- Gonzague tend le cou en mâchonnant pour vérifier que Ronron passe une bonne soirée. Elle nous dit qu’on voit que c’est la fête parce que lui aussi il a mis une chemise sur son caleçon-chaussettes ; et des guirlandes sur sa télé.
- On se dit tous qu’on aurait dû mettre des guirlandes nous aussi (sauf mon père qui n’en a jamais rien eu ? foutre et a attendu avec impatience qu’on ait genre 3 ans pour nous expliquer que le pernouelle n’existait pas et que le papier qui brille c’est cancérigène ; le Petit Frère Fou qui préfèrerait décorer avec des crânes d’animaux -ça tombe bien, il en a sur lui ; moi qui suis contre ; et Gonzague qui a donc déj? commencé ? manger et ne peut faire qu’une chose ? la fois).
- Ronron ouvre le champagne.
- On regrette tous de ne pas avoir acheté de champagne (sauf mon père qui a encore toute sa bouteille de porto ? finir ; mon Petit Frère Fou qui boit des bières importées de Belgique qui font ? peu près 45° ; ma mère qui ne boit jamais ; moi qui n’aime pas le champagne et Gonzague qui a huit ans et ne boit pas).
- On demande quand est-ce qu’on ouvre les cadeaux. On dit tous : « maintenant » (sauf mon père qui n’a pas fini de les emballer ; Gonzague qui mange ; Petit Frère Fou que personne n’a prévenu que Noël tombait le 24 cette année et qui n’a du coup pas prévu de cadeau ; moi qui aime beaucoup faire des cadeaux mais déteste en recevoir ; et ma mère qui a fait plein plein plein de très jolis tout petits paquets et refuse qu’on détruise son travail).
- Gonzague essaye de voir ce que Ronron regarde ? la télé, en mâchonnant ses feuilles de mûrier, et trouve étrange que les autres voisins d’en face aient tous acheté des rideaux opaques.
- Mon Petit Frère Fou finit de faire cuire sa tortilla. Ça pue l’oignon dans tout l’arrondissement. Tout le sol de la cuisine est recouvert de pelures et d’huile. La tortilla fait 2 Kg.
- On mange la tortilla.
- On n’a plus faim du tout (sauf personne).
- On décide de faire une pause et d’ouvrir les cadeaux.
- Ma mère essaye de détourner notre attention des cadeaux en lançant un débat super intéressant et funky sur le cinéma Moldave des années 30.
- On ne l’écoute pas.
- Tout le monde déballe calmement et avec soin ses cadeaux (sauf Petit Frère Fou qui ouvre les choses ? la machette ; moi qui refuse d’ouvrir quoi que ce soit, Gonzague qui mâche encore sa première bouchée de tortilla -elle mange très lentement, c’est pour ça qu’elle mange tout le temps : il lui faut 4 heures pour avaler une tartine ; mon père qui a bu trop de porto et est parti s’enfermer dans les cabinets pour lire des BD ; et ma mère qui s’inquiète pour Ronron qui boit une deuxième coupette (elle a peur qu’il devienne alcoolique ? boire tout seul comme ça)(nous on boit tous ensemble, en France ça compte pas comme du vrai alcool).
Huhu ^^ ça égaye mon dimanche!
preums
Preeeeeeums ! Et bisou ? PetiteChose !
Gonzague a huit ans ? Mais l’an dernier, elle est pas allée au Fectival de la Beu et du Rock Alternatif ? Trifouillis-Les-Vareuses, TOUTE SEULE avec des copains de son âge ? C’est légal ?
Chuuuuut, arrêtez, après elle va penser qu’elle a le droit de traverser la rue sans me donner la main.
Deuz, ça faisait longtemps ^^
Alors autant j’adore offrir des cadeaux autant qu’on n’aime pas en recevoir ça risque pas de m’arriver !
Encore une fois je suis d’accord avec Came… ça me laisse dubitative vot’ phrase !
Vous sontez vraiment trop bonne impératrice.
troizzzzz
huhuhu
Came et TruUffe: Et moi zaussi!
Il est bien votre papa. Il a attendu que le monde ait déj? détruit tous vos rêves avant de vous dire, pour le père Noël. C’est beau, je trouve.