The Watcher 4 6

PARCE QUE MOI QUAND JE COMMENCE QUELQUE CHOSE JE LE FINIS MESDAMES ET MESSIEURS ET OBÉDIENCES ALTERNATIVES.

Et à ce stade c’est la seule raison que j’ai trouveé pour me motiver ; ça et le fait que la dernière fois que je suis sortie dehors mon nez est devenu rouge et ma bouche bleue et que si c’est pour ressembler au Grand Schtroumpf autant rester dans le dedans à regarder des bouses.

Nous en étions là. James regarde donc les agrandissements de très près. Mitch le brun qui boude, boude derechef parce qu’on lui demande d’agrandir les agrandissements.

On passe un appel à témoin pour retrouver la fille que Kaka a pris en photo, et pour tout bien nous montrer que le compte à rebours ça déconne pas, on nous repasse 8 fois un plan d’une horloge jaune et rouge où la grand aiguille de la Fatalitay s’approche du 7 du Daystin (j’extrapole vaguement mais que vaguement)

James interrompt tout le monde dès que son portable sonne en disant « yeah yeah hold on », c’est sociologiquement intéressant parce que ça prouve que c’est le téléphone qui révèle les pires manières en chacun d’entre nous, même si on a un téléphone tout pourri – en l’occurrence le téléphone de James est vraiment très pourri.

Une serveuse a vu la fille qui s’est fait prendre en photo par Kaka, mais pas depuis une semaine. (Comme moi ça fait 3 mois que j’ai commencé à vous raconter ce film, je pense qu’il vaut mieux éviter de maintenir des espoirs excessifs). Pour fêter ça, James va dans un restaurant manger des anti-dépresseurs, il s’assied seul à une table de 6, je commence à le soupçonner d’être un brin un gros connard. Mitch lui apporte un agrandissement de l’agrandissement de l’agrandissement sur lequel on voit 5 lettres et un point d’exclamation. Ça dit genre « YEAH ! » On en déduit aussitôt que la fille travaille dans un centre commercial qui s’appelle YEAH, eh, ça rigole pas au FBI de la CIA, c’est le haut du panier. RE-la pendule du Destin qui s’est arrêtée sur midi (non ? c’est pas ça ?).

Là-dessus la blonde du magasin photo qui travaille dans un centre commercial rempli de télés qui diffuse sa tronche en boucle sort tranquillement du travail et va bagueunauder comme si de rien n’était. Dans le centre commercial « YEAH ! »

Ah vous voyez un peu qu’il y a du suspense !

On voit la blonde au ralenti et on comprend que Kaka la guette. (Kaka a des filtres Instagram sur les zoeils). Elle passe très paisiblement à côté de lampadaires où est scotchée sa photo, évite de peu le flash national durant lequel on diffuse sa face aux Unyted Statses tout entiers, et rentre chez elle parler à son chat.

On entend Kaka respirer puis ça fait « fouuuucht » et écran noir.

James repère le magasin de photo qui s’appelle en fait pas « YEAH ! » mais  « SNAP ! » et… attendez comment ils ont atterri dans le centre commercial déjà ? Bon, on sait pas. Bref, la blonde est en culotte chez elle et sa mère l’appelle. Kaka caresse son chat. Le chat de la blonde. La mère  de la blonde soupçonne le gardien de sa résidence de vouloir l’empoisonner. Oui parce que Kaka ne repère que des filles qui vivent seule, avec des mères un peu follasses qui les appellent pour raconter des trucs qui ont rien à voir. Dans tous les films américains les mères appellent leurs filles pour dire « oui j’ai vu dans la télé qu’un serial-killer rôdait dans les rues, alors je sais que tu vis en Californie et qu’il est à New-York mais quand même, fais attention ». Mais là non, et Kaka est bien content ! Pour fêter ça, il refait VJIOOUF et un écran noir et on comprend que la blonde est en mauvaise posture.

James arrive dans le magasin de photo et récupère le numéro de téléphone de la blonde qu’il appelle avec son portable du futur pour bien faire montrer une nouvelle fois à la plèbe que monsieur a un téléphone.(Je rêve qu’un personnage s’approche pour lui dire « dis, c’est bon, on a VU que tu avais un téléphone »).

Très poli, Kaka décroche et explique que la blonde ne va pas pouvoir lui parler, hein, désolé. James finit par comprendre que c’est Kaka au téléphone ! Il fait de grands gestes à ses collègues qui euh… restent immobiles. Genre  « Ben quoi il fallait faire quelque chose ? » Kaka ajoute « oh, dis, on s’amuse bien hein ? », parce qu’il a un sens du loisir fort personnel, James répond « oui c’est ça super on s’éclate » et roule en boule le petit papier sur lequel on lui avait écrit le numéro de la blonde, bien serré, sur le par terre, avec force et dédain et impuissance.

Chez la blonde, James s’agenouille auprès du cadavre et lui parle, parce que pourquoi pas. Il regarde ses affaire et découvre qu’elle dessinait -mal. Moi-même, étant incapable de dessiner un bâton, je compatis soudain vachement (ils sont forts, à Hollywood).

Sans transition (même pas un FJIOOOUT, vous vous rendez compte), Kaka invite une fugueuse mineure de 37 ans qui fait la manche dans la rue à danser avec lui, renouvelant par là l’intérêt vif du spectateur et la lancinante question de la passion Kakaïenne pour le paso-doble, sachant que déjà la déesse intérieure de 50 Nuances de Gris nous a un peu épuisés sur le sujet.

James retourne manger des gyozas avec son collègue, qui lui dit : « si ça s’trouve, Kaka t’observe là, maintenant, au moment où j’te parle ! » Et James dit « ah mais oui, pas con ! » alors il sort du restaurant et il est à ça d’attraper Kaka qui est effectivement dehors à regarder James avec ses filtres d’yeux, sauf qu’on n’est qu’à 45 minutes de films et par la malepeste je ne tiendrai jamais. Bref non il ne l’attrape pas. James prend un dessert léger d’anxiolytiques et va se coucher dans ses vêtements sur son canapé (il doit quand même refouler sévère, James).

Le lendemain, il va chez sa psy sans changer de slip et dans l’ascenseur, qui c’est qui le rejoint ? KAKA, je vous le donne en mille ! Mais comme James ne sait pas à quoi il ressemble, Kaka peut s’incruster pépère dans son ascenseur, han. Et après il le suit jusque devant le cabinet de sa psy, il note son nom mentalement et là EFFET :

watcher

C’est pas mon Internet qui a fait un blocage hein ; c’est un des nombreux choix de traitement visuel de qualité qui font de ce film un moment si intense, où plus rien n’a la moindre importance, il reste 50 minutes, pourquoi ?!

Bref ça sent le chobouyant pour Marisa, la pauvre, déjà qu’on l’affuble de cols roulés.

Kaka s’en va au ralenti. James va voir Marisa qui lui demande s’il dort, il répond « un peu », et le travail ? Oui et sinon ça va ? Hein ? Et comment vous vous sentez avec Kaka qui a décidé de vous suivre ? Car on serait déstabilisé à moins. (C’est intéressant ces entrevues très calmes et constructive au beau milieu de ce maelström de n’importe quoi qui ressemble peu ou prou à un clip des Atomic Kittens réalisé par un type en descente d’héroïne. ) Est-ce que c’est de la vengeance ?

Pas du tout, répond James, créant la surprise parce que c’est quand même un brin chelou cette affaire. Pas du tout, disais-je-t-il, c’est juste que Kaka a ses rituels et qu’au fur et à mesure je suis devenu partie prenante du rituel. (En toute modestie, quoi. Tout juste s’il ne sort pas son téléphone pour bien montrer son gros modestisme). « Au bout du compte, ça n’a plus de sens sans moi ». « En d’autres termes, vous lui manquiez ». Dit Marisa. « Et lui, est-ce qu’il vous manquait ?  » James répond pas très poliment « quoi l’enfer c’est supposé vouloir dire ?! » et là dring dring, son PUTAIN de téléphone re-sonne et il dit « attendez une seconde » et se met à farfouiller son Trench géant de pervers de la bite, avec une sacoche à la main qu’on n’avait jamais vu avant et il dit « j’arrive » et raccroche sans même dire « bisou », dites, il a été élevé chez les chèvres ou quoi ?!

Il s’en va dans sa salle de contrôle regarder les photos de la fugueuse mineure qui dansait la polka avec Kaka, mais à ce stade je ne suis pas certaine que ce n’est pas simplement la face de la constipation chronique.

watcher2

Sur ce je vous propose une petite pause parce que j’en peux plus, la semaine prochaine on parlera de n’importe quoi sauf ça.

Birnu les frululus.

 

6 avis sur “The Watcher 4

  1. pfff avr 29, 2015 14:29

    rolala…
    1- j’ai pas vu le film.
    2- je ne me souviens plus des premiers épisodes dont vous nous avez gratifiés (bah non) et j’ai pas le temps d’aller fouiller dans vos archives pour pallier mon manque de mémoire (+ 10 points).
    eh bien j’ai ri quand même.
    beaucoup.
    par la malepeste.

  2. Pétronille avr 29, 2015 19:02

    Je le regarde tout petit bout par tout petit bout, c’est très dur.
    Le bloggisme, ce sacerdoce.

  3. Tropiques (dans le super loin-loin) avr 30, 2015 00:35

    Comme Pfff, je n’avais gardé qu’un vague souvenir des épisodes précédents … Y avait pas un chien ? Non ?

  4. Pétronille avr 30, 2015 05:57

    Hm…. non… mais il y avait un catalogue de lingerie.
    Aucun raport.
    Je sais.
    Mais je reregarde pas le début. NO WAY.

  5. ouais avr 30, 2015 11:46

    Bien le « foutch »!!!!

    Ah ben quand même une bande son! Timide mais présente?

    Dites, quand on est au ralenti ou qu on est constipé du débit excrémentcacaesque c est qu on est forcément observé?

    Bordel l univers entier doit m observer alors!!!

    Et vous, c est du vécu?

  6. Ninita mai 7, 2015 07:58

    Le chien c’était dans l’autre film avec Kaka (et il est mort tué par les vilains mafieux) (de rien) (birnus)

Commentaires clos.