Haaaan ! Le Papa de la Gourdasse pense que c’est le Beau Patrick qui a engrossé Belinda !
La Gourdasse est comme qui dirait assignée ? résidence, enfin disons qu’elle n’a plus le droit de quitter son popo et sa manman d’une semelle, et qu’elle s’ennuie comme un rat mort ? faire couler du sable entre ses doigts.
Surtout que sa sur, la Super Gourdasse de l’Univers, a décidé de préparer un numéro pour le festacle de fin de séjour, du coup elle vocalise ? tout bout de champ, déguisée en ananas.
Enfin, ça vaut toujours mieux que de tomber enceinte d’un barman aux grandes oreilles hein.
Bon, les journées passent lentement, telle une tortue paraplégique.
Le jour du festacle de fin d’année, le papa de La Gourdasse annonce que Belinda est revenue de l’hôpital. Et l? la Gourdasse n’y tient plus et dit ? son papa que le Beau Patrick n’y est pour rien, qu’il n’est qu’un ami pour Belinda, que c’est le Barman aux grandes oreilles qui est le coupable, et qu’en plus il voulait s’accointer avec son aînée la Méga Gourdasse Ananas, et l? le papa se rend compte que le Beau Patrick a protégé sa fille d’un destin tragique et du déshonneur.
Le soir du festacle, La Gourdasse est dans la salle, ? regarder son Beau Patrick danser sur la scène, déguisé en papaye. Chaque atome de son corps tend vers le beau Patrick, elle l’aime pour toujours, mais son popo est ? côté et tire la tronche, du coup elle n’ose pas y aller.
Alors soudain, le beau Patrick saute de la scène, et s’approche de La Gourdasse en tortillant de la croupette, tel un mâle bêta tentant d’obtenir la bénédiction du mâle Alpha. Et l? le popo de La Grourdasse fait un truc incroyable : il sourit. Et il dit au beau Patrick : « je sais que vous êtes un bon garçon ». Et il fait un petit geste ? la Gourdasse, qui signifie peu ou prou : « Ma fille, tu peux aller tortiller de la croupette si tu le souhaites, toi aussi tu es jeune, ah de mon temps je me souviens, comme j’étais avec ta mère, nous tortillions de la croupette en veux-tu en veux-tu » ou quelque chose d’approchant.
Et l? tout le monde est heureux et c’est la fin.
PS : je tiens ? signaler que j’ai vu ce film une fois il y a 12 ans et qu’il est tout ? fait possible qu’il ne se soit pas du tout passé comme ça.
tant que tu ne deviens pas interne en dançologie…
rôlala non mais c’est terrible, tu n’as ni plus ni moins fait l’impasse totale sur la TERRIBLE affaire des petits vieux piqueurs de porte-pépétes. Les petits vieux piqueurs de porte-pépétes susnommés baguenaudent dans tout le film en gatouillant sans qu’on comprenne bien ce qu’ils font la mais bon ils font couleur locale quoi. Mézenfait, aprés avoir dignement troussé la Gourdasse qui au terme de ces effarantes galipettes lui révelera son vrai nom que c’est trop un secret on crevai de le savoir, Patrick est accusé d’être le voleur en série de porte-pépétes du club Med parce qu’il est trop suspect il porte des lunettes noires. Alors il s’en va et la Gourdasse trop triste elle essaye de le retenir en s’asseyant sur le capot. Mézenfait derechef la pitite veille qui gatouille pour de vrai fait tomber tout plein de porte-pépétes qu’elle trimballait dans ses vénérables dessous de l’avant guerre sous le nez de la gourdasse qui ne fait ni une ni huitre et court raconter au fiston du proprio que c’est trop pas Patrick le coupable ayaaaaa l’erreur judiciaire!!! Trop forte la gourdasse, si elle avait un chapeau héli-tracté on la prendrait pour inspecteur gadjet. Maintenant que l’histoire est compléte, je peux fermer ma grande gueule.
Hein ? Mais ça se passe quand ça ? C’est fou.
Aaaah ben ça se passe pas trop loin de la fin et en même temps je jurerai pas que c’est trop éloigné du milieu ni même du début dit donc. Genre le trucage scénaristique digne du psychopathe qui a écrit Indiana Jones IV pour faire vier Patrick du club Med et faire larmoyer la gourdasse et la telespectatrice. Non? Ah ben que moi alors.
Ah oui mais en fait, ça se passe vraiment pas du tout comme ça. Ils diguent-diguent ? un moment et Beau Patrick meurt (ah non, on me fait signe dans l’oreillette qu’il est juste renvoyé. Sauf qu’envoyé loin de La Gourdasse – qui finit au coin, le monde est quand même bien fait – il meurt intérieurement).