OHLALALA GALAXIE !
J’allais encore te parler de vieux et après t’allais être triste et encore après j’allais être obligé de te faire une analyse des Divas du Dancing, mais figure-toi (tu l’as échappée belle!) que je viens de croiser Le Lendemain Bio Fille Vegan !
Si tu as loupé le premier chapitre, je ne saurais trop te conseiller de cliquer sur le petit lien que voici : qu’est-ce qu’un Lendemain-Fille-Bio-Vegan ?
Eh oui, on va de par le monde, on découvre, on prend des trains, on change d’horizon, on va jusqu’en Mayenne à se demander si la Terre est ronde ; et toujours on en revient là : au Franprix.
Donc je suis entrée dans mon Franprix et qui c’est-y qui était au rayon Bio en train d’acheter du lait d’amande petit c dans le rond à 5€ le litre ? Le Lendemain fille. Elle avait un short, des chaussures de prof d’anglais, des collants en laine et un chapio qui criait bien haut son refus du capitalisme (je suis bien entendu jalouse, car je n’ai pas une tête à chapeau -certains jours, c’est à peine si j’ai une tête à cheveux). ET AVEC QUI ELLE ÉTAIT ? Un indice : ça m’a fait chaud au cœur.
Non, pas le Lendemain garçon de la dernière fois. Ça c’était fichu d’avance. Le jour où le garçon se rend compte qu’il t’aime moins qu’un kebab, c’est plus la peine d’insister.
Non, elle était AVEC UN LENDEMAIN BIO GARÇON VEGAN ! *petit-cœur* *petit-cœur*
Il était très grand, il avait une coupe de prof d’anglais, les joues roses de passion, une salopette trop courte et trop petite qui lui sciait les couilles en deux, une marinière qui était ironique parce que beaucoup trop mainstream et after the tendance et du coup ça redevenait before, et des petites chaussures en coton (vous savez celles que les meufs ont mis cet hiver avec des collants et des shorts pour après se plaindre qu’elles avaient froid -les pompes que nous on porte en été – enfin qu’on ne porte pas parce que quand tu les a mises une fois elles sentent le ragondin crevé pour toujours).
Elle lui montrait un emballage de gâteau Bjorg et lui il disait non, j’essaye aussi d’éviter tout ce qui est graines si c’est pas clairement issu d’un circuit équitable, elle avait des étoiles dans les yeux, j’ai cru qu’elle allait lui enlever sa salopette et lui faire un enfant, là tout de suite, un enfant qui aurait eu l’air anglais et se serait appelé Barnabé-Aymée-Loup, et qu’ils auraient habillé avec des fripes très très chères.
C’est le printemps.
Euh, preums ?
Je crois à l’Universalité de l’individu-bio-vega car y a les mêmes de par chez moi. (sauf que y a pas de Franprix)
Est-ce une génération spontanée ?
Moi ça me fait peur. Toutes ces générations de gens qui mangent des graines et des galettes de riz soufflé par choix en buvant de l’herbe ça me terrifie.
Trop bien, elle a clairement trouvé son âme soeur (ce qui est bien pour elle, ça doit pas être facile d’attraper un garçon avec des graines bio, du quinoa et pas de gras…)
Deryn, moi d’un coté ça me terrifie aussi, et de l’autre je suis plutôt admirative, ça me paraît d’un héroïsme achevé, de manger tous ces trucs alors qu’il existe du fromage, et du beurre, et de la charcuterie, et… J’arrête, je me donne faim (alors même qu’on est le matin et que j’ai déjeuné il y a pas deux heures)
J’ai un aveu à faire.
J’adore les galettes de riz soufflé.
Je trouve que ça va super bien avec le fromage (de préférence puant)
Ah bein les galettes de riz soufflé, ça va par essence très bien avec tout, puisque ça n’a aucun goût. (Bon, je trouve ça pas mauvais mais sans intérêt, quoi, mais chacun ses goûts hein, moi qui vous parle je fais des mélanges improbables qui horrifient mes accointances, alors je ne juge pas).
je n’aurais qu’ne chose à ajouter, tirée de Karadoc le très Grand:
« Qu’est-ce que c’est que ce style de bouffer des petits machins tout secs et trois gallons de flotte par jour ? Si la jeunesse se met à croire à ces conneries, on se dirige tout droit vers une génération de dépressifs ! Le gras, c’est la vie. »
Ouais, ben je me suis embêtée une fois à faire de la cuisine bio-vegan pour Copine-De-Moi qui est « intolérante au gluten » (comprenez « c’est la mode de maudire le gluten, dans trois ans, mon intolérance aura disparu quand il sera hype de honir le soja parce que ça fait pousser la mousse sur les dents »), et donc, je n’ai qu’une chose à dire : quand tu dois mélanger quatre farines différentes avec des posologies différentes pour faire deux malheureux pancakes même pas tartinables, c’est le moment de dire FOUTEZ MOI LA PAIX AVEC MON GLUTEN, bande de racistes de la céréale !
Ah parce que c’est en vrai ????
ça existe vraiment des gens comme ça ? c’est pas de la sciencefictiooooon ?
rholalalalala
Faut me la faire connaitre la petiote !
Je vais lui apprendre le plaisir de tremper des tartines (grandes) de pâté (gras) dans un bol de chocolat chaud … pour le goûter !
Miam ! … tiens j’ai un creux moi.
Après, il y a vraiment des gens intolérants au gluten (bien qu’ils soient cachés dans la masse de gens qui trouvent ça tendance)
Ah mais tout à fait. Et sachant qu’ils prennent cher, je trouve ça d’autant plus cruel de se moquer. Mais les petites baskets en toile en février ? COME ON !!