, je vais reprendre les piles d’urgences qui me comblent de bonheur béatitudesque depuis 2 mois.