Mimi la Mite et Lolo l’Orvet 4

Mimi la Mite et Lolo l’Orvet sont copains.
Mimi la Mite et Lolo l’Orvet aimeraient bien jouer au foot et au poker.
Mais jouer au foot et au poker, à deux, c’est pas très intéressant.
Mimi la Mite et Lolo l’Orvet vont voir les animaux cool.
Les autres animaux se marrent et se payent bien leurs mouilles.
Le lion se marre parce que c’est le roi des animaux et du coup lui il fait ce qu’il veut (même si de près il sent le steak haché pas frais).
La girafe se marre parce qu’elle est immense et que tout le monde l’admire avec son pelage à motifs de girafe (super, quel exploit).
L’éléphant se marre parce que lui il peut boire par le nez et faire des crottes géantes et que, va savoir pourquoi, ça impressionne les foules.
En gros Mimi la Mite et Lolo l’Orvet peuvent toujours se brosser pour être amis avec le lion, la girafe et l’éléphant.

Mimi et Lolo essayent de créer un parc d’attraction. Mais c’est tout pourri. Parce qu’à part manger des pulls et se faufiler dans les hautes herbes, il faut avouer que Mimi la Mite et Lolo l’Orvet ne savent pas faire grand chose.
Même si c’est de la faufilade de haute qualité et du mangeage de pull top-niveau.

Mimi et Lolo essayent d’intéresser les enfants. Mais les enfants ont peur de Lolo.
Sauf un qui veut le couper en tranche avec son canif. Lolo est fermement opposé à cette idée.

Ils entrent dans une maison pour voir s’il y a moyen d’entamer un dialogue constructif. Le propriétaire de la maison voit Mimi et se met à hurler et à essayer de lui vider une bombe aérosol sur la tronche. Mimi est fermement opposée à cette idée.

Lolo et Mimi se sont fait des émotions avec toutes ces histoires. Ils en ont marre d’entendre qu’ils sont moches et qu’ils ne servent à rien.
Alors ils décident de jouer plutôt à la crapette et au ping-pong.
Et de rester peinards sans ces gros relous prétentieux qui font tout mieux et sont trop cool et vont à ses soirée VIP de la savane-mon-cul.
Et hop.
La morale de l’histoire, c’est que si tout le monde te fait chier, ben t’as qu’à dire que tu t’en fous, parce que c’est souvent vrai.