Noweeel, noweeeel du pin Sylvestre de 2014-25 3

Cette nuit, j’ai rêvé que j’étais tellement fatiguée que j’allais dans le métro en legging (car oui, je possède une paire de jambages, qui me sert les deux nuits par an où j’ai trop froid, et le reste du temps à déprimer le dimanche en regardant mes fesses remplies de l’apéro du samedi).

(Je vous signale que je maintiens quand même avec talent l’illusion d’une vie sociale chatoyante alors que ça fait des mois que je tire la gueule roulée en boule).

Donc j’étais épuisée, tellement que je posais mon sac sur un siège du métro. Un. Siège. Du. Métro. Je le récupérais vite-vite (= à duex à l’heure en soupirant) avant de descendre, et je commençais à sortir de la station. Et puis je me rendais compte que j’avais encore laissé tomber mon sac (sur le par terre du métro). Et quand je me retournais pour aller le récupérer, au bout du quai, il y avait un chef d’orchestre Japonais zombie qui me regardait en disant « greuar, greuar, le lapin, le lapin », et dans un bocal RATP, deux abrutis qui le pointaient du doigt. Et j’ai pensé ptin, faut que je me réveille, sinon je vais devoir rêver que j’explique la présence d’un zombie Japonais chef d’orchestre à des agents RATP et ça c’est au-dessus de mes forces.

Je me suis effectivement réveillée, manque de bol, il était 4h48 (un peu tôt pour aller bosser). J’ai passé un peu moins de 3 heures éveillée dans mon lit à repenser à ce chef d’orchestre et à me dire « mais n’iiiimporte quoi ». Après j’ai pensé au fait que Noël, c’était quand même des gens qui se réunissaient pour se rassurer auprès d’autres gens qui avaient à peu près le même système de pensée, ou qui pensaient du caca mais au moins on le savait d’avance.
Aussi, j’ai pensé aux puits en purée, je sais pas pourquoi en ce moment je pense vachement aux puits en purée alors que chez moi on n’avait presque jamais de sauce de truc dont ça n’a aucun sens.

En même temps puits en purée vs chef d’orchestre Japonais Zombie, je sais pas qui gagne (j’ai jamais fait de puits dans un zombie non plus).

En fait je suis très triste parce que j’ai fini The Wire et c’est presque comme être seule au monde.
Heureusement, l’Internet m’a offert plein plein de petites feysses ! Ouiii ! Oui des petites feysses !

Mais que cela ne nous empêche pas de nous réjouir. Ou de faire pipi sur l’esprit de Noël, à voir.