RhOoOoO les gars, dites, j’ai des devoirs à faire, je vais pas pouvoir rester.
Mais quand même, je vous fais le Lundi-Bisou spécial adolescence, DEUX (zi return of the zits of the no future, pardon, of ze no turfu)
Donc l’adolescence, c’est quoi ? C’est quand passer du temps avec des gens qui t’aiment et te veulent du bien (par exemple, au hasard : ta Mamie) te semble soudain insupportable, et que tu préfères à la place passer tout tes loisirs avec des gens aussi cons que toi, mais qui te font croire qu’eux, ils ont déjà du poil au nichon.
Par exemple : Mélody Keller, qui faisait GENRE c’était ta pote et qui DERRIÈRE TON DOS allait rouler des pelles à JONATHAN DE 4EMEB.
(Je ne t’ai pas oubliée)(Je sais où tu habites)(Si tu cherches ton chien, il est dans mon congélateur)
L’adolescence, c’est aussi geindre, geindre beaucoup, geindre sans relâche ni répit, parce que ta vie est trop dure et que c’est trop injuste. (En général, ceux qui geignent le plus sont ceux qui en mangent le moins). Et dédaigner, aussi. Beaucoup. Toujours.
Bref, c’était pas donné à tout le monde d’être cool. Moi, bien entendu, je l’étais. Comme c’est beau l’Internet. Quand j’avais 13 ans, jamais j’aurais cru qu’un jour il existerait un médium entièrement dédié à la réécriture de mon histoire personnelle. Je peux donc, grâce à l’Internet, vous affirmer sans ciller que j’ai été cool comme un hérisson à lunettes durant l’intégralité des années 90. Et 2000, on va pas chipoter.
Mon seul petit souci, c’était les autres. Qui, quand ils me regardaient, voyaient effectivement un hérisson à lunettes (mais pas un cool). La solution ? Mépriser toutes les marques d’affection et tourner les sentiments de mes comparses en ridicule.
Huhu, oui, comme ça.
Quoi d’autres, pour bien bien se démarquer de la populace ? SE FAIRE TATOUER.
(Eh ouais, je fais partie de ces gens qui sont allés, souriants et le nez au vent, et très mineurs, se faire tatouer un idéogramme qui veut très probablement dire « tabouret », en plein sur le cul. CLASSE. BONNE IDÉE. BRAVO LE VEAU)
Heureusement, pour oublier au fur et à mesure, on avait la drogue.
Et puis il y a une petite vérité que je dois vous chuchoter dans l’oreille : c’est vraiment pourri, et j’ai bien cru que je m’en sortirais pas. Et puis…
Moi aussi je veux un tatouage. J’ai l’impression de faire ma crise d’adolescence à retardement depuis trois ans, en fait. Vu que je ne l’ai pas faite quand il fallait, que j’étais gentille et que je me lavais bien les cheveux.
Et voilà le résultat.
Hérisson, médium, lunettes, comparses, ridicules le mystère s épaissi!
Le tatouage c est un peu une scarification. Puis avec le temps juste une preuve qu on est comme les autres parce qu on veut être tout banalement differents. Non?
Heureusement les enculés sont omniprésents et nous submergent, du coup on se rebelle par esprit de contradiction anti-connards.
S épaissit
Le problème avec l’adulterie, c’est que l’adolescent est toujours LA, au fond de nous.
Et du coup, on négocie : ya les jours ou l’adolescent gagne, et les autres (généralement des lundis)
là par exemple mon adolescente intérieure voudrait très fort un nouveau portable alors que ce magnifique modèle de 1998 marche TRES BIEN (je ne suis pas raisonnable)
Pour faire diversion, mon adulte l’a nourrie de saucisson (c’est moins cher)
Demain, on aura des boutons \o/
On meurt ado on meurt gosse, jeune, vieux (et con) On reste ce qu on a été meme si on ne l est plus depuis la nuit des temps.
Avec des grains de poivre le saucisson?
Non, avec des noisettes
L’adolescente chiante en moi a un peu trop tendance à la ramener ces derniers temps. Cette garce est pourrie de complexes et d’ambitions. Qu’elle brûle en enfer.
Fizzig : Y’avait-il douze noisettes par saucisson ?
Faerika : j’ai pas regardé, par contre je les ai bien classés du plus lisse au plus râpeux.
Moi j’ai pas compris où etait le passage à l’adulterie. J’ai pas pris la bonne bretelle?, alors je suis coincée en adolescenterie à vie! Du coup je vais aller faire chier le monde, manger du chocolat (au noisettes) et bouder. Avec un tatouage. Na.
Le problème avec l’ado intérieur c’est que tu lui donne une rondelle, il te bouffe le sifflard.
Genre la mienne elle a eu son tatouage. Bah elle en veit un plus gros, plus beau, avec des couleurs cette fois. Alors que celui d’avant a à peine douze ans ET QU’ELLE A UN BÉBÉ DANS LE BIDE ROUDJIOUDJIOU !
Pfff, jamais contente.