Conan 2 5

Nous en étions là, fiers compagnons de la Marjolaine.

Sur ce, cataclop-cataclop, une troupe de guerriers arrive. « Mon sens d’araignée me dit que ces gens ne sont pas bien intentionnés » remarque PFF. Et il a raison (mon frère c’est un peu Ron Perlman. Il a toujours raison. C’est un truc de famille). Effectivement, les guerriers arrivent dans le riant village de Conan avec la ferme intention de tout défoncer. « Pourquoi ils les attaquent, déjà ? » Demande PFF, et je n’ai pas de réponse. C’est terrible, je faillis en tant que grande sœur omnisciente. La faute à Bruno-roger Samoumou, qui n’est toujours pas arrivé.

Tout le monde tombe au ralenti et fait « yihaaa » dans tous les sens.
Les méchants sont armés et accompagnés des ninjas-punk-sangliers.
Un méchant blesse le papa de Conan.
On sait qu’il est méchant parce que c’est l’acteur méchant de Avatar et de vingt-cinq séries W.

Il explique (les méchants ça aime bien expliquer) qu’il va devenir un dieu (tranquille, quoi, en mode bien-être). Pour ça, il lui manque un bout de son masque magique (qui ressemble vaguement à un poulpe séché). En gros, il fait tout un bordel de pas-poli à casser les yourtes crades du village à Conan pour trouver le bout de masque manquant.
Comme il dit « give-it to me » on s’autorise un petit Tout-schuss sur le disco, PFF et moi.
Le papa de Conan explique à son tour que les peuples de Cimmérie vont se rassembler, et qu’à ce moment-là, dieu ou pas dieu, le méchant va prendre cher.
Le méchant dit qu’il peut aussi tuer Ron et trouver le bout du masque lui-même, en fait (les méchants réfléchissent à voix haute je crois. C’est pour ça qu’ils expliquent à chaque fois leurs plans en long, en large et en travers et où le baise est Jean-Michel Saint-Moret ?). Dont acte. Conan sort de l’ombre et coupe le nez d’un des méchants. Qui s’appelle Rico. Ou Pico. Ou Paco ? Ou Flibo. Bref.

A ce stade on a fait pause pour se faire un gratin de chou-fleur (ce billet aurait pu s’appeler Dans l’Intimité des Stars). Pendant 15 minutes, on a donc eu la tête du chef méchant en gros plan, mais le moment était assez malheureux, et il avait l’air totalement blasé.

Ron essaye de défendre son fils, mais ça marche pô (il commence à souffrir un peu de ses douze épées plantées en travers du corps). Conan et son papa se retrouvent agenouillés, à la merci du méchant, qui les taquine un peu en faisant tomber du plomb en fusion sur leurs têtes (quel fripon) (aussi, à avoir du plomb en fusion qui traîne partout).
Le méchant (bon, on va l’appeler Kranus, ça fait Kraken et Anus, c’est pas mal), appelle sa fille
Marique. Oui, sa fille se nomme Marique. Et clairement, elle est en pleine phase émo (déjà moi je m’appelle pas Marike, et j’ai eu tendance à bien bouder quand j’avais 13 ans, là elle elle a carrément de quoi intenter un procès en prénomerie pourrave).

Marique, je cite ; « sent la pièce toute chaude ». Elle sent qu’un bout du casque poulpe est là, et se met à se balader partout, en tripotant les murs avec ses bagues pointues de gothique, jusqu’à trouver un coffret planqué sous le plancher (oui, dans leur village pourri en peau de bête, ils ont du plancher), et dedans, je vous le donne en mille, le bout de poulpe. C’est un peu mystérieux que dans un village intégralement constitué de chapiteaux pourraves en prépuce de chèvre, il y ait un coffret en or, gravé, planqué sous du parquet.
Ta mère serait fière de toi, annonce Kranus (qui en fait s’appelle Zym, ce qui fait plus indic afro dans une série des 70′s que génie du mal, si jpuis mpermettre), puis, pour fêter ça, demande à son lieutenant sans nez de rassembler les hommes, et de tout brûler.

Il assemble son casque, et annonce qu’ils ont fait la moitié du chemin. Il leur reste à trouver le sang pur, et là, la mère de Marique reviendra. (Elle a dû partir en villégiature quelque part).

Dans la hutte du chef, Ron est enchaîné à sa cassolette de métal fondu, et se petit-suicide pour que Conan consente à sortir de là avant de rôtir vivant. Conan est obligé d’abandonner son père à la Cassolette du Destin, et sort dans son village où les corps s’amoncellent. Il prend une épée et la tient bien droit en criant.
Ce qui à mon avis, signifie qu’il l’a bien mauvaise.