Rester zen – Dans une soirée pourrie 16

On a parlé récemment des signes pour résister ? l’invitation ? la soirée pourrie. Mais personne n’est parfait, il arrive que l’on s’en rende compte trop tard. Cette semaine, je vous explique comment rester zen alors que (les signes sont l? ) : vous êtes dans une soirée pourrie.

Comment reconnaître la soirée pourrie ?

La soirée pourrie commence souvent assez tard. Vers 21h30, 22h. Le temps d’y aller, de trouver, de monter les 7 étages sans ascenseur, de rester deux heures pour être polie (vous êtes polie), il n’y a plus de métro/ de bus/ de poney.
A boire, il y a de la bière sans alcool ou du curaçao (sec, car il n’y a pas de glaçon).
Les toilettes sont sur le pallier ou occupées par Emilie qui était triste et a descendu une bouteille de whisky en arrivant (mauvaise idée).
La soirée pourrie est non-fumeur, sauf dans la cuisine. Si vous ne fumez pas, vous restez seule dans le salon avec Patrice, qui pense que la hardcore-jungle c’est mieux que la garden-house et que la kitchen-trans et tient absolument ? vous expliquer pourquoi. Si vous fumez, vous vous pelez les fesses ? la fenêtre avec 14 autres addicts, et vous rentrez chez vous imprégnée comme un fumoir SNCF.

S’il suffisait qu’on s’aime… (Mais non, ça suffit rarement)

Le plus triste, c’est qu’il y a forcément dans une soirée quelqu’un ? qui ça vaut le coup de parler. Au moins la personne qui vous a invitée. Mais elle est occupée ? empêcher Patrice de pisser dans le ficus (les toilettes étant prises, voir ci-dessus).
Restent les relous.
La soirée pourrie comporte souvent du relou de compétition. Et, magie de la connerie humaine, le relou vient en de multiples modèles : couleur de peau, qualité de cheveux, style vestimentaire, hobby improbable.
Le relou de compétition est comme la tique : il attend, immobile, que vous passiez ? sa portée, puis s’accroche ? vous pour toujours. Il va vous parler longuement de sa passion pour la taxidermie (étrangement plus répandue qu’on ne pourrait le croire) ; la sculpture en fiente de pigeon, ou, pire, son travail, qu’il trouve passionnant (et il est bien le seul).

Comment faire face ?

Récemment, (juste après avoir affirmé que les femmes qui font du 40 sont des tas de graisse sans volonté ni droit ? la reproduction) Karl Lagerfeld déclarait que la politesse n’existait plus. Prenez-le au mot. Si personne dans la pièce n’est susceptible de vous obtenir un jour un boulot ou une moitié de code génétique, barrez-vous. Avec classe, mais barrez-vous.

• Faites-vous une alerte portable ? arrivée + 1 heure. Décrochez en vous excusant (vous avez interrompu Patrice), déclarez : « oh non, tu as oublié tes clés ? Bon, ben j’arrive alors ».
• Saluez l’hôte(esse) avec des trémolos de désolation dans la voix en expliquant posément la situation.
• Affirmez que vous êtes désolée, désolée.
• Claquez la bise en affirmant « on se voit très vite ! ».
• Sortez et respirez ? fond l’air frais. Vous êtes libre, liiiibre !

16 avis sur “Rester zen – Dans une soirée pourrie

  1. Smartiz ... nov 2, 2010 10:15

    TROIZZZZZZZZZZZZZZZZ

  2. Tibidiplouf aka Galax-ghost nov 2, 2010 10:15

    deuzz?

    quel talent pour l’esquive Impératrice !!!!merci de tous ces bons conseils

  3. Tibidiplouf aka Galax-ghost nov 2, 2010 10:15

    quatrzzzz zalors

  4. TokyoPowa nov 2, 2010 10:15

    Damned !
    J ai fait une soirée dimanche, pitié qu’elle ne soit pas classée pourrite !!!

  5. Tam nov 2, 2010 10:52

    Je nie ! C’était pas moi dans les toilettes ! J’aime pas le whisky d’abord…

  6. Gertrude nov 2, 2010 10:58

    Ca vaudrait quand même le coup d’aller parler ? Emilie pour savoir où elle l’a trouvé, le whisky.

  7. Groumpff nov 2, 2010 11:12

    … et pis y a des portables maintenant, t’appuies sur un bouton discrètement en mettant la main dans la poche … eeet hop … 1 mn après tu reçois un appel (bidon, mais la sonnerie, elle, est vrai).

    Après technique Pétronillesque.

    Allez zou, tout le monde fait la course pour trouver comment on fait avec le triple sous menu bien caché au fond des options.

    Aaatafion, ne marche pas zavec les appareils homologués 1917, modifiés 1938.

  8. Ben nov 2, 2010 11:13

    Gertrude> J’ai pensé ? la même chose!

    Merci en tout cas pour l’astuce du "j’ai oublié les clés", invérifiable donc parfaitement imparable!

    Et je plussoie pour le relou qui kiffe son job. Un jour, j’ai rencontré un mec qui faisait du trading de graines de sésame. Non mais sans déconner, du TRADING DE GRAINES DE SESAME.

    Il en a parlé pendant une demi-heure.

  9. Lama Bleu nov 2, 2010 11:21

    @Gertrude,
    dans la mesure on te dit qu’elle a descendu toute la bouteille non ça vaut pas le coup ; les gens ont rarement 5 bouteilles de whisky en réserve ? moins d’être très très alcooliques donc il y en a plus (et si les gens sont alcooliques ? ce point, tu le sais et tu vas pas ? la soirée – CQFD)

  10. cecilelavieille nov 2, 2010 11:55

    Je plussoie pour le relou qui kiffe son job. J’ai vraiment failli m’évanouir un soir il y a très longtemps avec un exemplaire de relou (genre le mari de la cousine issue de germaine de mon mari) qui me parlait de son passionnant boulot (genre marketing ou cadre de banque ou même marketing de banque). J’étais debout , vissée sur des talons zaiguilles, et au bout d’une demi-heure j’ai commencé ? tanguer et ? avoir la nausée.
    Bonne excuse pour se barrer vite fait.

  11. Gertrude nov 2, 2010 12:25

    Lama Bleu : y en a plus dans la bouteille, mais y a peut-être d’autres bouteilles. Par exemple parce que le maître de maison, ce radasse, a planqué ses réserves personnelles et décrété que les invités devaient apporter ? boire et ? manger – c’est pourquoi on se retrouve avec les bières sans alcool, le curaçao (ou du Jet27), et le cake aux algues de Marie-Gouvernance cité précédemment. Oh, et des chips. Y a toujours des gens, quand on leur dit d’apporter *? manger*, qui s’amènent avec des paquets de chips. De préférence apéro low cost. Du coup, on est venu l’estomac vide puisqu’on était censés manger l? , et tout ce qu’il y a c’est la quiche qu’on a apportée nous, trônant au milieu de vingt-quatre kilos de faux curly Géant Casino.

  12. Super Hyper Salade nov 2, 2010 14:25

    (Mondieu j’espère que je n’organise pas trop de soirées relou moi aussi)
    Un dernier détail, si je puis me pertmettre: ne criez pas dans la rue "je suis liiiiiiiiiiiiiiiiiiibre, niark niark niark, liiiiiiiibre" juste en sortant de l’immeuble (en particulier l’été, quand les fenêtres sont ouvertes). Attendez d’être quelques rues plus loin, ce serait bête de tout gâcher au dernier moment.

  13. Super Hyper Salade nov 2, 2010 14:26

    Non, je dis ça, parce que je suis tout ? fait capable de le faire, moi (discrétion et élégance, c’est ma devise…hum).

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