Du l’art ou du cochon 9

Ces moments où tu ne sais pas

Si tu fais un coup de foudre ou une crise cardiaque

si tu as envie de mordre ou d’embrasser

Si c’est la fin de tout ou un gros début

Si tu te sens léger-léger ou cloué au sol sans espoir de te relever

Pour tous ces moments-là

C’est quand même mieux s’il y a du fromage en réserve.

ET PAS DU BABYBEL.

Je précise.

On sait jamais.

 

Sinon je vous confirme qu’en ce moment je fais du post pseudo-cryptyco-romantico-vague, mais je vais vous livrer un secret incroyable ; c’est vachement plus facile d’écrire « Des fois, je me demande… » et de laisser les foules se demander ce qu’on pouvait bien avoir à dire (je m’inclus dans la foule), que de faire un billet calibré et léché avec de la petite blagounette de bon aloi.

 

(souvenez-vous de ça la prochaine fois que vous verrez des points de suspension)

 

(ce soir c’est le dessous des cartes)

(excellentissime émission)

 

Parce que OUAIS j’ai pas le temps

Mais c’est rien qu’à la faute des gens qui m’envoient des mails qui disent : » eh, j’ai un truc à te faire faire, trop cool, pour demain, oui  ? »

Bah OUI hein.

Ça fait provision d’estime de soi pour après aller au travaillement où en ce moment on m’accueille à coups de « Eh, salut gros caca ! Tu veux faire de la crotte au pipi pour des culs pourris ? » (Je schématise, certes, mais à peine.)(des fois c’est bien de remplacer les mots par d’autres mots pour prendre conscience d’où tu en es réellement, professionnellement)(je recentre le débat, sémantiquement)(ou sémiologiquement, je sais plus)(j’étais hyper intelligente avant de me mettre à bosser)

Du coup je fais, mais après j’ai pu le temps d’aller voir des films pourris (ni surtout de vous raconter) (en plus l’Odieux Connard fait rien qu’à spoiler Star Trek à ma place, cet enfoiré me spolie)(je devrais l’espouser, on co-signerait les billets qu’il écrirait tout seul)(ça, c’est du partage des tâches)

 

Sinon j’ai très envie d’être en août, où je prévois de passer une semaine à boire du sirop  à la menthe en lisant des BD à l’ombre d’un seringa.

Et peut-être en essayant de convaincre une accointance d’illustrer les aventures de Satana Superstar (jvous jure, y’a matière, rien qu’à l’imaginer faire des prises ninja je glousse)(et toi, tu gloussez, galaxie ? Une histoire de ninja à tout petits bras, ce serait cool, non ? )

 

(dis oui dis oui)

(Maintenant que je l’ai dit, ça va pas louper, il va neiger en août)