Or donc, Gonzague et Flouby partirent de Marseille.
Avec confiance, comme c’est expliqué l? .
Le train survivant (comme c’était la grève, tous les autres étaient décédés de la mort) les emmena guillerettement jusqu’? Lyon.
Lyon, ville enchanteresse, d’où nos deux comparses partirent plusieurs heures plus tard, avec un autre train, jusqu’? Saint-Etienne.
A ce stade du récit de Gonzague, je dois avouer que j’étais verse de galousie : que de contrées lointaines zet luxuriantes zet mystérieuses mon Gonzague avait-il visité !
A Saint-Etienne, nonobstant, une difficulté se fit jour. De train, point.
Résolues ? ne point passer leur vie ? Saint-Etienne, et faisant preuve d’un courage et d’une outrecuidance capillaire qui auraient impressionné Chuck Norris lui-même, Gonzague et Flouby partirent en car.
Jusqu’? Clermont-Ferrand.
A Clermont-Ferrand, Gonzague et Flouby activèrent leur réseau magique de jeunes hippies aux pieds qui puent, et se firent héberger dans une quelconque yourte bio, où elles se remirent des émotions de la journée ? grand coup de lait-fraise et de brocolis vapeur (je n’ose imaginer que Gonzague puisse manger de la bière ou boire des nuggets de poulet reconstitué).
Leur besoin de réconfort était d’autant plus grand que le train Clermont-Ferrand/Moulins était en grève, ou annulé, ou perdu, ou n’avait jamais existé, bref il allait falloir trouver un autre moyen de se rendre ? Moulin-la-très-riante.
Le lendemain, très-très tôt, les amis hippies sellèrent leur char ? voile et, avec la solidarité et la bienveillance des gens drogaïnés, convoyèrent Gonzague et Flouby jusqu’? Moulins.
Une fois passé le petit panneau qui leur annonçait leur entrée officielle dans la ville tant désirée, Gonzague et Flouby sautèrent ? bas du véhicule et embrassèrent le sol (même si c’est plein de bactéries beurkeuh-beurke).
Enfin, Moulins !
Cette ville qui s’était fait désirer telle la ribaude bagueunaudante était enfin leur.
D’un pas alerte, nos deux protagonistes entrèrent dans l’Office du Tourisme de Moulins, et s’enquirent de l’emplacement exact du Festival 2010 du Hippie Joyeux.
L’officière du tourisme les regarda avec perplexité et fit cette réponse qui s’abattit sur Gonzague tel le couperet glacé d’un truc qui serait froid et métaphorique : « Ah ben, ça m’dit rien ».
Gonzague tenta alors (pour la quarante-douzième mille fois consécutive) de contacter l’organisatrice du Festival du Hippie Joyeux.
Miracle ô combien inattendu (cette connasse ayant été bien prompte ? solliciter la main d’uvre gratuite de nos deux jeunes hippies en herbe, mais nettement moins ? décrocher son putain de téléphone pour éventuellement vérifier que son staff arrivait ? bon port), l’organisatrice décrocha.
Il s’avéra rapidement que son festival avait lieu ? Moulins-lès-Metz, et que Gonzague et Flouby venaient de passer 55 heures ? arriver ? Moulins sur Allier.
Où aucun festival, hippie ou pas, n’était prévu avant longtemps (ce qui était bien dommage, tant il semblerait que Moulins sur Allier aurait bien eu besoin d’un peu d’animation).
Impuissante (et occupée)(et connasse), l’organisatrice souhaita bonne chance, raccrocha et partit chercher des apprentis hippies remplaçants.
Gonzague et Flouby commencèrent par faire un long débriefing ( = tombèrent par terre de rire, et, d’épuisement, rigoletèrent jusqu’? pipiculote).
Enfin, nos deux fiers jeunes hippies optèrent pour le plan B (regagner leurs pénates parisiennes, et fuck les festivaux).
PREUMSSSSSSSSS !!!!
deuzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Gonzague le Gardon n’a certes pas trouvé le bon Moulins .. mais aura au moins visité quelques riantes contrées mit paysages bucoliques
Troi’ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
Troizzz (ou pas, on s’en fou c’est pour le style)
M’enfin ça fait un long voyage pour un simple fou rire. Regardez moi, je bouge pas, et il me suffit (ou pas) d’aller prendre des nouvelles de notre grande impératrice sur ce magnifique beulogue.
[Ce message a été offert par le service marketing du beulogue]
vous, on se demandait justement où vous étiez passé, vous nous revenez en grande forme ! (j’ai cru que vous étiez mort par excès de vélo)
Je comprends pas la fin. C’est où que les deux pouilleux se sont fait opérer pour changer de sexe ou alors c’était pas des gaillards au départ ou on parle de quelqu’un d’autre qui rentre ? leur place ? Enfin bref c’est clair comme les zexplications de l’ex secrétaire d’état ? la coopération sur son permis de construire.
J’ai l’impression d’avoir exactement le même Gonzague ? la maison, tiens. Uhuhuh.
@Lama Bleu : non non ils n’ont pas changé de sexe : Gonzague est la petite soeur de notre Impératrice , et donc Floubie est une amie apparement
Cette historiette est gigue-gantesque, une vraie expédition!!
Et oui, la fraternité post-soixanthuitarde, c’est plus ce que c’était ma ptite dame.
@Petronille: Bah oui la vie c’est comme ça, desfois ya des travaillement moyen mit internet pour la rigoulage, desfois ya pas de travaillement mit dépréssion abyssal et desfois ya des travaillement super mit salaire sympa, mit collegues koul et tout et tout…
(bon donc si vous chercher du travail bien comme ça, yen a qu’un seul poste donc cherchez pas !!!)
[inserer ici rire démoniaque]
Et désolé de raconter ma vie [3615 My life] ici, c’est promis je le ferai pu promi promi
Moi je dis qu’en tant que hippies Tout-Nus se rendant ? un festival de hippies Tout-Nus, Gonzague et Floubie auraient mieux fait de jouer le jeu ? fond en y allant direct ? pied mit gros sac ? dos. Ils seraient arrivés plus vite au mauvais Moulins, auraient pu en repartir plus vite et en conséquence arriver au bon Moulins assez tôt pour casser la gueule ? l’organisatrice.
mais mais mais on dit pas festivaux, on dit festivals!!!!!
oui je sors ok
Merci Salade .. j’ai longuement hésité avant de me dire que [lèche-cul] "non il ne faut pas troller sur l’orthographe, l’impératrice est la chef elle écrit comme elle veut" [/lèche-cul]
… C’est exeuprès. Personne corrige quand j’écris primeusautier, pourquoi vous venez m’embester ?
passque festivaux
c’est pas bô
mais primesautier
c’est tié !
@Tibidiplouf
Toujourzestil que la fin a changée dans une conjugaison passe partout asexuée. Donc c’était quand même pas clair. Surtout qu’au début (qu’on me dise pas que je suis pas!) il y est marqué "SON comparse" ce qui est quand même un indice (outre les prénoms très modérément usités pour des specimens femelles).
Ce qui nous permet de lancer un grand débat de société dans la torpeur de cette après-midi, pour vous occuper après la sieste : "Dans ce beau 21e siècle post-féministe, si tu t’apprête ? perdre 5 litres de sueur ? marcher en plein cagnard avec des grosses chaussures qui puent, est-ce que tu peux en plus te permettre de t’appeler "Roger" si tu es une fille ?"
Voila, je viendrais critiquer avec méchanceté vos contributions ? la fin de ma journée, ce qui vous laisse un moment vu que je travaille beaucoup trop.
@ Lama Bleu : n’empêche que si vous faisiez bien vos devoirs, vous zauriez zété au courant pasque on en a parlé hier, de la gonzaguance de la princière petite sur.
D’abord.
Et sinon, je suis intimement persuadée qu’une fille qui transgoutte avec des grosses rangers et bin ça l’amuse beaucoup de s’appeler Roger en plus. C’est pour ça que moi je randonne en chaussures de princesse ? talons. (ou pieds nus, ahah)
Après pour répondre ? votre question "peut-elle se le permettre ?", et bin je répondrai : LIBERTÉÉÉ !
* hmm bon d’accord, hier de mardi dernier. Mais quand même.
Bon du coup presque personne s’est lancé. Je plaisantais pour la méchanté, hein
(Ou alors tout le monde est parti en vacances).
Sinon moi je dis que les pieds nus c’est bien mais sur les cailloux pointus du sentier, ça a ses limites. Où alors il faut avoir beaucoup de corne bien épaisse sous les pieds (mais après ça risque de faire des tites crevasses pas jolies).
En fait c’est ? cause des vilains cailloux pointus qu’il faut enlever les talonnettes princières, ou gare ? la tordance de cheville !
(et la corne, non pouuuh pas beau, mais bon, autant en profiter pisqu’elle s’en va pas (la fourbe))
@Lama Blue : comparse est un nom masculin. Comme, en vrai français, on écrit UN professeur, même si c’est une femme, et non pas UNE professeurE. Y a des moyens plus intelligents pour "honorer" la parité que de massacrer la syntaxe.
C’était la minute réac et ronchonnerie de Tropiques.
Merci, bonsoir
Bon j’arrête pas de squatter la galaxie l? , mais c’était juste pour dire que j’étais entièrement d’accord avec la ronchonnerie de Tropiques. Les gens qui disent que écrivainE, c’est une avancée pour les femmes, c’est des féministes en carton. Voil? .